Lizzie - Crazy wolf

♀ / ♂ Titre : description
♀ / ♂ Des ennemis : Des gens dont elle s'est attiré les foudres à cause de son comportement !
♀ / ♂ Quelques alliés : Car tout le monde a besoin d'alliés (je ne parle pas d'amis, je doute que Lizzie en ait eu un jour :P)
♀ / ♂ Autres ? : Si vous avez des propositions... (a)

1989 - 2024 : Mes parents ne se sont jamais attendus à ce que je devienne celle que je suis aujourd'hui.  Aucun signe annonciateur lorsque j'étais bébé. J'étais même souvent tranquille, à dormir tandis que mes parents s'occupaient de moi correctement. Mais voilà, en grandissant, tout se corsa. A l'âge de six ans, je commençais à démontrer certaines... Tendances. Pour commencer, à l'école, Je me battais régulièrement. Enfin, me battre c'est vite dit... J'ai commencé tôt à agresser mes camarades de classe. Et ça me faisait rire. A tel point que je fus baladée d'école en école, et que mes parents, finissant par ne plus trouver un seul établissement qui voulait de moi, durent me faire l'école à la maison. Pourtant, même avec eux je restais dissipée. Incontrôlable. Ils abandonnèrent très vite. Etant des loups-garous, ils se refusaient à faire appel à des professionnels de l'enfance, de crainte que quelqu'un se rende compte de notre nature.

Et le temps n'améliora pas ma santé mentale. Je faisais des caprices: je voulais aller à l'école. Mais mes parents savaient que, même si on déménageait, je ne tiendrais pas deux semaines dans un établissement scolaire. Ils retentèrent de me faire des cours à la maison, en vain. Je ne voulais pas apprendre, je voulais jouer avec les autres. Mais j'avais une étrange définition du verbe "jouer". Dans la rue, parfois, je croisais d'autres enfants. Jusque là rien de particulier vous me direz, sauf que dès que je me mêlais à un jeu, je m'amusais à casser les jouets des autres. J'aimais la destruction, la violence, et lorsque l'on me rejetais, je faisais la tête et je lançais les jouets cassés au visage des autres enfants. Et les adultes n'étaient pas en reste. Lorsqu'on me séparait des autres, je faisais comprendre mon mécontentement en frappant et en hurlant. Au final, enfants comme adultes se détournèrent de moi, et plus personne ne m'approchait, excepté mes parents.

Mais je ne fus pas abattue. Mon adolescence fut, à première vue, un moment où je me calmais quelques peu. J'acceptai l'apprentissage. Mes parents et moi avions déménagé, pour un endroit où nous pourrions repartir de zéro. J'intégrai un lycée à Sacramento, où je pus connaître les joies de l'intégration. Mais mon caractère finit toujours par me rattraper, les gens me trouvaient "bizarre", et finalement beaucoup se moquaient de moi. Alors je recommençai à me battre. Mais ce n'était pas de la frustration non... Ils riaient, alors je riais aussi, entre deux bagarres. Je me prenais des coups, ce qui m'énervait et m'amusait en même temps, car ces coups je les rendais sans hésitation.

Mais il y a un détail que je n'ai pas encore évoqué: ma nature de lycan. A chaque pleine lune je me transformais. Mes parents avaient cette exigence que l'on ne mute pas en ville, je ne comprenais pas, mais j'acceptais. Mais ma nature m'aidait dans mes bagarres, car j'avais une force bien supérieure à celle des humains, tout comme mes réflexes.

Mais ma vie prit un tournant à l'âge de 22 ans. Mon état psychiatrique n'avait cessé d'empirer depuis le lycée. J'avais désormais régulièrement des pulsions, lesquelles, telles des tornades, pouvaient être brèves mais violentes. Et ces pulsions finirent par faire des victimes. Et pas n'importe lesquelles. D'habitude, celles ci se manifestaient par des provocations suivies de violences. Rien de bien nouveau en soi, bien que j'avais déjà envoyé des gens à l'hôpital. Mais ce soir là, nous mangions, en famille, avec mes parents, quand un désaccord avec mon père m'énerva particulièrement. Alors, je me suis jetée sur lui avant de commencer à le frapper. Cela aurait pu s'arrêter là... Mais avant l'intervention de ma mère, je fus tout simplement un mouvement brusque qui tua mon père, je vous passe les détails mais disons que son corps n'était plus en un seul morceau. Ma mère se figea et me regarda, tandis que moi, pleine de sang, j'étais immobile. Le silence s'installa, puis un rire le brisa. Le mien. Comme s'il venait de se passer quelque chose de drôle. Ma mère sembla comme pétrifiée par ce rire. Alors qu'elle était une lycane. Je me relevais et me tournais vers elle, toujours en rigolant, alors qu'elle se mit sur la défensive. Mais... J'étais sa fille, et elle ne voulait rien me faire. Moi, j'étais dans une frénésie, et bientôt, je lui réservai le même sort qu'à mon père. Pour ce dernier, je l'avais surpris, mais ma mère semblait s'être laissée faire, incapable de résister face à la fille qu'elle avait mise au monde, qu'elle avait aimée malgré ses défauts, à qui elle avait tout appris. Après cette frénésie meurtrière, je ne regrettais rien. J'étais incapable du moindre regret. La seule pensée qui me vint à l'esprit fut:

Et maintenant ?

Maintenant, c'était l'heure du nettoyage. Après avoir pris une douche,  je mis le feu à la maison, avant de partir sans jeter un regard en arrière, prenant la voiture de mes parents pour partir en direction de... de n'importe où.

Mais l'essentiel était ailleurs: J'avais pris la vie de mes parents. J'avais goûté à l'adrénaline du meurtre, et je savais que tôt ou tard, cette adrénaline, je voudrais la ressentir à nouveau. Et désormais, régulièrement je laissais des corps, ici et là, toujours avec une extrême brutalité, à tel point que l'on pouvait quasiment accuser une bête sauvage. Mais je n'étais pas bête, je ne laissais pas d'indices derrière moi pouvant mener la police jusqu'à ma porte.

2024. Désormais âgée de 35 ans, je suis toujours sous le coup de pulsions meurtrières. Mais je suis tout de même civilisée, vous me dites bonjour je vous réponds ! Je peux même aller boire un verre ou deux de temps en temps ! Cela dit, je sais que mes méfaits peuvent être suivis de près par d'autres êtres surnaturels. Je sais que je cours un risque, mais je n'y peux rien, ça me plait !

Titre du sujet. feat. Prénom Nom
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