parker: sometimes feelings...are... my downfall.

« PARKER PENELOPPE HALLIWELL! C’est quoi toute cette mélancolie dans ton article ? Je ne peux pas publier cela. Nos lecteurs vont avoir l’impression que tu veux que leur vie soit triste. »

« Excuse-moi Chloée, je ne suis tout simplement pas d’humeur à écrire sur l’amour. Pas aujourd’hui. » Je ne pouvais m’arrêter de repenser à tous ceux que j’avais perdus. J’étais peut-être jeune lorsque j’avais perdu mes deux parents et à vrai dire… toutes les figures parentales que j’avais… et parfois, la douleur trop longtemps enfuie refaisaient surface comme un boulet de canon.

« Je te donne jusque demain 13h00 pour me remettre un article rempli de bons conseils et de bonne humeur d’accord ? Enfin… je ne te demande pas ta permission… tu le fais et c’est tout! »

On croirait Elise l’ancienne patronne de ma mère. Celle qui avait toujours on mot à dire, ses ordres et son bon vieux caractère. Du moins, c’était ce que disait Phoebe. J’avais aussi le mien. Tempéré comme mon papa, mais volubile comme ma maman. Je n’avais que 13 ans lorsqu’ils ont disparu et cela a été la pire épreuve de ma vie. Là où tout contrôle m’avait quitté. Cela n’était pas la première fois que cela m’arrivait, non… car quand j’ai commencé à ressentir les émotions de tous les êtres présents sur la planète, j’étais loin de la sérénité. Accroupie dans un coin, les mains sur les oreilles à me balancer de devant vers l’arrière. Pleurant à chaude larme et exprimant que je ne n’en pouvais plus. Que c’était trop. Que je ne savais plus quels étaient mes propres sentiments. J’avais eu un départ rocailleux qui pourtant s’était amélioré avec la pierre que mon père Coop m’avait offerte. Elle avait presque les mêmes propriétés que sa bague, mais cette pierre était catalyseur. Lorsque je la touchais et la déposais près de mon cœur, elle s’allumait et me permettait de me recentrer sur mon existence à moi. Oubliant tout le bruit ambiant. Comme si j’étais seule au monde. D’une durée éphémère certes, mais suffisante pour me permettre de reprendre le contrôle. À la mort de mes semblables, je m’étais retrouvée comme à mes débuts. Mais, je ne pouvais pas me permettre de rester ainsi. Je devais être forte pour aider mes cousins, mes cousines et ma fratrie. Je devais pouvoir les aider à naviguer à travers leur tristesse, leurs frustrations et tout ce qu’ils pouvaient ressentir. Du moins, c’était la mission que je m’étais donnée.

Avec le temps, j’avais appris à savourer ce don. J’avais appris à l’utiliser dans le but d’aider. Il s’était vite développé en moyen de transmettre à autrui ce qu’ils ressentent. On pourrait presque dire le jeu du miroir, en thérapie de couple. Permettre à l’autre de ressentir ce que son opposé ressent et vice versa. C’était cet aspect qui me donnait accès au meilleur de moi-même et qui me permettait d’écrire de belles chroniques remplies d’espoirs. Là-dessus, j’avais repris le flambeau de ma mère. Cela ne m’empêche guère de viser plus haut. D’espérer devenir une journaliste d’enquête reconnue et à succès. Il s’agissait de mes propres petites ambitions.

Je me battais pour le bien. Je me battais pour un équilibre. Je me battais pour leur mémoire. Si j’affronte les forces du mal avec ma famille, cela était dans ces seuls buts. Rien d’autre. Je le faisais avec ardeur. Et c’était lors d’une énième aventure que le bouclier était apparu. Un peu sur le tard. Celui qui me permettait de me sentir plus utile. D’être celle qui protège les miens, même si cela n’était que de très courte durée. Cela me faisait plaisir et je me sentais fière. Et puis le second pouvoir était arrivé. Assez récemment, comme si celui-ci avait dormi jusqu’à mes 25 ans. En touchant Chloée, ma rédactrice en chef… je l’avais transportée dans ce monde hallucinogène remplie de ses rêves et de l’amour tant souhaité. Une part d’elle-même convoitée et enfuie. Un monde où, elle pouvait rêver. Un monde coloré. Lorsque nous étions revenues à la réalité, toutes les deux, seulement dix minutes n’avaient passé, mais cela avait semblé beaucoup plus. Depuis lors, je continuais chaque jour de l’exercer. De le travailler. Mais en quatre ans, il était difficile de le maitriser à la perfection. Mais au moins, je pouvais donner un aperçu à ces démons ou créatures maléfiques d’un monde de bisounours. Juste cela était une victoire satisfaisante.

Il était maintenant temps pour moi d’arrêter de « Reminiscer » le passer et de me concentrer sur ma chronique. La réécrire avec plus d’enthousiasme. On ne me surnommait pas P2 pour rien. Positive et productive… mes deux qualités premières! Allez! J’allais y arriver!

pseudo Améthyste. âge 30 ans pays Belgique comment avez-vous connu le forum ? par partenariat est-ce un scénario, pré-lien ? pré-lien de la famille Halliwell est-ce un descendant ? descendant de la famille Halliwell. double-compte non pas encore. dernier mot En bien ou en mal devenons de bons amis.