Occupations : herboriste, elle co-gère le vilice herbalist's shop avec son ex-femme, un petit établissement niché dans l'une des ruelles de Telegraph Hill
Statut civil : célibataire, le coeur recommence pourtant à s'ouvrir ; l'adage disant que les opposés s'attirent n'a jamais été aussi vrai que lorsqu'elle sourit en pensant à lui
Parents : francesco martinez (sorcier, en vie) et amalia (nymphe, décédée)
Pouvoirs raciaux : sorcière : création de formules et de potions, médiumnité et localisation à l'aide d'un pendule et d'une carte nymphe : communication avec la faune et la flore, invisibilité, capacité à faire apparaître n'importe quelles plantes/fleurs
.
Pouvoirs personnels : phytokinésie (niveau 3) : reconnaissance instinctive des plantes et de leurs propriétés + manipulation de la croissance des plantes + capacité à modifier la structure d'une plante pour la rendre plus grande que sa taille originelle
géokinésie (niveau 2) : capacité, grâce aux vibrations du sol, à percevoir la présence d'autrui dans un rayon de cinq kilomètres + capacité à modifier les propriétés de la terre pour la rendre plus dure ou plus molle
photokinésie (niveau 1) : capacité à créer de la lumière depuis la paume de ses mains, sous forme de faisceau lumineux doré, produisant donc une lumière vive et soudaine
La nuit est déjà tombée, sombre et profonde, cachant dans ses ténèbres toutes sortes de créatures... Pourtant, la demi-nymphe se tient encore là, assise au comptoir de sa boutique, le regard absorbé par un épais ouvrage sur les plantes médicinales marines. Si Nathaniel restait son interlocuteur préféré sur le sujet, leur dernière rencontre avait donné envie à Alice d'approfondir ses connaissances par ses propres moyens dans l'espoir, un peu fou, de trouver quelque chose pour endiguer les vagues de suicides. Celles-ci devenaient de plus en plus inquiétantes, touchant sans distinction innocents et coupables... Une épine dans le pied de l'hybride, un sujet dans lequel se réfugier pour éviter de ruminer les autres. Elle ne se croit pas capable de sauver l'humanité toute entière ; non, ce qu'elle veut véritablement, c'est être en mesure de pouvoir aider ceux qui se trouvent proches d'elle. Comprendre aussi cette menace pour ne plus se sentir aussi impuissante face à elle.
À défaut de trouver une solution, la brune apprend. Elle en perd la notion du temps, à vrai dire. Si elle a la capacité de connaître les propriétés de n'importe quelle plante d'un simple toucher, elle apprécie aussi de faire travailler son cerveau. Elle a toujours aimé lire, apprendre, parfaire ses connaissances. Surtout sur les sujets la passionnant à ce point. Les fonds marins sont devenus une de ses nombreuses passions, depuis sa rencontre avec le Roi des Sirènes, alors même qu'elle peut passer des heures à l'écouter parler de son peuple, de leurs coutumes, de la vie qui anime les océans. Elle a fini par prendre l'habitude de passer le voir pour admirer de nouveaux artefacts, pour écouter de nouvelles histoires, et découvrir de nouveaux végétaux dont elle n'aurait même pas soupçonné l'existence. C'est pour ça qu'elle a acheté ce livre, qui s'avère une véritable mine d'or d'informations diverses et variées.
Elle peine à relever les yeux de ses pages lorsque la clochette tinte. Un coup d’œil à son téléphone pour voir l'heure et la sorcière fronce très légèrement les sourcils. Vilice est censé être fermé depuis un moment, maintenant. Il suffisait de consulter leur page web pour le savoir ou, dans le cas présent, de consulter les horaires d'ouverture affichés sur la porte. Pourtant, la demi-nymphe se lève de son siège, s'étire un peu en réalisant qu'elle a passé trop longtemps dans la même position. Elle glisse tout de même rapidement quelques potions dans sa poche – juste au cas où, surtout après ses dernières rencontres – mais se pare de son plus beau sourire pour aller à la rencontre de cette clientèle inattendue. Une jeune femme, d'environ son âge, en apparence. « Bonsoir ! Je peux vous aider ? » lance-t-elle, avenante. Mais méfiante, tout de même, au moins un peu. « Nous sommes fermés, mais... Je ne vous ai jamais vue avant à Vilice. Et puisque je suis là, je suppose que je peux faire une exception pour vous ! »
Ce n'est pas tant une technique de vente qu'une envie de bien accueillir quelqu'un n'ayant encore jamais passé les portes de l'herboristerie. Ici, le mot d'ordre est l'accueil chaleureux et personnalisé ; Alice ne compte pas déroger à cette règle ce soir alors qu'elle est toujours sur place. « Vous cherchiez quelque chose, en particulier ? » ajoute-t-elle, déjà prête à guider cette nouvelle âme entre les rayons pleins à craquer de ce petit de jardin artificiel qu'elle aime tant.
Dernière édition par Alice Martinez le Mar 28 Mai 2024 - 14:11, édité 1 fois
Olivia Hutchinson
Combats menés : 219
Essence magique : 192
Faceclaim : Madelaine Petsch ~ Cheekeyfire
DC : Surya Blake, Wyatt Halliwell & Lexie Spencer
Couleur RP : #db4045
Age : 29 ans pour l'éternité
Occupations : Vendeuse d'art quand elle ne sert pas son roi.
Pouvoirs raciaux : Sens surdéveloppés, morsure, force surhumaine, immortalité, transformation en chauve-souris.
Pouvoirs personnels : -
POUVOIR 1 - MATÉRIALISATION
Niveau 1. En dessinant un objet, et dans la condition où elle lui donne assez de détails, elle peut le matérialiser devant elle.
POUVOIR 2 - ALTÉRER LA RÉALITÉ
Niveau 1 - conscience. Olivia prend conscience des évènements, des actions et réaction, ce qui lui permet de comprendre comment influencer la réalité et comment elle peut y interférer.
Niveau 2 - intervention. Son pouvoir est développer vers la possibilité de créer un objet dans la réalité afin d'interférer avec cette dernière et la modifier légèrement.
Pouvoir 3 • Influence
Niveaux précédents:
Niveau 2 - animaux > Un lien de confiance se créer facilement avec les animaux. Niveau 3 - dresseuse > Si Liv à un lien fort avec un animal elle peut commencer à lui insuffler des directives.
Niveau 4 - murmureuse > Elle peut ordonner à n'importe quel animal de suivre n'importe le quel de ses ordre tant que cela ne vas pas à l'encontre de la nature d'un animal (un écureuil ne peut pas voler, une biche ne peut pas attaquer un carnivore, ce genre de choses). Les gens (humain notamment, certaines créatures aussi) sont plus sensibles à son influence. Ceux avec un esprit fort lui résistent néanmoins encore très bien.
La journée avait été longue est semblait lui avoir été interminable. Déjà parce qu'elle n'avait pas eu beaucoup d'appels de clients. Sa boutique, il faut dire, était gérée de jour par une personne très compétente, rien d'étonnant à ce que l'on ait pas besoin de ses services. Mais tout de même ! Que faire en attendant ? Ainsi Olivia avait tourné en rond une grande partie de la journée, le reste du temps elle avait dormi. Mais elle n'aimait pas dormir, n'aimait pas ne rien faire. C'est pourquoi, quand la nuit était tombée, enfin, elle avait sauté sur l'occasion pour sortir.
C'est ainsi que le soir venu, elle se retrouva à errer en ville, se baladant dans les rues de San Francisco, nouvelle ville à la quelle elle devait s'habituer. Une nouvelle ville, pour une nouvelle vie. La nuit commençait à se fait bien présente, noire d'encre dans un ciel qui semblait sans lune. Juste était elle bien caché derrière cet épais mentaux de nuages et pollution mêlés. La rouquine s'arrêta un instant pour observer son reflet dans une vitrine. Légèrement vaniteuse, Olivia pris un instant pour s'observer, appréciant ce qu'elle voyait, ou plutôt, ce qu'elle renvoyait. L'image d'une femme, belle et assurée, forte. Forte. C'était quelque chose qui lui avait longtemps semblé impossible, quand la douleur rongeait tellement son cœur qu'elle se sentait lamentable d'être incapable d'apaiser ses larmes. Mais cette nuit, le portrait que lui renvoyait ce petit pan de verre lui plaisait bien.
Une odeur de végétale vint lui chatouiller les narines. A vrai dire elle l'avait sentit depuis longtemps, mais plus elle s'attardait ici, plus l'odeur se faisait persistante. Pas désagréable, non, loin de là. Juste... Présente. Immanquable. Liv abandonna l'image de son reflet pour chercher du regard l'origine de cette odeur et c'est là qu'elle la vit, la boutique, Vilice, au bout milieu de la ruelle, une lumière encore s'en dégageait. Celui surpris la jeune immortelle, rare étaient les magasins ouverts à une heure pareille. Plus encore ce genre de petite boutique. Olivia s'en approcha.
La pancarte des heures indiquait fermé, et depuis un moment. Mais Olivia n'y pris pas garde, elle fit un peu comme chez elle, ouvrit la porte en grand, pas d'un geste brusque, non, presque délicat. Son regard se balada sur cet étrange jardin floral, posé là en plein milieu de cette ville immense, comme un autre monde. C'est à peine si elle prêta attention à la jeune femme qui la regardait, quelques mètre plus loin. La rouquine découvre le lieu, elle en a le temps puisque la gérante de cet endroit ne se montre pas de suite. Pas un seul instant il vint à l'idée de Liv que le magasin puisse être fermé ou désert. Puis une voix retentit prêt d'elle et son regard se posa sur la femme qui lui parle. Un sourire avenant se dessine sur les lèvres de cette dernière, alors Olivia lui sourit en retour, un sourire un peu forcé peut-être, mais pas dénué de sincérité pour autant.
Pour toute réponse, Olivia ouvre légèrement les lèvres sans laisser échapper aucun son. En fait elle ne sait pas trop quoi répondre maintenant qu'elle est là. Elle n'est venue pour aucune raison particulière donc... Cela dit, maintenant qu'elle était là elle ne voulait pas trop repartir de suite, pleine de questions - qu'elle ne poseras sans doute jamais - et aussi un peu gênée que cette femme qui se montrait si gentille et conciliante lui offre son aide si tard pour rien. Olivia peu avoir sale caractère, beaucoup pourrons être d'accord dessus. D'autant plus depuis qu'elle est devenue vampire et que cette nature lui murmure quelque part au fond d'elle de simplement mordre la personne face à elle. Mais en vérité, Olivia pour peu qu'on lui accorde un peu d'attention et de chaleur, c'est quelqu'un d'assez doux et gentil. Donc quand la gérante - car elle suppose que son interlocutrice l'est - lui pose une nouvelle question, Liv trouve rapidement une réponse à lui fournir.
"Oui.. Non... Je ne sais pas trop. J'ai vue votre boutique en me promenant et je me disait que vous pourriez peut-être être la solution à mon problème."
Répond t-elle, un peu hésitante dans un premier temps, mais prenant de l'assurance au fur à mesure de ses paroles. Étonnement, elle n'ose pas parler trop fort, comme si elle risquait de briser le lieu ou la femme face à elle en le faisait. C'est que tout lui à l'air si fragile. A la fois, cela l'intrigue, mais ça l'irrite aussi. Et sûrement qu'Alice pourra voir qu'au fond, Liv la prend un peu de haut, mais l'attitude de la vampire est en tout cas dénué de toute agressivité.
"Je ne sais pas trop quel genre de boutique vous êtes.. J'était un peu curieuse."
Bien trop maigre raison pour déranger quelqu'un à une heure si tardive du soir, donc Olivia enchaina. [color=#db4045Dites moi, est-ce que vous soignez les panthères ?"[/color] Voilà l'excuse qu'elle trouva à sa présence. Car tant qu'à être là, autant profiter pour faire d'une pierre deux coups et peut-être soigné Blanche Neige. Car Olivia se souvenait avoir lu les mots "plantes médicinales", à l'entrée de la boutique..
Occupations : herboriste, elle co-gère le vilice herbalist's shop avec son ex-femme, un petit établissement niché dans l'une des ruelles de Telegraph Hill
Statut civil : célibataire, le coeur recommence pourtant à s'ouvrir ; l'adage disant que les opposés s'attirent n'a jamais été aussi vrai que lorsqu'elle sourit en pensant à lui
Parents : francesco martinez (sorcier, en vie) et amalia (nymphe, décédée)
Pouvoirs raciaux : sorcière : création de formules et de potions, médiumnité et localisation à l'aide d'un pendule et d'une carte nymphe : communication avec la faune et la flore, invisibilité, capacité à faire apparaître n'importe quelles plantes/fleurs
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Pouvoirs personnels : phytokinésie (niveau 3) : reconnaissance instinctive des plantes et de leurs propriétés + manipulation de la croissance des plantes + capacité à modifier la structure d'une plante pour la rendre plus grande que sa taille originelle
géokinésie (niveau 2) : capacité, grâce aux vibrations du sol, à percevoir la présence d'autrui dans un rayon de cinq kilomètres + capacité à modifier les propriétés de la terre pour la rendre plus dure ou plus molle
photokinésie (niveau 1) : capacité à créer de la lumière depuis la paume de ses mains, sous forme de faisceau lumineux doré, produisant donc une lumière vive et soudaine
Des clients qui ne savent pas ce qu'ils viennent chercher, Alice en voit beaucoup. Jamais à cette heure, certes, mais il arrive fréquemment que de simples curieux poussent la porte du petit commerce. Ils font partie de la clientèle favorite de la jeune femme, en réalité. Ceux qui posent des questions, auxquels elle prend toujours le temps d'expliquer les différents usages des diverses plantes présentes dans les rayons.
Ce soir, c'est face à ce type de clientèle que la brune se trouve, un sourire bienveillant aux lèvres. Certains pourraient la penser trop naïve pour ce monde mais Alice, elle, a décidé depuis longtemps que c'était exactement ce qui faisait sa force. Elle ne juge pas. Pas même lorsqu'elle remarque bien que la femme face à elle la prend un peu de haut. Il n'y a jamais de client type, jamais de profils figés alors la demi-nymphe se fait un devoir de toujours rester la plus professionnelle et chaleureuse possible.
Alice s'adapte, écoute, sans porter de jugement ni aux hésitations qu'elle perçoit chez son interlocutrice, ni à l'attitude qu'elle renvoie. Elle se contente de laisser son sourire fleurir au fur et à mesure des mots de la rousse, acquiesçant doucement en se montrant attentive. Elle remarque aussi que la voix de l'autre femme se fait basse, comme pour ne pas troubler le silence de la nuit. Un détail qui l'amuse, d'une certaine façon. « La curiosité me paraît une raison suffisante de passer cette porte. » l'encourage-t-elle même, comme pour lui montrer qu'elle n'a rien à craindre. Elle ne s'attend pas à ce que ses clients connaissent fondamentalement l'herboristerie ; si c'était le cas, ils ne viendraient pas lui demander conseil et elle serait privée d'une partie de sa joie quotidienne.
Mais cette femme vient avec ce qui est probablement l'une des demandes la plus singulière que les murs du magasin aient entendu. « Une panthère ? » répète-t-elle, comme pour être sûre d'avoir bien entendu. Sa main vient inconsciemment frôler sa poche, pour se rassurer quant à la présence de ses potions. Masaru a raison ; c'est là son point fort et elle ne veut pas se laisser bêtement surprendre en baissant sa garde. « Voyons ce que nous pouvons avoir... » enchaine-t-elle néanmoins. Elle veut bien lui laisser le bénéfice du doute ; peut-être que la femme travaille dans un refuge animalier, auprès des grands félins, après tout.
D'un geste doux, Alice montre finalement l'un des rayons. « Par ici. » lance-t-elle, sans ouvrir la marche, préférant que l'inconnue marche devant elle plutôt que derrière. « De quoi souffre cet animal ? Je suis plus habituée à des demandes concernant des chats, je ne vais pas vous le cacher. Et comme je préfère le dire à mes clients, nos préparations ne remplacent pas une visite chez un vétérinaire, pour avoir un avis médical. Il ne faut pas prendre ça à la légère. » Alice ne cherche pas à lui faire la morale, mais elle aime le rappeler ; certains clients sont parfois trop certains de pouvoir identifier seuls le problème. « Mais si vous côtoyez des panthères, je ne doute pas que vous soyez entourée et conseillée sur le plan médical. Vous travaillez avec les animaux ? »
Alice n'est pas toujours prudente, mais la demande a de quoi appeler à une certaine méfiance, bien que ses doigts courent déjà sur les étagères à la recherche des plantes les plus adaptées au problème de son étonnante cliente.
Dernière édition par Alice Martinez le Mar 28 Mai 2024 - 14:12, édité 1 fois
Olivia Hutchinson
Combats menés : 219
Essence magique : 192
Faceclaim : Madelaine Petsch ~ Cheekeyfire
DC : Surya Blake, Wyatt Halliwell & Lexie Spencer
Couleur RP : #db4045
Age : 29 ans pour l'éternité
Occupations : Vendeuse d'art quand elle ne sert pas son roi.
Pouvoirs raciaux : Sens surdéveloppés, morsure, force surhumaine, immortalité, transformation en chauve-souris.
Pouvoirs personnels : -
POUVOIR 1 - MATÉRIALISATION
Niveau 1. En dessinant un objet, et dans la condition où elle lui donne assez de détails, elle peut le matérialiser devant elle.
POUVOIR 2 - ALTÉRER LA RÉALITÉ
Niveau 1 - conscience. Olivia prend conscience des évènements, des actions et réaction, ce qui lui permet de comprendre comment influencer la réalité et comment elle peut y interférer.
Niveau 2 - intervention. Son pouvoir est développer vers la possibilité de créer un objet dans la réalité afin d'interférer avec cette dernière et la modifier légèrement.
Pouvoir 3 • Influence
Niveaux précédents:
Niveau 2 - animaux > Un lien de confiance se créer facilement avec les animaux. Niveau 3 - dresseuse > Si Liv à un lien fort avec un animal elle peut commencer à lui insuffler des directives.
Niveau 4 - murmureuse > Elle peut ordonner à n'importe quel animal de suivre n'importe le quel de ses ordre tant que cela ne vas pas à l'encontre de la nature d'un animal (un écureuil ne peut pas voler, une biche ne peut pas attaquer un carnivore, ce genre de choses). Les gens (humain notamment, certaines créatures aussi) sont plus sensibles à son influence. Ceux avec un esprit fort lui résistent néanmoins encore très bien.
Ce serait mentir que de dire qu'Olivia n'était pas surprise par la gentillesse d'Alice. En même temps elle la trouvait inconsciente d'ainsi agir de manière si détendue avec elle, loin de se douter que la jeune femme avait un arsenal de potions prêtes à servir cachées au fond de sa poche. Mais il fallait dire que cette chaleur et cet accueil qui lui étaient offerts étaient tout deux bienvenue pour Olivia, peu habituée à ce genre de douceur que renvoyait la boutique et sa gérante. Elle se montre patiente, attentive, Olivia aime bien ça. Elle aime bien ce doux sourire qui se dessine petit à petit, tout en se disant que la jeune femme était bien peu prudente de se fier à elle.
Les premiers mots de cette étrange jeune femme sont très doux, encourageants et comme une invitation à venir sans peur de ne pas avoir de réel but derrière ses pas. La vampire devait bien reconnaître que cela lui était étrange. Quel genre de commerçant accueille un client si tard et se montre si bienveillant à son égard ? La rouquine se demanda alors si elle n'avait pas à faire à quelconque sorcière emplie de bienveillance et d'inconscience, mais dangereuse pour elle malgré tout et elle hésita un instant à faire demi-tour et quitter la boutique, avant de laisser sa curiosité l'emporter et de décider de rester encore un peu.
Pendant ce tout petit laps de temps, la gérante continue de lui répondre elle se mordille la langue aux paroles de la commerçante, et plus particulièrement à son étonnement à l'évocation de Blanche Neige. Mince. C'est vrai que posséder un animal sauvage est plus ou moins illégal, et très peu courant en pleine ville. Quoique certains particuliers en ont mais c'est quelque chose de très réglementé - elle avait eu le temps de se renseigner sur tout cela après l'achat impulsif de sa panthère. Liv remarqua aussi le geste de son interlocutrice vers sa poche, mais n'y vit rien de menaçant, ou du moins, seulement l'espace d'une seconde avant de se dire qu'elle se faisait sûrement des idées, que cette étrange femme ne pourrait être du genre à chasser les êtres maléfiques, la jugeant trop délicate pour ça. Ou peut-être l'espérant, tout simplement.
Puis Alice lui ouvrit la marche. Olivia hésita un instant avant de finalement avancer dans la petite boutique, sans trop savoir ce qu'elle cherchait : où s'arrêter, où regarder. Mais elle se dit que la gérante l'arrêterais sûrement une fois arrivée au bon endroit. C'est ainsi qu'elle obtempéra, silencieuse, observant le magasin et prenant petit à petit ses aises, se détendant à mesure qu'elle avançait dans cette végétation. Puis la voix de la femme derrière elle lui indiqua qu'elles étaient arrivée au bonnes plantes.
Bavarde cette jeune femme. La rouquine avait à peine eu le temps d'entrouvrir les lèvres pour répondre à la question que déjà la vendeuse enchainait sur autre chose, un flots d'informations assez imprévues se mirent à lui pleuvoir dessus et elle se trouva assez désemparée par la situation, elle entrouvrit la bouche, un peu hagarde, puis la dernière question tombe. Et Liv ne sait plus sur quel pied danser. Elle hausse légèrement un sourcil. Peut-être pas si inconsciente que ça la petite vendeuse non ? Car elle se méfie clairement d'elle avec cette question, n'est-ce pas ? Olivia est à l'a fois amusée et vexée. Aussi, très désemparée, car sous l'impulsion du moment elle n'avait pas songée à toutes ces interrogations qu'auraient la gérante, qui visiblement connaissait bien son sujet.
"Euh.. Je.. Pour être honnête, non. Je travaille plutôt dans le milieu artistique" Répond Olivia dans un premier temps, elle laisse entendre un ton presque provocateur et pourtant derrière se cache une certaine crainte à l'idée que sa panthère lui soit enlevée si on la dénonçait. C'est que elle ne l'avait pas obtenue de la manière la plus légale qui soit. C'était d'ailleurs pour cela, qu'elle n'avait pas été voir un vétérinaire, car elle les savaient plus regardants au sujet de l'origine de l'animal... Elle ne pensait pas qu'une petite herboristerie paumé au milieu de la ville serait tout aussi méfiante. "J'ai bien conscience que ce n'est pas très commun, mais la loi n'interdit pas vraiment de posséder un animal sauvage et... Blanche Neige avait besoin d'une nouvelle maison et moi je pouvait lui en offrir une avec de bonnes conditions de vie" Expliqua ensuite la jeune immortelle, adoucissant son ton, ne sachant pas trop ce qu'elle espérait exactement en se confiant de la sorte, mais il lui semblait si facile de parler à cette femme.
"Elle à juste des petites plaies peu profondes. Il suffit de désinfecter et surveiller mais je préfères les remèdes naturels... Même si je n'y connait strictement rien." Elle balaya du regard les étagères de plantes, réellement intriguée par ce sujet, émerveillée par le lieu mais parfaitement perdue ici. Consciente de ne pas être à sa place, dans son univers. Ce qui ne l'empêchait pas de vouloir en savoir plus, de vouloir comprendre et découvrir, même si c'était son impulsivité qui l'avait conduite ici, elle était finalement contente d'être entrée... même si toujours sur ses gardes. Parce que comment faire autrement quand on est une vampire qui a la sensation d'être entré dans un sanctuaire interdit ?
Occupations : herboriste, elle co-gère le vilice herbalist's shop avec son ex-femme, un petit établissement niché dans l'une des ruelles de Telegraph Hill
Statut civil : célibataire, le coeur recommence pourtant à s'ouvrir ; l'adage disant que les opposés s'attirent n'a jamais été aussi vrai que lorsqu'elle sourit en pensant à lui
Parents : francesco martinez (sorcier, en vie) et amalia (nymphe, décédée)
Pouvoirs raciaux : sorcière : création de formules et de potions, médiumnité et localisation à l'aide d'un pendule et d'une carte nymphe : communication avec la faune et la flore, invisibilité, capacité à faire apparaître n'importe quelles plantes/fleurs
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Pouvoirs personnels : phytokinésie (niveau 3) : reconnaissance instinctive des plantes et de leurs propriétés + manipulation de la croissance des plantes + capacité à modifier la structure d'une plante pour la rendre plus grande que sa taille originelle
géokinésie (niveau 2) : capacité, grâce aux vibrations du sol, à percevoir la présence d'autrui dans un rayon de cinq kilomètres + capacité à modifier les propriétés de la terre pour la rendre plus dure ou plus molle
photokinésie (niveau 1) : capacité à créer de la lumière depuis la paume de ses mains, sous forme de faisceau lumineux doré, produisant donc une lumière vive et soudaine
Délicate, Alice l'est, à sa façon. Douce, plutôt. De ce genre de douceur qu'il est impossible de feindre. C'est son essence. Être profondément bénéfique, elle a hérité davantage des qualités des nymphes que des défauts des sorciers. Ça a toujours amusé son père, d'ailleurs ; c'est Amalia qu'il a souvent retrouvé dans les sourires de sa fille et dans sa façon de traiter les autres êtres vivants. Chaque fois qu'il pose les yeux sur la femme qu'elle est devenue, il ne peut douter qu'elle est bien la fille d'Amalia. Le fruit d'un amour sincère, la preuve que ceux qui nous quittent ne le font jamais vraiment. La nymphe a laissé la marque de sa bienveillance dans le rire de sa fille. Lui a transmis bien plus que ce que la brune peut seulement voir. Il n'est donc pas si étonnant qu'elle accueille sa cliente comme elle le fait, malgré l'heure tardive. Bien sûr, la jeune femme qu'elle a sous les yeux ne peut pas le deviner ; mais pour Alice, c'est simplement naturel.
Mais la rousse met un pied dans deux des domaines préférés de la brune ; la faune et la flore. Et d'une façon plus que fracassante.
Alice n'a pas l'habitude de se méfier de ses clients. Des talismans cachés un peu partout dans la boutique repoussent la plupart des démons mineurs, conférant au lieu une certaine sécurité pour ses clients mortels et la demi-nymphe se repose parfois un peu trop sur eux. En oublie presque que toutes les créatures maléfiques ne sont pas forcément des démons, qu'il existe un nombre incroyable de races de créatures magiques... dont les vampires. L'idée que son interlocutrice fasse partie de cette catégorie, cependant, ne lui effleure même pas l'esprit. Bien évidemment, elle se méfie à l'évocation de la panthère, d'une méfiance légère dont elle veut bien se débarrasser pour laisser à l'inconnue le fameux bénéfice du doute. Mais c'est à son tour d'être désemparée quand elle cesse enfin son flot de paroles. Une main en suspens au-dessus des étagères, elle se fige légèrement, ballottée entre l'amusement de tant de franchise et le côté incongrue de la situation.
La demi-nymphe a du mal à retenir un léger rire face à l'explication de sa cliente. « Ce n'est pas non plus excessivement légal... » fait-elle remarquer. Elle n'est pas en train de la menacer, loin de là. Elle souligne juste la singularité du moment. « Et comment en arrive-t-on à se dire qu'on va adopter une panthère ? » ajoute-t-elle, tout en acquiesçant pour saisir un baume très efficace sur les petites plaies des félins. Et, à la réflexion, elle en prend deux, qu'elle tend à l'heureuse propriétaire du majestueux animal. « Si les plaies sont bénignes, ça devrait faire l'affaire. Ça marche bien, sur les chats, en tout cas... je ne peux pas garantir que ça ait la même efficacité sur les panthères, à moins que... » Elle se stoppe dans sa phrase, en faisant signe à la rousse de la suivre, son naturel revenant au galop alors qu'elle change de rayon pour prendre plusieurs sachets d'ingrédients purs. Dans un coin de la boutique, une petite table accueille volontiers les clients pour lesquels Alice prend le temps de faire des préparations sur mesure ; c'est là qu'elle guide son étrange cliente.
« Je ne vais pas me faire la police de la morale... Ce qui m'importe, c'est de vous donner quelque chose d'efficace pour Blanche-Neige... » Le nom la fait brièvement sourire, alors qu'elle s'installe, invitant la rousse à en faire de même face à elle. « Mais je ne suis pas vétérinaire. Et si ses blessures s'aggravent, légalité ou non, il va falloir l'emmener voir quelqu'un de compétant dans ce domaine. J'imagine que vous ne voulez pas qu'elle vous soit enlevée et je le comprends ; je serai dévastée si on m'enlevait mes animaux, ils sont des membres de la famille... Mais c'est exactement pour cette raison que je ferai tout pour leur bien-être et leur santé. »
Elle ne compte pas lui faire de leçon quelconque, espère même que ses mots ne sonnent pas de cette façon. Il est juste évident que les animaux comptent beaucoup aux yeux d'Alice, ça transpire dans ce qu'elle dit, dans l'inquiétude qu'elle manifeste à l'égard de la panthère. « Je vais reprendre la base de ce baume pour faire quelque chose de plus adapté à la morphologie d'une panthère. » explique-t-elle.
« L'herboristerie, pour répondre à votre question, consiste à utiliser les propriétés médicinales des plantes pour en faire des remèdes, des onguents, des baumes et toutes sortes de préparations alternatives à la médecine moderne. Le remède que la plupart des gens connaissent sans le savoir est le baume du tigre, par exemple. Je ne suis pas une grande fan des médicaments, alors que la nature permet à elle seule de venir à bout de la plupart des petits soucis du quotidien. » Elle est passionnée. Ça s'entend, à la façon dont elle débite ses paroles, sans vraiment réaliser à quel point elle parle. Ça se voit, rien qu'à la façon dont elle saisit les plantes entre ses doigts.
« Je vais vous montrer comment reproduire le baume. Vous aurez besoin de monarde écarlate séchées, les têtes, plus précisément. Il faudra aussi de la sauge et de l'huile essentielle de camphre de chine. C'est un baume assez simple, qui ne contient rien de nocif pour les félins. Je vous déconseille d'ailleurs d'acheter des onguents tout prêts sans en demander la composition, les panthères sont allergiques à un certain nombre d'huiles essentielles. Comme les chats. »
Elle adresse à la jeune femme un sourire lumineux, alors qu'elle lui prépare les ingrédients et un mortier, glissant le tout vers elle. « Si je me base sur les baumes que je conseille pour les chats... On va doubler les quantités et je pense qu'il faudra rajouter quelque chose d'autre... Ce qui nous fait... six têtes de monarde, 15 gouttes d'huile essentielle et un bâton de sauge entier ; il faut réduire la monarde et la sauge en poudre. Mais je vous laisse faire. C'est encore la meilleure façon de découvrir l'herboristerie. » Le moment se transforme presque en échange expérimental, ce qui ne manque pas d'amuser la demi-nymphe. Et, heure tardive ou non, Alice est heureuse de pouvoir transmettre un peu de sa passion à quelqu'un d'autre.
Dernière édition par Alice Martinez le Mar 28 Mai 2024 - 14:14, édité 1 fois
Olivia Hutchinson
Combats menés : 219
Essence magique : 192
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Couleur RP : #db4045
Age : 29 ans pour l'éternité
Occupations : Vendeuse d'art quand elle ne sert pas son roi.
Pouvoirs raciaux : Sens surdéveloppés, morsure, force surhumaine, immortalité, transformation en chauve-souris.
Pouvoirs personnels : -
POUVOIR 1 - MATÉRIALISATION
Niveau 1. En dessinant un objet, et dans la condition où elle lui donne assez de détails, elle peut le matérialiser devant elle.
POUVOIR 2 - ALTÉRER LA RÉALITÉ
Niveau 1 - conscience. Olivia prend conscience des évènements, des actions et réaction, ce qui lui permet de comprendre comment influencer la réalité et comment elle peut y interférer.
Niveau 2 - intervention. Son pouvoir est développer vers la possibilité de créer un objet dans la réalité afin d'interférer avec cette dernière et la modifier légèrement.
Pouvoir 3 • Influence
Niveaux précédents:
Niveau 2 - animaux > Un lien de confiance se créer facilement avec les animaux. Niveau 3 - dresseuse > Si Liv à un lien fort avec un animal elle peut commencer à lui insuffler des directives.
Niveau 4 - murmureuse > Elle peut ordonner à n'importe quel animal de suivre n'importe le quel de ses ordre tant que cela ne vas pas à l'encontre de la nature d'un animal (un écureuil ne peut pas voler, une biche ne peut pas attaquer un carnivore, ce genre de choses). Les gens (humain notamment, certaines créatures aussi) sont plus sensibles à son influence. Ceux avec un esprit fort lui résistent néanmoins encore très bien.
La main de la brune semble sE figer un instant au dessus des étagères face à ses confessions. Un instant, Liv craint d'en avoir trop dit. Mais en même temps qu'aurait t-elle pu dire de plus ou de différent ? Il fallait bien qu'elle expose la situation au mieux non ? Non pas qu'elle soit contre l'option de mentir, le mensonge est l'un des fondements même de sa nouvelle vie. Mais quelque chose l'avait poussée à faire confiance à cette étrange femme qui la guidait ici et là au milieu de sa boutique.
Mais non. La vendeuse ne semblait pas lui montrer d'hostilité ou exprimer des réprimandes ou menaces voilées. Au contraire elle lui semblait.. Amicale, amusée par la situation ce qui - il fallait bien le reconnaître, vexait un peu la rouquine - la brune semblait être surprise aussi un peu, plus étonnée des choses que réellement en train du juger et jauger les paroles d'Olivia. Cela eu pour effet de la détendre encore un peu plus. Même si elle restait sur ses gardes. Par méfiance de ses paroles, de ce lieu, de cette femme si douce de toutes ces choses qui détonnaient beaucoup de son univers habituel. Puis un petit rire difficilement retenu retenti légèrement à ses côtés, suivit d'une remarque qu'Olivia ne jugea pas menaçante, même si cela eu pour effet de la contrarier un peu. Oui bon bah c'est pas comme si elle n'était pas au courant. Alors que la gérante de l'étrange boutique venait se saisir de divers ingrédients, Olivia répondit à sa question, "Je... Quand on regarde dans ses yeux et qu'on y voit le reflet de son âme. Je ne pouvais pas me résoudre à la laisser là où elle était, sachant ce qui allait lui arriver si je le faisait." elle s'exprime d'un ton assez bas, comme si la confession de cela la gênais et d'ailleurs elle doute que son interlocutrice l'ai entendue.. Ou écoutée à voir comment elle semble absorbée par ces gestes. Puis soudainement, deux petits pots de baumes se retrouvent dans ses mains tandis que la femme face à elle enchaine sur l'explication du produit.
La jeune vampire est un peu perdue, il faut le dire, devant ce mélange déconcertant qu'est Alice. A la fois douce et énergique, calme dans son énergie et ce qu'elle dégage et pourtant se montrant emportée par l'élan de son activité comme un enfant le matin de noël, lorsqu'il déballe ses cadeaux et peut raconter à ses parents les merveilles qu'il va en faire. Ainsi, c'est un peu paumée, mais réellement intriguée par la situation et la brune que Liv la suit dans les rayons tandis que la gérante se saisie de diverses ingrédients qui sont bien inconnus à la rousse. Ce petit voyage se poursuit jusqu'à une table où la brune dépose les ingrédients qu'elle à récoltés durant le trajet. L'immortelle penche la tête sur le côté, un peu dubitative, n'ayant plus lâché un mot depuis un moment, laissant alors tout le loisir à la gérante de reprendre la discussion.. Légèrement unilatérale vu le manque de prolixité de la rouquine.
Tandis que qu'elle lui parle, la vendeuse s'installe, invitant Olivia à en faire de même et après un petit temps d'hésitation, elle s'exécute. Un peu maniérée Liv, dans son genre, qui prend le temps de bien installer sa robe sur la chaise, de se tenir droite, élégante. Une moue un peu agacée se peint sur le visage d'Olivia à l'idée d'aller voir un vétérinaire. Non pas qu'elle soit diamétralement opposée à l'idée, car elle le fera si besoin en ait, bien sûr, le bien de sa panthère passait avant tout le reste. Et elle avait potentiellement trouvé quelqu'un pour la soigner en toute discrétion.. Mais qui lui ferrait aussi débourser une belle somme d'argent quand, à côté, Liv cherchait à économiser pour pouvoir déplacer sa galerie dans un quartier moins.. Sauvage. Liv papillonne un instant des yeux lorsqu'elle réalise qu'elle à déconnecté un instant des paroles de son interlocutrice, le dernier mot qu'elle entend étant "santé", ce qui lui fait comprendre qu'il y a eu un petit trou entre celui-ci et "vétérinaire". Aussi la vampire se promet d'être plus attentive à la suite, reprenant contenance.
C'est très étonnant pour Olivia, de voir à quel point la brune est passionnée et versatile au sujet de son domaine. Elle même est plus contrôlée dans ses mots, même quand elle défend une œuvre devant un potentiel acheteur. Mais en même temps ça l'amuse de voir ça chez la vendeuse et cette fois, c'est sur le visage de la rouquine que se peint un sourire amusé. La situation commence à lui devenir plus plaisante, plus confortable, moins surréaliste aussi. "Vous avez l'air d'exercer un art passionnant et de beaucoup aimer ce que vous faites" lance Liv d'un ton gentil, beaucoup plus assuré que les autres fois où elle avait ouvert la bouche, tout en restant très douce comme si le moment pouvait toujours se briser à tout instant et qu'elle craignais de faire fuir l'étrange petite créature face à elle, qui prenait soin de lui expliquer gentiment et chaleureusement les choses.
"Pas d'onguents tout prêts, c'est noté." répond Liv, résumant de manière très brève les informations de la vendeuse. Pourtant elle avait tout écouté avec soin et retenu chaque élément, comme de précieuses informations capitales. Car c'est ce qu'elles représentaient d'une certaine façon, la santé de Blanche Neige en dépendant entièrement. Elle nota aussi dans un coin de sa tête que les chats non plus ne supportaient pas les huiles essentielles. Elle n'avait jamais eu de chat. Ni de chien. Ni de poisson rouge. Une plante carnivore une fois, mais son père l'avait tellement arrosée qu'elle en était morte. Bref. Pas d'animaux domestiques. La panthère était sa première compagnie animale. Mais sait-on jamais, si d'aventure lui prenait l'idée d'avoir un chat. Une idée qui lui semblait à elle mille fois plus incongrue que celle de posséder une panthère.
"Donc les huiles essentielles ne lui serons pas dangereuses à petite dose ?" interroge alors Olivia devant les directives de la gérante, prouvant son écoute et le fait qu'elle avait retenu les informations. Loin d'essayer de mettre la lumineuse femme face à elle en porte à faux, elle est sincèrement intéressée par le sujet quoique son malaise semble être revenu au galop tendis qu'elle se saisit du mortier qu'on lui tend. D'un geste un peu maladroit d'abord, elle saisit l'objet et commence à écraser les plantes, suivant les directives de la brune avec peu de certitudes face à ses gestes, néanmoins elle ne fait pas sa délicate et joue réellement le jeu, prenant petit à petit en main le mortier de manière plus naturelle. Quoiqu'elle ne le sera sans doute jamais autant que sa mentor du moment.
"Merci d'ailleurs... Vous savez, pour m'avoir laisser entrer dans la boutique malgré l'heure tardive et pour.. Tout ça a peu prêt" lança Liv, désignant la table de préparation en laçant le fameux 'tout ça'. A nouveau elle semble plus à l'aise, quoique à la recherche de ses mots, on sent que remercier les autres n'est pas dans son habitude. Ce n'est pas que la vampire manquait de politesse juste.. Habituellement dans la vie elle avait toujours du se battre et se démener pour obtenir ce qu'elle voulait, elle côtoyait de part son travaille certaines personnes moyennement recommandables et sa sœur, bien qu'elle l'aime de tout son cœur... Danica elle même ne lui offrait pas cette chaleur et cette bienveillance. Oui alors voilà, la rousse était peu habituée à tout ça, mais elle essayait de son montrer plus maître de la situation que cela, faisant presque ressortir une certaine arrogance dans sa façon de se mouvoir.
"J'imagine que vous ne devez pas avoir beaucoup de clients qui passent le pas de la porte à une heure aussi avancée de la nuit... Cela dit, la lumière était allumée et la porte ouverte." fit quand même remarquer Olivia, sans la moindre animosité non, elle semblait essayer de taquiner, de plaisanter. Taquiner, voilà un terrain qu'elle connaissait bien. C'était plus sa vrai nature déjà, même si elle semblait hésite à se dévoiler entièrement comme elle était ici. En même temps il valait peut-être mieux éviter compte tenu du fait qu'elle était une vampire...
Occupations : herboriste, elle co-gère le vilice herbalist's shop avec son ex-femme, un petit établissement niché dans l'une des ruelles de Telegraph Hill
Statut civil : célibataire, le coeur recommence pourtant à s'ouvrir ; l'adage disant que les opposés s'attirent n'a jamais été aussi vrai que lorsqu'elle sourit en pensant à lui
Parents : francesco martinez (sorcier, en vie) et amalia (nymphe, décédée)
Pouvoirs raciaux : sorcière : création de formules et de potions, médiumnité et localisation à l'aide d'un pendule et d'une carte nymphe : communication avec la faune et la flore, invisibilité, capacité à faire apparaître n'importe quelles plantes/fleurs
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Pouvoirs personnels : phytokinésie (niveau 3) : reconnaissance instinctive des plantes et de leurs propriétés + manipulation de la croissance des plantes + capacité à modifier la structure d'une plante pour la rendre plus grande que sa taille originelle
géokinésie (niveau 2) : capacité, grâce aux vibrations du sol, à percevoir la présence d'autrui dans un rayon de cinq kilomètres + capacité à modifier les propriétés de la terre pour la rendre plus dure ou plus molle
photokinésie (niveau 1) : capacité à créer de la lumière depuis la paume de ses mains, sous forme de faisceau lumineux doré, produisant donc une lumière vive et soudaine
Elle a entendu, si. Relevé, même, en tournant légèrement la tête vers la jeune femme. Les mots résonnent dans son esprit, ont tout leur sens aux oreilles de la demi-nymphe. Et un léger sourire vient se glisser sur ses lèvres alors même qu'elle continue à saisir ce dont elle a besoin. Elle ne peut s'empêcher de se dire que c'est une bonne raison. La seule raison valable pour vouloir adopter un animal. Chacun des siens sont des sauvetages, d'une façon ou d'une autre ; Alice n'a jamais payé pour posséder un compagnon.
À vrai dire, elle ne considère même pas ses animaux comme ses possessions, mais comme des compagnons de vie. Le fait de pouvoir parler avec eux est un avantage, bien sûr, lui offre la possibilité de véritablement les comprendre. Et de véritablement comprendre leurs besoins, également... Toujours est-il qu'elle comprend ce que la rousse veut dire. Alice a aussi l'impression qu'une partie de son âme se cache dans les yeux de Gaia, Freyja, Vidar et Pan. Qu'ils détiennent dans la leur une petite partie d'elle-même. Un lien qu'on ne peut défaire, même en le voulant. Quelque chose de trop fort pour être expliqué. La définition même de l'évidence, à ses yeux.
Alors, même si elle ne répond rien, une bouffée de sympathie la prend à l'égard de la jeune femme. Et, d'une certaine façon, les mots la rassurent.
Le tourbillon qu'est Alice se déverse en mots et en gestes, passionnée qu'elle est par l'herboristerie, toujours heureuse de pouvoir partager ses connaissances. Peut-être même un peu trop enjouée à l'idée de le faire, ne réalisant pas vraiment qu'elle perd un peu son interlocutrice en chemin. Elle ne pourrait pas vraiment lui en vouloir, la demi-nymphe a toujours eu cette faculté à dire ce qui lui passe par la tête, sans forcément prendre le temps de trier les informations. Une spontanéité verbale qui n'a pas toujours joué en sa faveur, alors que ses professeurs ne cessaient de noter à quel point elle pouvait être bavarde et dissipée en cours. Et son père riait toujours à ça, en lui disant qu'elle avait hérité ça de sa mère. Amalia aussi parlait beaucoup ; curieuse de tout, la nymphe avait cette faculté à partager ses pensées sans y réfléchir, spontanément. C'était probablement l'une des nombreuses raisons pour laquelle Francesco était tombé amoureux d'elle, d'ailleurs. Une des nombreuses raisons, également, pour laquelle il aimait sa fille de cet amour inconditionnel que peuvent avoir avoir parfois les pères. Elle ne songe qu'une seconde à ça, alors qu'elle se perd dans ses explications.
Et un vrai rire lui échappe enfin, éclaire un peu ses traits alors qu'elle acquiesce. « J'aime énormément mon métier, oui. » confirme-t-elle. « Les plantes sont tellement... fascinantes. Et utiles ! La nature est absolument incroyable. » ajoute-t-elle, comme une petite explication à son engouement. À vrai dire, il lui semble apprécier de plus en plus la présence de la rousse alors qu'elle baisse sa garde, qu'elle se laisse aller à partager avec elle un petit bout de son univers. Elle ne fait pas grand cas des manières de son interlocutrice, d'ailleurs. Elle se met juste à apprécier son énergie, sa curiosité timide, la concentration qu'elle semble mettre dans l'écoute de l'incroyable flot de mots de la brune.
« Il vaut mieux éviter. » confirme-t-elle à propos des onguents, son sourire de plus en plus solaire. « Il y a en de très bien, mais c'est toujours mieux de savoir leur composition exacte avant de les utiliser. » C'est ce qu'elle conseille à tous ses clients alors qu'elle-même prend toujours soin de faire un petit livret explicatif pour ses propres préparations, y détaillant les plantes utilisées, leurs propriétés et leur contre-indication. Même dans son métier, Alice ne cesse de penser aux autres et à leur bien-être, comme s'il s'agissait là d'une évidence. Elle se considère être dans un métier de soin, après tout.
Et elle ne se sent d'ailleurs pas mise en difficultés lorsqu'Olivia pose sa question. Elle se contente de secouer la tête tout en venant préparer les ingrédients à broyer. « Toutes les huiles essentielles ne sont pas néfastes pour les félins. Mais il faut retenir que toutes celles à base d'agrumes le sont potentiellement et parmi les plus couramment utilisées, il y a la menthe poivrée, le clou de girofle et... hm ! Le Tea Tree et l'amande ! » lui confie-t-elle finalement. « Attendez une seconde. » ajoute-t-elle tout en se levant pour aller rapidement jusqu'à son comptoir et y dénicher un petit livret spécialement conçu pour les propriétaires de chats. Et elle revient s'installer en le tendant à Olivia. « Vous avez ici toutes les huiles essentielles néfastes et bénéfiques pour les chats. Je pense que ça fonctionne également sur les panthères, elles ont la même constitution raciale. »
Alice ne s'attend pas vraiment à des remerciements alors qu'elle met elle-même la main à la pâte pour aider la jeune femme dans la conception de son baume. Elle n'attend jamais vraiment de remerciements pour partager ses connaissances, convaincue que chacun mérite de les détenir, que c'est dans l'ordre naturel des choses que de partager ce que l'on sait pour permettre à d'autres d'en profiter. Son sourire montre qu'elle est touchée alors qu'elle secoue doucement la tête. « Ce n'est rien, vraiment. » dit-elle, sincèrement.
Et la taquinerie prend, alors qu'Alice échappe un rire. « Je peux être un peu tête en l'air, j'avais oublié de fermer. » avoue-t-elle en riant encore un peu. « Mais vous avez bien fait d'entrer. Je fais ce que j'aime le plus ; parler d'herboristerie. Je pourrais en parler pendant des heures, mais je crois que je vous en ai fait une assez bonne démonstration. » plaisante-t-elle à son tour.
« Il y a un mouvement moins fatigant pour le poignet dans l'utilisation du mortier, je peux ? » dit-elle en désignant l'outil. D'ordinaire, elle se serait certainement permis de mettre sa main sur celle de sa cliente pour la guider, l'aider à imprimer le bon geste pour éviter une tendinite. Mais elle sent qu'Olivia est encore un peu mal à l'aise et elle ne veut pas la brusquer, encore moins s'imposer dans son espace vital. « Et je suis contente de partager ce moment avec vous. Je ne m'y attendais pas, généralement les gens respectent les horaires d'ouverture, même si la boutique parait ouverte... mais j'apprécie ce genre de surprises, qui cassent un peu la routine. Et j'apprécie les gens assez spontanés pour entrer dans une boutique à cette heure-ci. Ne le répétez pas, mais vous êtes la cliente la plus intéressante que j'ai eu depuis longtemps. Je veux dire... Votre façon de parler de votre lien avec votre animal, tout à l'heure ? Je crois que je me suis un peu retrouvée dans ce que vous avez dit. Et je crois sincèrement que Blanche Neige a de la chance de vous avoir. » Elle est totalement honnête dans ses mots, ne cherche pas à flatter Olivia d'une quelconque façon.
Alice n'est en réalité pas une très bonne vendeuse ; Victoria le lui a toujours dit. Elle a le cœur trop tendre pour penser aux bénéfices ou pour tenter de manipuler un quelconque acheteur. Au lieu de quoi, elle parle toujours avec le cœur, quitte à exposer sa propre vulnérabilité. Quitte, aussi, à ne pas toujours voir ce que cache la réalité. Elle est très loin de se douter qu'Olivia est une vampire. Loin d'imaginer qu'une âme capable de se lier si étroitement avec un animal puisse avoir quoi que ce soit de maléfique.
Dernière édition par Alice Martinez le Mar 28 Mai 2024 - 14:15, édité 1 fois
Olivia Hutchinson
Combats menés : 219
Essence magique : 192
Faceclaim : Madelaine Petsch ~ Cheekeyfire
DC : Surya Blake, Wyatt Halliwell & Lexie Spencer
Couleur RP : #db4045
Age : 29 ans pour l'éternité
Occupations : Vendeuse d'art quand elle ne sert pas son roi.
Pouvoirs raciaux : Sens surdéveloppés, morsure, force surhumaine, immortalité, transformation en chauve-souris.
Pouvoirs personnels : -
POUVOIR 1 - MATÉRIALISATION
Niveau 1. En dessinant un objet, et dans la condition où elle lui donne assez de détails, elle peut le matérialiser devant elle.
POUVOIR 2 - ALTÉRER LA RÉALITÉ
Niveau 1 - conscience. Olivia prend conscience des évènements, des actions et réaction, ce qui lui permet de comprendre comment influencer la réalité et comment elle peut y interférer.
Niveau 2 - intervention. Son pouvoir est développer vers la possibilité de créer un objet dans la réalité afin d'interférer avec cette dernière et la modifier légèrement.
Pouvoir 3 • Influence
Niveaux précédents:
Niveau 2 - animaux > Un lien de confiance se créer facilement avec les animaux. Niveau 3 - dresseuse > Si Liv à un lien fort avec un animal elle peut commencer à lui insuffler des directives.
Niveau 4 - murmureuse > Elle peut ordonner à n'importe quel animal de suivre n'importe le quel de ses ordre tant que cela ne vas pas à l'encontre de la nature d'un animal (un écureuil ne peut pas voler, une biche ne peut pas attaquer un carnivore, ce genre de choses). Les gens (humain notamment, certaines créatures aussi) sont plus sensibles à son influence. Ceux avec un esprit fort lui résistent néanmoins encore très bien.
Si Alice n'a jamais payé pour l'un de ses compagnons, ce n'est pas le cas de Liv, qui à dépenser une belle sommes même, pour s'assurer que Blanche Neige ne resterais pas dans la cage dans la quelle elle était enfermée. Elle avait du payer l'équivalent des paris posés sur la panthère, plus le désagrément occasion à la perte d'un combattant. Somme considérable, qu'elle avait payer sans hésitation pour sortir l'animal de là, et si elle en avait eu les moyens elle aurait aidés chacun de ses animaux. Mais quand bien même le principe la dégoutait la vie était ainsi faite. Seule Blanche Neige avait créer un lien avec elle, donc c'est la panthère qu'elle avait sauvée. Des regrets ? Aucuns. Pas de regrets pour ces pauvres bêtes laissées là-bas. Rien qui l'empêchait de dormir. Juste du dégout de la condition humaine. Cela dit, le lendemain la police avait reçu un appel anonyme pour dénoncer les combats clandestins... ce qu'il était advenus des animaux captifs en suivant, ça personne ne le savait.
Toujours est-il qu'elle avait sauvé Blanche Neige car elle avait vu quelque chose en elle qui la reflétait. Un lien s'était créer, inaperceptible, indestructible et ce malgré la difficulté de leur cohabitation parfois. Même si toutes deux apprenait petit à petit à connaître l'autre. La rousse ne ferrait pas machine arrière en tout cas, peut importe les tempêtes. Et bien que la brune ne lui ait pas répondu, elle avait cru voir dans son regard la compréhension. Elle avait été entendue, écoutée, comprise. Voilà quelque chose de surprenant. Qu'elle laissa bien vite de côté à vrai dire. Ne voulant pas réfléchir dessus. Mais c'est sûrement ce qui avait aidé à voir cette attitude plus détendue, plus prête à l'échange qu'Olivia montrait maintenant.
Un rire résonne dans la pièce, sincère. Un rire joyeux. Tient, voilà longtemps qu'elle n'avait pas entendu ce genre de rire. "Je n'avais jamais vue la nature sous cet angle.. Celui de la médecine. Pour moi une plante n'avait toujours eu pour utilité que sa beauté.." Confesse Liv, elle espère ne pas vexer son interlocutrice par ses mots. Mais c'est ainsi que les choses lui avaient toujours étés présentées oui. Les plantes sont jolies. Certaines sont de mauvaises herbes et d'autres mange des mouches. Mais rarement on lui avait dit 'la nature est fascinante' pourtant elle l'était oui, autant que cette étrange jeune femme face à elle. Fascinante, curieuse.
Ensuite, la rouquine hoche la tête. La composition exacte des éléments achetés... Elle les regardait pas vraiment. N'ayant pas d'allergies particulière ni même de restriction alimentaire ou quoi que ce soit d'autre, jamais elle n'avait porté le regard sur ce genre de choses. La jeune immortelle papillonne un instant des yeux devant l'énumération de la vendeuse. "Les plus courantes hein ?" lâche t-elle amusée, laissant bien entendre qu'elle même n'avait jamais eu vent de ce genre de remèdes. Bon il faut dire qu'elle avait toujours eu une santé de fer, et ses parents étaient pas trop au fait de la médecine alternative. Cela dit il y a quelques mois elle avait lu un article sur les bienfaits des plantes et les risques de certains médicaments. C'est pourquoi elle avait dit préférer les remèdes naturels, même sans rien y connaître.
Un petit livret informatif fini entre ses mains après que la brune se soit absentée quelques instants. "Je n'aurais jamais cru un jour tenir ce genre de livrets en main. Il y a beaucoup de choses que j'ignoraient à propos des animaux... Des chats... Et des plus gros chats. C'est une chance d'être tombée sur vous"" lâche la rousse après avoir lu le titre du livret. Il fallait en savoir des choses quand on a un animal. Soudain elle se sentait bien démunie. Non pas qu'elle baissait les bras, au contraire. Mais elle prenait petit à petit compte de la tâche qui lui incombait. Cela dit, elle était heureuse d'apprendre une partie de cela grâce à la brune, qui était très douce dans sa manière d'instruire. Même si Liv ne l'aurait jamais avoué à haute voix.
Rien ? Rien. Comment ça "ce n'est rien" ? Est-ce qu'elle se moque d'elle ? Est-ce une façon de faire passer le message "pas trop tôt" ? Non, venant de la vendeuse, elle en doutait. Mais comment pouvait elle dire que ce n'était rien alors ? Olivia était perplexe c'est sûr. Mais ne releva pas, trop bouche bée par cela pour savoir quoi y répondre en fait.
"Une chance pour moi et Blanche Neige que vous ayez oublié de la fermer cela dit" répond Liv sur un ton léger, ravie que la plaisanterie ait été bien reçue, aussi bien accueilli qu'elle dans la boutique finalement. "Oui, j'ai cru remarquer, mais ce n'est pas désagréable" répond Liv, baissant un peu le ton de sa voix pour la seconde partie de sa phrase, n'ayant pas l'habitude de ce genre d'échanges amicales. Enfin, plus depuis longtemps. C'était devenu étrange pour elle.
La rousse sera reconnaissante envers la gérante, de ne pas initier un contact physique. Si Olivia aime charmer, flirter, taquiner, profiter des plaisirs charnels, actuellement elle n'est pas assez à son aise pour aller jusque là avec la brune, trop respectueuse envers elle aussi, pas vraiment attirée par cette petit chose fragile non plus. Trop d'éléments qui auraient rendus le contact gênant pour Liv. Donc c'est une attention qui la touche, que la brune respecte ainsi son espace, sa gêne. Olivia observe le mouvement, attentive, écoutant les mots de la gérante qui lui font chaud au cœur.
"Oui, j'avoue ne pas avoir regardé les fameux horaires" confesse Olivia sur un ton un peu amusé, vu que le moment est à l'honnêteté. "J'ai été obnubilée par l'apparence peu commune du magasin, et être entrée sans y penser. En tout cas, j'espère que vous avez raison pour Blanche Neige, je souhaitais d'avantage être une chance pour elle qu'autre chose. Mais de façon assez égoïste, je veut la garder auprès de moi plutôt que la remettre à un zoo." par ses mots, elle ne cherche pas une forme d'absolution, c'est son choix, elle l'assumera ainsi que ses conséquences et saura revenir dessus si la vie de la panthère venait à être en danger. Mais elle aime bien parler avec la brune, et elle sent que cette dernière comprendra ce qu'elle veut dire, sans chercher à la juger. "En tout cas, vous êtes une commerçante inhabituelle, vous aussi, dans votre genre".
Liv ajoute ses mots en reprenant le mortier pour tenter le mouvement par elle même, prenant soin de l'appliquer après l'avoir bien observer. Si le geste est bon, il manque peut-être un peu de vigueur, cette dernière ayant été troquée contre l'attention de reproduire le bon mouvement. Oubliant sur le moment qu'elle est censé être une vampire dangereuse, qui rentrait au repère pour retrouver sa reine. Oubliant même la méfiance qu'elle avait envers la vendeuse. Sûrement par refus de voir l'instant se briser avec toutes les règles des camps bien et mal. Parce que c'était amusant quelque part d'apprendre l'herboristerie auprès de cette étrange brune. Étrange, mais rafraichissante.
Occupations : herboriste, elle co-gère le vilice herbalist's shop avec son ex-femme, un petit établissement niché dans l'une des ruelles de Telegraph Hill
Statut civil : célibataire, le coeur recommence pourtant à s'ouvrir ; l'adage disant que les opposés s'attirent n'a jamais été aussi vrai que lorsqu'elle sourit en pensant à lui
Parents : francesco martinez (sorcier, en vie) et amalia (nymphe, décédée)
Pouvoirs raciaux : sorcière : création de formules et de potions, médiumnité et localisation à l'aide d'un pendule et d'une carte nymphe : communication avec la faune et la flore, invisibilité, capacité à faire apparaître n'importe quelles plantes/fleurs
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Pouvoirs personnels : phytokinésie (niveau 3) : reconnaissance instinctive des plantes et de leurs propriétés + manipulation de la croissance des plantes + capacité à modifier la structure d'une plante pour la rendre plus grande que sa taille originelle
géokinésie (niveau 2) : capacité, grâce aux vibrations du sol, à percevoir la présence d'autrui dans un rayon de cinq kilomètres + capacité à modifier les propriétés de la terre pour la rendre plus dure ou plus molle
photokinésie (niveau 1) : capacité à créer de la lumière depuis la paume de ses mains, sous forme de faisceau lumineux doré, produisant donc une lumière vive et soudaine
« Beaucoup de personnes ne voient les plantes que comme quelque chose d'esthétique, en réalité. Je trouve presque ça dommage. » Loin d'être vexée, la brune apprécie de pouvoir partager tout ce qui fait la réelle beauté de la nature. Sa richesse. Parfois, elle se demande si elle aurait été si proche de la nature sans ses origines maternelles. Si elle aurait autant pris le temps de s'intéresser aux plantes si les toucher ne lui révélait pas leurs propriétés. Elle aimait ce pouvoir. Totalement passif, sans réelle utilité au combat, mais d'une richesse que la demi-nymphe n'aurait troqué pour rien au monde. C'était probablement ce qui lui permettait d'être plus douée en soins qu'en affrontement. Une réalité qui collait avec sa nature douce et patiente, profondément altruiste – quitte à en devenir clairement naïve. Mais sûrement aurait-elle suivi le même chemin même sans sa relation privilégiée à la faune et la flore. Son père lui avait lui aussi transmis cette passion et elle lui en était chaque jour reconnaissante. Depuis des décennies, les Martinez tiraient leurs pouvoirs de cette communion avec la nature, les rapprochant bien plus des nymphes que des sorciers. Et la brune n'aurait pas été étonnée que d'autres nymphes se soient cachées dans sa lignée paternelle, faisant de la rencontre entre sa mère et son père une sorte de destinée plus qu'une heureuse coïncidence. « L'herboristerie existe depuis des centaines et des centaines d'années. Ça existait bien avant la médecine, à vrai dire. Quand les hommes ont compris que les plantes pouvaient guérir, ils ont commencé à s'en servir. J'ai des recettes qui datent du Moyen-Âge et dont la composition a très peu évoluée ; d'une certaine façon, nos ancêtres étaient plus doués que nous avec les herbes médicinales. Plus connectés à la nature, certainement. »
Elle se surprend à trouver plutôt facile de discuter avec cette étrange cliente. Quelque chose est passé, entre elles, une curiosité réciproque. Alice aurait pu en savourer toute l'ironie si elle avait conscience de la nature vampirique de la jeune femme avec laquelle elle partageait ce moment. Mais la rencontre dépassait bien le conflit entre le bien et le mal, à cet instant. C'était un véritable échange, un véritable moment où elles n'étaient plus qu'Alice et Olivia, sans que le reste n'ait besoin de véritablement compter. Les rencontres comme celles-ci ont toujours plu à la demi-nymphe. D'une profonde sociabilité, elle avait toujours été capable de s'intéresser à l'autre avec sincérité, de laisser l'autre entrer dans sa bulle et l'enrichir. Elle voit les rencontres de cette façon ; des enrichissements. Des apprentissages, aussi, constants. Chaque personne a quelque chose à apporter au monde, elle en est intimement convaincue. D'une certaine façon, elle pense que les démons ont aussi des choses à offrir, qu'ils refusent juste de le voir. Qu'ils se complaisent dans un égoïsme qui cause nécessairement leur perte. Et elle trouve ça triste. Convaincue qu'on ne vit bien qu'avec les autres, la solitude des êtres démoniaques lui a toujours un peu serré le cœur. L'individualisme est une notion qu'elle n'a jamais réellement compris et qu'elle ne comprendra certainement jamais car, finalement, c'est bien dans l'alliance que l'on peut puiser ses forces. À ses yeux, c'est lorsque l'on commence à s'ouvrir aux autres qu'on évolue réellement, qu'on peut toucher du doigt sa véritable force.
Alice rit légèrement, tout en acquiesçant. « Et encore, je vous épargne toute la paperasse sur les comportements des félins et la façon de comprendre leur langage corporel. » plaisante-t-elle. Il est facile de sentir que les animaux occupent une place particulièrement importante dans sa vie. Et les poils qui restent obstinément accrochés à ses vêtements témoignent bien du fait qu'elle ne vit pas seule et que ses animaux ont cette tendance à la prendre pour un coussin géant. « Mais aucun livret ne vaut l'instinct que l'on peut avoir quand il s'agit de ses propres compagnons. La théorie, c'est important. Mais chaque animal est différent et a son propre caractère. C'est surtout ça qu'il faut respecter. » livre-t-elle. Elle n'a encore rien trouvé de plus apaisant que de sentir ses chats ronronner paisiblement sur son ventre, ni d'aussi beau que de voir son chien remuer la queue avec enthousiasme. Les animaux sont sincères, ne déçoivent jamais, gardent toujours le même comportement ; c'est aussi ce qu'elle aime. Ils sont entiers, ne se demandent pas ce que l'on va penser d'eux. Ils vivent, simplement, loin des préoccupations humaines qui poussent autant à l'introspection. Dans le fond de leurs yeux, il est facile de voir l'essence même de leur âme. Les plantes ont cette même simplicité, à vrai dire. « Je suis ravie de ne pas vous assommer avec tout ça, alors. » répond finalement la brune face à la confidence de la rousse. Heureuse que cette dernière ne la trouve pas barbante avec toutes ses explications sur les plantes.
« Je voulais transformer ce magasin en clairière au cœur de la ville. Je crois que je m'en suis plutôt bien sortie. » dit-elle d'un ton léger, une pointe de fierté teintant sa voix, tandis qu'Olivia lui confie qu'elle a été assez intriguée par le magasin pour se décider à y entrer. Elle n'a pas fait seule, bien sûr, mais la vision qu'elle avait de son herboristerie a été plus que respectée. Le sujet de Blanche-Neige n'est jamais très loin dans leur conversation et la brune acquiesce doucement aux mots de son interlocutrice. Si elle ne comprend toujours pas l'égoïsme, Alice peut comprendre ce besoin de garder son animal près de soi, cette envie de lui donner une chance et cette volonté de le rendre heureux. « Je crois que le plus important, c'est de vouloir qu'elle soit heureuse. Et de se donner les moyens que ça soit le cas. Le reste, ce sont des formalités... Et rien ne garantirait que Blanche-Neige soit plus heureuse dans un zoo qu'auprès de quelqu'un qui veut réellement s'en occuper. » Même si Alice a cette tendance à suivre les règles et les lois, ce n'est définitivement pas elle qui jugera quelqu'un qui a ce genre de discours. Son ton est sincère, excepte de jugements hâtifs. Jusque là, la rousse lui a montré qu'elle se souciait réellement de son animal, après tout. Et, il ne faut pas mentir, avec ce qu'Alice voit tous les jours au niveau magique, le fait que quelqu'un puisse posséder une panthère ne sort probablement pas tant que ça de la norme. Après tout, elle-même est en colocation avec un Dieu ; une situation tout aussi surprenante qui, pourtant, fonctionne jusque là très bien.
Les mots d'Olivia font taire les pensées d'Alice, lui arrachent un magnifique sourire. « Je le prends comme un compliment. » affirme-t-elle. « Merci. » Ça ne la dérange pas le moins du monde d'être qualifiée d'inhabituelle. À vrai dire, c'est même ce qu'elle voulait en ouvrant Vilice ; ne pas être qu'une commerçante, ouvrir sa porte, accueillir ses clients comme de vieux amis. Elle a toujours voulu que chacun puisse se sentir chez soi, ici. Qu'ils se sentent privilégiés et en paix, au moins l'espace de quelques instants. Faire du chiffre est secondaire et elle n'a pas à se plaindre ; la boutique a fini par se faire un nom, a su fidéliser sa clientèle. Alice a fini par devenir amie avec la plupart de ceux qui poussent régulièrement la porte de l'herboristerie. Une confidente, pour certains, qui gardent leurs secrets avec autant de ferveur que si elle était soumise au secret professionnel.
Elle observe le mouvement de poignet de sa cliente, sans être trop insistante. Olivia s'en sort très bien pour une première fois et les plantes finissent par n'être plus qu'une fine poudre ; exactement l'effet recherché. Elle la laisse prendre son temps, sans intervenir. Se pare juste d'un léger sourire lorsqu'elle juge le résultat parfait. « Et maintenant qu'on a cette poudre, il faut la transformer en baume. » glisse-t-elle, visiblement amusée par le processus. Malgré les années, Alice ne se lasse pas de préparer ces pommades. « On va déjà mettre à l'abri notre petite préparation. » dit-elle, en tendant à Olivia une fiole assez large et un entonnoir. « Et on va passer à mon moment préféré. » Difficile de manquer la plaque à induction jusque là inutilisée, installée sur ce large plan de travail, tandis qu'Alice ouvre un placard situé en dessous duquel elle sort une casserole et un large pot sans étiquette. « L'un des plus grands secrets des baumes cicatrisants ! » annonce-t-elle, le visage lumineux, comme si faire un baume était la chose la plus extraordinaire du monde. Et c'est le cas, pour elle. Elle en a pourtant confectionné des centaines, mais semble redécouvrir chaque fois le plaisir de faire fondre l'huile de coco au bain marie. Et elle prépare d'ailleurs le tout, avant de tendre une grosse cuillère et le pot à Olivia. « C'est de l'huile de coco. On va en extraire une dose généreuse pour la faire fondre et y incorporer tranquillement de la cire d'abeille puis nos plantes. C'est là que tout se joue. » Elle est lumineuse, Alice. Encore plus à cet instant. Presque une enfant alors que la confection du baume touche presque à sa fin.
« Cette étape est ma préférée car c'est elle qui détermine l'odeur du baume et sa consistance, c'est toujours un peu différent à chaque préparation. J'aime bien découvrir à chaque fois le résultat. Et j'aime beaucoup m'attarder un peu sur l'odeur de l'huile de coco, c'est un apaisant naturel pour les nerfs. » Elle a un large sourire alors que mijote la concoction. Définitivement heureuse de partager ça avec quelqu'un, oubliant jusqu'à l'heure tardive et la présence des potions dans ses poches. Elle savoure juste chaque seconde de cet instant.
hors-jeu:
Je me suis emballée sur la taille de mon post, par contre, pardon
Olivia Hutchinson
Combats menés : 219
Essence magique : 192
Faceclaim : Madelaine Petsch ~ Cheekeyfire
DC : Surya Blake, Wyatt Halliwell & Lexie Spencer
Couleur RP : #db4045
Age : 29 ans pour l'éternité
Occupations : Vendeuse d'art quand elle ne sert pas son roi.
Pouvoirs raciaux : Sens surdéveloppés, morsure, force surhumaine, immortalité, transformation en chauve-souris.
Pouvoirs personnels : -
POUVOIR 1 - MATÉRIALISATION
Niveau 1. En dessinant un objet, et dans la condition où elle lui donne assez de détails, elle peut le matérialiser devant elle.
POUVOIR 2 - ALTÉRER LA RÉALITÉ
Niveau 1 - conscience. Olivia prend conscience des évènements, des actions et réaction, ce qui lui permet de comprendre comment influencer la réalité et comment elle peut y interférer.
Niveau 2 - intervention. Son pouvoir est développer vers la possibilité de créer un objet dans la réalité afin d'interférer avec cette dernière et la modifier légèrement.
Pouvoir 3 • Influence
Niveaux précédents:
Niveau 2 - animaux > Un lien de confiance se créer facilement avec les animaux. Niveau 3 - dresseuse > Si Liv à un lien fort avec un animal elle peut commencer à lui insuffler des directives.
Niveau 4 - murmureuse > Elle peut ordonner à n'importe quel animal de suivre n'importe le quel de ses ordre tant que cela ne vas pas à l'encontre de la nature d'un animal (un écureuil ne peut pas voler, une biche ne peut pas attaquer un carnivore, ce genre de choses). Les gens (humain notamment, certaines créatures aussi) sont plus sensibles à son influence. Ceux avec un esprit fort lui résistent néanmoins encore très bien.
Olivia hoche légèrement la tête, comprenant ce que la vendeuse entend par "dommage". Le rousse en effet découvrait ce soir - du moins découvrait réellement - pour la première fois une autre facette de la nature, et cette dernière semblait en effet cacher quelque chose de plus passionnant encore que sa simple beauté. Ou son étrange résilience - car Liv s'était toujours dit cela à propos de la nature, à voir comment elle pouvait continuer de prospérer dans une ville polluée telle que San Francisco. Cela dit, elle doutait qu'elle s'y serais réellement intéressée, si quelqu'un de moins pétillant qu'Alice avait essayer de l'y initier. Se connaissant, elle serais sûrement partit en trouvant cela idiot. Mais pas là, ce qui rendait la situation encore plus étrange qu'elle ne l'était déjà. Olivia ne comprenait pas trop l'instant qui se créait entre elles, loin de le détester il était juste déstabilisant de se dire qu'elle était juste une cliente tardive venue par curiosité et pour sa panthère.
"J'imagine qu'ils en avaient plus besoin que nous aussi. La connexion se fait plus facilement quand il y à la nécessité. Nous avons la technologie aujourd'hui, je suppose que c'est normal qu'on en est oubliée la nature." Répond Liv un peu pensive tendis que ses mains effectuent toujours le geste montré par la gérante. Ses paroles faisant un peu écho à leur situation actuelle, à son goût, semblait être sa réponse à elle du partage entre ses deux femmes, agréable mais surréaliste. L'échange entre les deux femmes naissait t-il réellement d'une nécessité ? Danica lui aurait sûrement fait tout un sermon sur le fait qu'un vampire "ne fricote pas avec les humains" et sur le fait que "il faut les manger, sans les laisser en vie". Raison pour la qu'elle elle ne partagerais pas cette rencontre avec sa grande sœur adoré. Parce qu'il serait dommage de voir mourir celle qui partageait cet échange non ? Parce que Liv, les échanges amicaux de ce genre, elle n'y était pas tant habituée, sa vie ayant souvent été rythmée par une compétition avec les autres. Ce n'était bien sûr par la première fois qu'elle s'ouvrait si librement à quelqu'un.. Mais dans le cas présent ce quelqu'un était une parfaite inconnue.
Le rire de la vendeuse vint emplir la pièce, c'est agréable d'entendre un rire, si sincère, si communicatif, il tire le sourire d'Olivia. Plus maîtrisée de par son éducation elle avait peu habitude de rire avec tant de sincérité devant des inconnus. Un instant, la rousse papillonne des yeux devant les informations complémentaires qui pouvaient bien exister sur les félins. C'est compliqué un chat. Elle aurait du prendre un escargot. "Comprendre leur langage corporel ? Oui.. C'est vrai que Blanche Neige semble montrer comme nous certains gestes dans certaines situations..." Elle se surprend elle même à utiliser le terme "comme nous", jusque là elle n'avait jamais réfléchit autant sur les animaux, sur leur mode de fonctionnement on lui avait dit "l'homme est supérieur aux animaux" elle avait dit d'accord et était passé à autre chose. Mais l'arrivée de la panthère dans sa vie apportait de nouvelles dimensions à ses connaissances maigres sur la faune et... La flore du coup. Les quelques mots ajoutés par Alice en suivant lui confirmes cette pensée, animaux ou humains, finalement on à tous nos différences. "J'imagine que vous avez vous même de nombreux animaux. Je n'aurais pas pensé aux comportements différents... Mais c'est vrai que cela paraît évident, avec du recul." Assez étonnamment, devant la femme face à elle, Olivia n'a pas honte ou peur de dire qu'elle ignorais quelque chose. Ce qui, d'ordinaire, avec son côté compétitif, arrivait peu. "Non, loin de là.. En fait cela faisait même longtemps que je n'avais pas discuté aussi simplement avec quelqu'un, c'est agréable." Liv n'a même plus l'impression de faire un aveu avec ses mots, elle discute c'est tout, dit les choses comme elles viennent, même si ça pourrait paraître idiot, elle ne s'en soucie pas. Par dans cet échange, pas avec la brune. Ainsi, qu'Alice lui livre sa passion à cœur ouvert, elle aimait bien. Même si le flot d'informations lui échapperait sûrement en grande partie le lendemain.
"Oui, en effet. Et l'odeur entêtante des plantes nous surprend d'assez loin aussi. C'est agréable.. Etrange, très étrange mais agréable." Puis finalement, on est à San Francisco, l'étrange, c'est normal, pense t-elle se disant quand même que depuis son arrivée dans cette ville elle avait trouvé le moyen de partager une nuit intime avec un être de lumière, de devenir une vampire maléfique, d'adopter une panthère, de recruter une cliente qu'elle soupçonne d'être une sorcière en réalité. Sommes toutes un magasin/jardin en plein centre-ville c'est normal au milieu de tout ça non ? Les mots de la brune sur la panthère la rendent un peu pensive. C'est vrai qu'elle n'avait pas vu les choses sous cet angle. Elle se savait un peu égoïste de vouloir la garder près d'elle, mais elle assumait parfaitement cet état de fait parce qu'au fond, Olivia avait la ferme conviction que personne ne s'en occuperait mieux qu'elle. Mais cela faisait tout drôle, de l'entendre de la bouche de quelqu'un autre. "Entendre ces mots est assez rassurant je doit dire. Surtout venant d'une personne qui aime tant les animaux." Car en effet, cela se voyait et se sentait qu'Alice vivait et aimait prudemment le monde animal autant que végétal. Ainsi, la rouquine pouvait en conclure que la gérante ne lui mentirais jamais sur un sujet qui lui tenait autant à cœur. Aussi, cela la rassurait de se dire que si la vendeuse partageait cet avis, c'est qu'il y avait peu de chances qu'elle la dénonce.
Olivia ressort de ses pensées lorsque la vendeuse reprend de plus belle. Elle semble réellement apprécier ces quelques mots, réellement les prendre comme un compliment. La rousse en est touchée. Cela lui fait plaisir de voir que ses mots n'ont pas été mal reçus, au contraire. Et le sourire de la vendeuse les valaient bien. Elle semble si vrai Alice, sans artifice humain qu'Olivia à elle tendance à beaucoup utiliser. C'est étrange pour elle de constater cela. Un petit silence revient, sans être oppressant il est agréable, durant le quel Liv constate l'effet du mouvement qu'elle répétait depuis un moment maintenant. D'ailleurs le sourire de la vendeuse lui confirme sa pensée : le résultat recherché est apparut. Satisfaite de cela, Liv secoue légèrement les épaules de droite à gauche, petit geste inconscient qu'elle effectue à chaque fois qu'elle se sent victorieuse et heureuse de l'être. Puis elle relève le regard vers la vendeuse qui lui donne les directives suivantes. D'abord avec des yeux ronds, elle voyait peu comme cette poudre allait devenir un baume, mais le processus la rendait curieuse. Etonnamment il semblait aussi beaucoup amuser la brune. "Oh.. D'accord." Lance Liv lorsqu'une fiole et un entonnoir lui sont tendus avec pour directive de protéger les plantes. Gestes un peu maladroits, qui montre que c'est sa première fois, elle n'en reste pas moins très soigneuse de peur de perdre la moindre miette et glisse le tout dans la petite fiole avec une certaine satisfaction.
"Votre moment préféré consiste à cuisiner ?" Ces quelques mots sont dit sur le ton de la plaisanterie quoiqu'ils reflètent réellement le côté néophyte de la jeune vampire face à l'herboristerie. Elle n'en reste pas moins attentive aux directives de la brune, la joie de cette dernière étant assez communicative pour capter toute l'attention de la rousse. « L'un des plus grands secrets des baumes cicatrisants ! » Annonce la gérante, ce qui laisse Olivia dans le perplexité, penchant légèrement la tête sur le côté devant le pot non étiqueté alors que la brune semble réellement emballée par tout ce qu'il se passe et continue de donner ses directives avec énergie et joie alors même que l'heure tardive aurait certainement du la faire sombrer dans le sommeil depuis longtemps. Cela amuse Olivia, qui sourit en se saisissant du pot et de la cuillère, se laissant sans aucun doute prendre au jeu elle aussi, même si ses gestes hésitants traduisent toujours une certaine retenue à tout ceci.
"Je n'aurais jamais cru tant de nuances dans un simple baume." Remarque Olivia en ouvrant le pot d'huile de coco, elle penche légèrement le nez au dessus pour en sentir l'odeur. C'est vrai que ça sent bon. Elle recule bien vite de peur qu'on lui reproche l'impolitesse de son geste avant de prendre la cuillère pour la plonger dans le pot. "Je ne sais pas trop, généreuse correspond à qu'elle dose au juste ?" Olivia avait toujours été nulle en cuisine. Par conséquent, les recettes utilisant les termes "soupçon" "pincée" "belle dose" "environ" l'avaient toujours beaucoup contrariée parce que ce n'était pas assez précis pour quelqu'un qui galérait déjà beaucoup dans le domaine. Ainsi elle sortit une cuillère bien bombée en se demandant si ce n'était pas déjà trop, ou à l'inverse loin d'être assez. Pendant ce temps, Alice s'affère à la préparation, Olivia l'observe avec attention. "Vous semblez si à l'aise quand vous le faites" remarque t-elle à haute voix. La rouquine aussi semble oublier petit à petit l'heure ou même sa nature de vampire, emportée par le moment. Lui même cessant de devenir étrange. Oui petit à petit les choses lui semblent de plus en plus naturelles. Sûrement aidé par cette femme en face, qui semble se comporter d'une façon si familière avec les autres qu'ils finissent pas en oublier leur gêne. Tant et si bien qu'elle ne remarque même pas la courte sonnerie de son téléphone qui lui annonce un message. Ce qui lui ressemble peu mais qui prouve qu'elle accorde toute son attention à la gérante et ce qui lui est expliqué. Prête à mettre la cuillère de coco dans la casserole dès que la vendeuse lui donneras l'approbation de la quantité et du moment opportun.