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 Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)

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Masaru Takeda
Masaru Takeda
Combats menés : 93
Essence magique : 173
Faceclaim : Takeru Satō
Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) Takeru-Satoh-facts-1
Age : 150 ans réels, 35 ans d'apparence
Occupations : Tueur à gages
Statut civil : Eternel célibataire
Parents : Une phoenix et un démon
Nom mystique : Maze
Camp : Neutre
Espèce : Hybride démon/phoenix

Pouvoirs raciaux : Téléportation, boules d'énergie, immortalité, force, reconstitution
Pouvoirs personnels : Psychométrie (peut percevoir le passé attaché à un objet ou un lieu) + création d'illusions intermédiaires

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MessageSujet: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyDim 5 Mai 2024 - 0:39




1h du matin. Masaru avait eu une rude journée et n’aspirait désormais plus qu’à savourer quelques heures d’un repos bien mérité. Couvert d’hématomes suite à une confrontation musclée, dont il était néanmoins sorti vainqueur, il avançait péniblement jusqu’à son hôtel lorsque des bruits de lutte avaient attiré son attention.

Il ne s’agissait pas d’assaillants potentiels qui pourraient chercher à lui nuire, mais de deux chiens errants, qui avaient pris en chasse un pauvre félin qui n’en menait pas large.

L’un des molosses avait eu le temps de refermer sa gueule puissante sur son dos avant que la présence du phœnix l’amène à prendre la fuite avec son compagnon, ce qui avait laissé présager le pire à ce dernier quant à sa survie.

Concerné, il s’était rapproché de la petite masse sombre qui gisait sur le sol et esquissé un petit sourire lorsqu’elle avait feulé au moment où il avait tendu la main dans sa direction pour s’enquérir de son état.

Comme ceux de son espèce, les chats étaient des créatures indépendantes, fières et résistantes, ce pourquoi il leur avait toujours voué une certaine affection.

- Je sais comment tu te sens, mais il va falloir me faire confiance si tu tiens à recevoir de l’aide.

Les doigts qu’il avait à nouveau tenté de glisser sous le ventre de l’animal avaient promptement finis dans sa gueule, puis labourés par les griffes acérées de ses pattes arrières.

... OK... Ne jamais baisser sa garde trop rapidement. Très bien, je vais te laisser quelques minutes pour réfléchir.

Désireux de rassurer la bête, il avait fait quelques pas en arrière et s’était accroupi pour qu’elle s’accoutume à sa présence.

- Contrairement à certaines idées reçues, je n’ai jamais mangé aucun chat, tu sais ?

Il s’était interrompu durant quelques secondes pour être certain qu’il n’y avait aucun témoin à la scène avant de reprendre, à voix basse :

- Ta blessure n’a pas l’air si profonde. Quelques jours de repos et tu seras de nouveau sur pieds. Tu es une dure à cuire, non ?

Au bout de quelques minutes, la queue de la petite panthère avait cessé de fendre nerveusement l’air et elle avait rendu les armes, ce qui lui avait permis de la soulever du sol avec une délicatesse qui tranchait avec ses activités habituelles.

Une fois arrivé dans la chambre qu’il louait depuis la veille, il s’était débarrassé de son manteau et il s’était attelé à désinfecter la plaie du matou, puis à y apposer un bandage de fortune pour éviter tout léchage excessif.

Cela lui avait coûté de nouvelles griffures mais le jeu en valait la chandelle car, après être restée prostrée sous un meuble pendant de longues minutes, le félin avait fini par s’endormir, ce qui était un premier pas vers sa rémission.

Epuisé, Masaru avait rapidement sombré dans les bras de Morphée une fois les soins accomplis. Il était convaincu que l’équilibre était indispensable en toute chose aussi, il avait tiré une certaine satisfaction à guérir plutôt qu'à occire, pour une fois…

En se réveillant, quelques heures plus tard, il avait pu constater que le chat avait quitté sa cachette pour se rapprocher légèrement de son lit. C’était un bon début.

Quelques jours avaient filé. Lorsqu’il était présent, le japonais partageait ses repas avec sa petite patiente et la gratifiait de longues sessions de caresses qui leur faisaient du bien à tous les deux. Il ne le verbaliserait jamais, mais la solitude était parfois pesante et être couché contre un petit être chaud et câlin était plutôt plaisant.

En entrant en contact avec sa nuque pour la première fois, il avait perçu quelques informations à son sujet grâce à son don de psychométrie, via sa puce électronique. Son prénom, Gaïa, mais aussi le visage de sa maîtresse, une brune d’une trentaine d’années probablement issue de l’immigration Sud-Américaine.

Lorsque des affiches de recherche avaient commencé à apparaître dans les rues, à proximité de l’endroit où il l’avait trouvée, il avait donc immédiatement fait le lien. La convalescence de la bête était en train de se terminer et, même si elle n’avait pas eu de foyer, il n’aurait pas pu se permettre de la garder indéfiniment. Sa vie était bien trop instable pour cela.

Un après-midi, il l’avait donc installée dans un sac en laissant légèrement dépasser sa tête pour qu’elle ait de l’air et avait pris la direction de l’adresse indiquée. Peu intéressé par la récompense, étant habitué à des primes plus conséquentes, il avait l’intention de la relâcher dans son jardin ou, du moins, aux alentours immédiats de son lieu d’habitation mais les choses ne s’étaient pas déroulées comme il l’avait prévu…

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Alice Martinez
Alice Martinez
Combats menés : 300
Essence magique : 149
Faceclaim : Sofia Carson ((c)alune)
DC : Elijah Winston & Irene Reyes
THEME SONG

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Age : trente ans (née le 15 juin 1993)
Occupations : herboriste, elle co-gère le vilice herbalist's shop avec son ex-femme, un petit établissement niché dans l'une des ruelles de Telegraph Hill
Statut civil : célibataire, son cœur s'est brisé lorsque sa signature a scellé son divorce
Parents : francesco martinez (sorcier, en vie) et amalia (nymphe, décédée)
Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) Tumblr_p2bd9wsc4p1rhyo5oo1_500

RELATIONS:


Camp : bénéfique
Espèce : hybride sorcière/nymphe

Pouvoirs raciaux : sorcière : création de formules et de potions, médiumnité et localisation à l'aide d'un pendule et d'une carte
nymphe : communication avec la faune et la flore, invisibilité, capacité à faire apparaître n'importe quelles plantes/fleurs
.
Pouvoirs personnels : phytokinésie (niveau 3) : reconnaissance instinctive des plantes et de leurs propriétés + manipulation de la croissance des plantes + capacité à modifier la structure d'une plante pour la rendre plus grande que sa taille originelle

géokinésie (niveau 2) : capacité, grâce aux vibrations du sol, à percevoir la présence d'autrui dans un rayon de cinq kilomètres + capacité à modifier les propriétés de la terre pour la rendre plus dure ou plus molle
RP EN COURS - (8/8)

S01-E01 + Briar + Masaru + Nathaniel + Lysander + Cyran + Olivia + Borée

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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyDim 5 Mai 2024 - 14:20


Le phœnix, le chat et la nymphe


Gaia a toujours été particulièrement indépendante, bien plus que les deux autres chats d'Alice. Elle a ce caractère presque typique des chats d'extérieur, à vouloir sortir tout le temps, faire les quatre cents coups sans se soucier du lendemain. Alice l'avait toujours aimée pour ça. Pour ce côté indépendant qui, pourtant, s'effaçait quand elle venait se pelotonner contre elle le soir, réclamant paresseusement quelques caresses que la nymphe lui donnait avec plaisir. Jusqu'à ce qu'elle décide que c'en était assez, sur un coup de tête, en quittant le canapé d'un pas souple après avoir remercié Alice de l'attention apportée.

De tous ses pouvoirs, c'était bien cette capacité à communiquer avec les animaux qu'elle aimait le plus. Ce privilège, de pouvoir comprendre les ronronnements et les miaulements, d'être en capacité de se faire comprendre en retour ; ça lui avait évité bien des griffures et des situations inconfortables avec ses chats. Particulièrement avec Gaia, malgré la relation fusionnelle qu'elles ont toujours su avoir. Alice n'a jamais eu d'animal favori, les aimant tous inconditionnellement... mais force est de constater que Gaia a toujours eu ce petit quelque chose en plus aux yeux de la brune. Quelque chose d'inexplicable, comme un lien d'âme que peu de choses peuvent briser.

Pourtant, elle ne s'était pas inquiétée de ne pas la voir revenir, le premier soir. Il arrivait régulièrement que la petite chatte noire décide de vadrouiller toute la nuit en rentrant de ses escapades avec quelques marques de lutte et une profonde envie de dormir pendant des jours. Gaia a toujours aimé faire sa loi, dans le quartier. Se battre avec d'autres chats, délimiter son territoire, cracher sur les passants qui auraient osé faire mine de s'approcher d'elle. Rien d'inhabituel, donc, à ce qu'elle ne se présente pas pour l'heure du repas. En revanche, qu'elle ne revienne pas le lendemain avait commencé à inquiéter Alice. Ça n'avait jamais été dans les habitudes de l'animal de bouder la maison plus d'une nuit.

Et au fil du temps, l’inquiétude s'était muée en angoisse profonde et entêtante. Alice avait tenté de localiser l'animal, sans succès. Et elle avait fini par ne plus ni en manger, ni en dormir, la tête pleine de scénarios plus dramatiques les uns que les autres. Si Pan, son chien-loup, essayait bien de la rassurer, Alice avait bien du mal à voir comment s'apaiser sans avoir de nouvelles de Gaia. Elle passait des heures à la chercher, à l'appeler, à espérer un signe de vie.

Plusieurs jours étaient passés, depuis la disparition de la mini-panthère. Des jours qu'Alice voyait défiler en sentant le nœud lui serrer de plus en plus la gorge. Les premières affiches avaient été collées le lendemain de sa disparition ; au fur et à mesure du temps, Alice avait étendu ses recherches à d'autres quartiers. Passer chez son vétérinaire était devenu un rituel familier, plusieurs fois par jour, dans l'espoir d'y retrouver Gaia en train de l'y attendre sagement. Mais ça avait été vain. Où qu'elle soit, Gaia restait introuvable. Et avec sa disparition, c'était tout le monde d'Alice qui s'écroulait doucement.

Jusqu'à cette après-midi, alors qu'Alice était en train de rentrer chez elle avec l'espoir d'y retrouver la petite créature noire.

Aux oreilles de n'importe qui d'autre, le bruit entendu à cette seconde précise n'est qu'un miaulement un peu plaintif. Aux oreilles d'Alice, c'est son prénom qui résonne dans la rue. Et le temps qui semble se figer alors que son regard s'accroche d'abord au chat qui tente de se débattre pour sortir du sac, puis à l'homme qui porte le dit-sac. Peu de choses parviennent à mettre la nymphe véritablement en colère. Son humeur est souvent égale, sans grande envolée d'émotions. Mais à cet instant très précis, la colère lui remonte brutalement l'échine, faisant rougir ses joues.

« Vous ! » Loin de son ton habituellement avenant, c'est la colère qui transperce dans sa voix alors qu'elle avale les mètres la séparant du ravisseur avec une rapidité déconcertante.

À cet instant, Alice se fiche bien de savoir s'il s'agit d'un mortel, d'un démon ou de quelconque autre créature. L'idée d'un piège ne lui traverse même pas l'esprit, trop occupée qu'elle est à vouloir sortir son chat de là. Tout ce qu'elle voit, c'est Gaia. Gaia qui a disparue depuis des jours et qui l'appelle de toutes ses forces. Il ne faut pas plus de cinq secondes à l'hybride pour fondre sur l'asiatique et ouvrir la fermeture du sac pour y récupérer son chat. Gaia se love volontiers contre la poitrine d'Alice en venant déposer un coup de tête affectueux contre la mâchoire de sa partenaire de vie. Le cœur de l'hybride, lui, tambourine à tout rompre. Son regard, habituellement doux et solaire, semble lancer des éclairs, demande sans mots des explications rationnelles pour qu'elle ne mette pas à exploser au milieu de la rue.

« Qu'est-ce que vous faites avec mon chat ? » lance-t-elle, accusatrice, sans le lâcher des yeux. Avant qu'un nouveau miaulement, plus lasse, lancé dans un bâillement avant que Gaia ne se mette à ronronner, ne vienne éclater la bulle de ressentiment dans laquelle Alice était en train de se noyer. « Vous l'avez soignée... » souffle-t-elle, en posant son regard sur l'animal. Dans sa colère et sa hâte de sortir son chat des griffes de son kidnappeur, elle en avait manqué l'info essentielle ; le bandage autour du corps de sa petite panthère.

« Vous étiez en train de la ramener ? » interroge la brune. Confuse de sa réaction première. Mal à l'aise, maintenant, de l'avoir accusé si rapidement.


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Masaru Takeda
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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyDim 5 Mai 2024 - 23:10




Une voix, féminine et accusatrice l’avait interpellé dans la rue avant qu’il ait atteint sa destination, le poussant à stopper sa marche. La petite panthère qu’il portait contre son flanc s’agitait depuis quelques secondes en laissant échapper des miaulements plaintifs aussi, avant même de se retourner pour découvrir son visage, il avait deviné à qui il avait affaire : sa propriétaire.

Alors même qu’il était doté d’une force surhumaine et qu’il avait bénéficié de milliers d’heures d’un entraînement martial intensif, il l’avait laissée se jeter sur son sac pour en ouvrir la fermeture éclair et en libérer l’animal sans broncher, étonné par l’empressement qu’elle avait mis dans son geste et la promptitude avec laquelle elle avait perdu son sang-froid, le soupçonnant d’être coupable d’un quelconque méfait à l’égard de la créature.

Bien sûr, il savait ce que signifiait être attaché à quelqu’un, ressentir le manque d’un être cher, mais ses sentiments n’avaient jamais été assez développés, ou assumés, pour qu’il perdre à ce point toute prudence, tout pragmatisme.

Etais-ce une faiblesse exclusivement féminine ?

Pour avoir eu affaire à des semblables plus résilientes que lui, il en doutait mais la perspective d’être un jour touché à son tour par cette étrange maladie l’inquiétait de plus en plus à mesure qu’il observait les symptômes qu’elle provoquait chez les autres.

Alors qu’il faisait face à l’inconnue, son habituel air neutre affiché sur le visage, il lui avait semblé qu’elle était en mesure de communiquer avec son chat, ce qui avait trahi sa nature surnaturelle.

Voilà qui était un pouvoir intéressant. S’il en était doté, il pourrait s’offrir les services de nombreux petits espions insoupçonnables, ce qui faciliterait bon nombre de ses missions.

Gaïa semblait finalement avoir rétabli la vérité dans l’esprit de sa maîtresse puisque cette dernière avait fini par changer d’attitude, troquant sa colère passagère contre un malaise palpable.

Bras croisés sur sa poitrine, le japonais avait finalement ouvert la bouche pour s’adresser à elle.

- Quoi d’autre pensiez vous que je veuille à cet animal… ? Qu’importe. Je vois maintenant d’où vient son caractère sanguin.

Lorsqu’il se comportait comme un humain, rien ne donnait d’indices particuliers sur la fonction de Masaru. Il n’était pas très grand, du haut de son mètre soixante dix et ses muscles fins et son tatouage au poignet étaient soigneusement dissimulés sous ses vêtements amples.

A moins qu’elle soit dotée d’un pouvoir qui lui permette de le percer à jour, il pourrait donc rapidement prendre congé de la jeune femme, ce qui lui convenait très bien, puisqu’il n’était pas doué pour parler de la pluie et du beau temps.

- Je ne veux pas de la récompense. Servez vous des fonds pour compléter les soins vétérinaires, si nécessaire.

Les risques pour la santé de la chatte étaient désormais quasi nuls mais il avait jugé bon de justifier son renoncement, pour limiter les risques d’insistance…



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Alice Martinez
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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyLun 6 Mai 2024 - 1:03


Le phœnix, le chat et la nymphe


Elle se sent stupide. Soulagée, mais stupide, alors qu'elle tient Gaia contre son cœur en devisageant l'inconnu. Elle se montre plus prudente, d'habitude. Ne serait-ce que pour ne pas trahir sa nature surnaturelle. Bien sûr, quelqu'un de moins observateur n'aurait probablement pas remarquer la facilité avec laquelle la jeune femme et le chat semblent communiquer ; beaucoup de propriétaires d'animaux, après tout, semblent dotés d'un certain instinct quand il s'agit de comprendre leurs petites boules de poils... mais la réalité est tout autre dans ce contexte ; Alice n'a tout simplement pas fait attention à la façon dont sa communication animale a pu se voir. Trop préoccupée par le besoin de sentir Gaia vivante contre son cœur, trop prise par l'urgence de la retrouver.

Sa bouche s'ouvre et se referme face à la réflexion de l'homme. « La voler. La vendre. L'utiliser pour je ne sais quelle activité étrange. La manger... » Elle ferme les yeux de dépit, alors qu'elle n'a fait que dire ce qui lui passait par la tête, sans vouloir faire d'amalgame quelconque. Mais en se rendant bien compte que sa dernière réflexion peut laisser penser le contraire, stupidement. « Enfin, pas la manger... Mais, vous voyez... Lui faire du mal. » Un ronronnement moqueur s'échappe de la gorge du félin et Alice lutte contre son envie de dire à Gaia de se taire, histoire de ne pas montrer complètement qu'elle est effectivement capable de communiquer avec les animaux. Un pouvoir qui pourrait faire des envieux, devenir particulièrement utile entre de mauvaises mains. « Elle est bien plus sanguine que moi. » se défend-t-elle, la seconde suivante. « Mais je pense que vous vous en êtes rendu compte vous-même. »

Dans ses bras, le chat confirme avant de sauter de son éternel pas souple jusqu'au sol pour s'ébrouer et venir se frotter contre les jambes de l'inconnu, ne faisant qu'accentuer la culpabilité de la demi-nymphe. « Elle a l'air de bien vous aimer... C'est rare. » remarque-t-elle. Il est rare que Gaia se comporte de cette façon avec une autre personne qu'Alice, oui. Très rare, à vrai dire. Et la méfiance de la brune s'efface légèrement alors qu'elle semble vouloir faire confiance à l'instinct de son animal.

« Vous êtes sûr de ne pas vouloir de la récompense ? » La demande est loin d'être un piège. Il lui a ramené Gaia saine et sauve. Et, surtout, il a pris soin d'elle. Et il semble l'avoir fait de manière parfaitement désintéressée, brisant encore un peu plus la maigre méfiance dont Alice peut parfois être dotée. « Merci. D'en avoir pris soin. »

Elle ressent bien que l'homme semble vouloir en finir au plus vite. Qu'il a l'air de vouloir se trouver partout, sauf ici et maintenant. Pourtant, elle rouvre la bouche, décidant de continuer l'échange. « Est-ce que je peux vous demander où vous l'avez trouvée ? » Elle aurait pu demander directement à Gaia. Ne doute pas, d'ailleurs, que la chatte lui fera un rapport complet de ces longues nuits passées loin de la maison. Mais cela ne lui coûte rien de demander directement à l'inconnu. « J'espère qu'elle n'a pas été trop... pénible. » Protestation méritée de Gaia, qui fait légèrement sourire la brune, avant qu'elle ne reprenne ; « Elle peut être assez agressive envers les inconnus. Mais la vérité, c'est que c'est un amour. Il faut juste apprendre à la connaître. »

Comme la plupart des gens difficiles à approcher, de prime abord, ne peut s'empêcher de penser Alice. Et, d'une certaine façon, l'attitude de l'homme lui fait penser à celle de Gaia. Sur ses gardes, comme prêt à bondir pour s'échapper à tout moment. « Si vous ne voulez pas de la récompense, est-ce que je peux au moins vous offrir un café ? Ou, au moins, connaître votre nom ? On ne rencontre pas le sauveur de son animal de compagnie tous les jours. » Oui, définitivement, il y a quelque chose chez cet homme qui lui fait penser à Gaia. Pas étonnant, finalement, que le félin se soit pris d'affection pour lui, même si elle semble maintenant se désintéresser complètement de ce qui se passe.

« Je m'appelle Alice. » ajoute-t-elle naturellement, avant de rire légèrement. « Mais vous devez déjà le savoir si vous avez vu les affiches... » précise-t-elle, continuant décidément de se sentir particulièrement idiote, alors que les mots semblent vouloir aller plus vite que sa pensée.  


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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyLun 6 Mai 2024 - 8:09




Les sourcils de Masaru s’étaient légèrement froncés lorsque son interlocutrice avait fini par supposer qu’il aurait pu manger le félin. Ce type de viande n’était plus consommée au Japon depuis la période Tokugawa, qui avait pris fin en 1868 soit six ans avant sa venue au monde…

- Par chance, je préfère les mets plus consistants…

Quant à voler l’animal pour le vendre… même si ses affaires venaient à décliner, il ne se résoudrait probablement pas à tomber aussi bas.

Le japonais avait baissé les yeux vers la petite panthère lorsqu’elle avait sauté des bras de sa maitresse pour venir se frotter à ses jambes. La tentation de se baisser pour la caresser était forte mais il s’était abstenu, par pudeur.

Il avait acquiescé d’un signe de tête lorsque la brune lui avait demandé s’il était certain de vouloir renoncer à un quelconque prix pour lui avoir ramené sa bête avant de répondre à sa question au sujet de l’endroit où il l’avait découverte.

- Elle a été attaquée par des chiens errants à environ deux kilomètres au Nord de votre quartier. Il est de plus en plus fréquent d’en croiser en ville, depuis quelques semaines.

De manière générale, sans être un spécialiste en la matière, il lui semblait que l’ensemble de la faune était généralement plus agité depuis quelques temps. Peut-être était-ce lié aux récents coups de folie et autres idées suicidaires qui affectaient une part grandissante de la population…

Quoi qu’il en soit, Gaia avait tout intérêt à redoubler de prudence, à l’avenir.

Lorsque la question du comportement de la chatte était venue sur le tapis, sa réponse avait été rapide et tranchée :

- Elle a fait preuve d’une méfiance légitime à l’égard de l’étranger que je suis pour elle.

Il s’était interrompu durant quelques secondes avant de préciser sa pensée :

- Je pense que nous ferions bien de nous inspirer des animaux, plutôt que de chercher à tout prix à les conformer à nos attentes humaines.

Les Phoenix grandissaient baignés par une discipline ultra stricte mais on les encourageait néanmoins à aiguiser et à utiliser leurs instincts.

Voir des chats être privés de leurs griffes, des chiens empêchés d’aboyer ou, pire, de grands prédateurs réduits à devoir sauter dans des cerceaux mettait le japonais en colère. Quiconque infligeait de telles soumissions contre nature ne pouvait prétendre respecter la nature de son compagnon.

Lui refuserait toujours obstinément de renier la sienne, aussi n'exigeait-il pas que les autres créatures le fassent pour lui plaire.

Lorsque miss Martinez lui avait proposé un café, il avait pris quelques instants pour réfléchir. Il n’était pas totalement à l’aise avec l’idée mais l’une des qualités essentielles pour un phœnix était de savoir s’adapter, se fondre dans son environnement, aussi avait-il fini par accepter.

- Très bien, Alice, je vous suis.

Les affiches étaient effectivement difficiles à manquer et elles lui donnaient une information rassurante au sujet de la jeune femme : si elle ne craignait pas d’exposer ainsi ni son nom, ni ses coordonnées en pleine rue, c’était probablement qu’elle vivait une vie paisible et qu’elle ne représentait pas un quelconque danger pour lui.

- Je suis Masaru.

Ayant remarqué qu’elle portait plusieurs ornements à son poignet, il avait tendu la main dans sa direction, innocent geste de politesse qui pourrait peut-être lui permettre d’en apprendre un peu plus sur son compte grâce à son don de psychométrie…


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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyLun 6 Mai 2024 - 16:58


Le phœnix, le chat et la nymphe


La faune et la flore sont plus agitées, en ce moment ; un trouble que la demi-nymphe ne peut tout simplement pas ignorer. Pas alors qu'elle le ressent comme s'il s'agissait du sien. Mais elle s'abstient d'en faire la réflexion, ne veut pas trahir sa véritable nature en s'aventurant sur ce terrain. L'inquiétude, pourtant, marque les traits de son visage, se rendant visible sans qu'elle n'ait véritablement besoin de parler. Alice a toujours été expressive, tant dans ses expressions que dans ses mots et son attitude. Une inquiétude facile à mettre sur le compte de ce qui aurait pu arriver si l'homme n'avait pas trouvé Gaia à temps, cachant pourtant quelque chose de plus profond encore.

« Heureusement que vous l'avez trouvée... » souffle-t-elle, se recentrant sur la conversation, sur son interlocuteur et sur le chat qui ne cesse de lui montrer une affection toute particulière. « Elle est prudente, d'habitude. » La demi-nymphe laisse son regard courir sur le bandage de son animal de compagnie. Une réponse, sous la forme d'un nouveau miaulement chantonnant à d'autres oreilles que les siennes, lui donnent plus d'informations. Une embuscade. Elle n'a rien eu le temps de faire. L'homme l'a sauvée. Et la brune sourit très légèrement. Oui, avec tout ce qu'il se passe, il faudra redoubler de prudence. Voir ne plus sortir pendant quelques temps, tant que le mystère entourant les vagues de folie et de suicide – et les événements qui y sont reliés – ne sera pas élucidé. Sortir devient de plus en plus dangereux. De plus en plus oppressant. Et elle n'arrive pas à imaginer ce qu'elle aurait fait si Gaia n'avait pas survécu à cette attaque.

Mais elle a survécu. Grâce au japonais dont les mots font sourire un peu plus la demi-nymphe. « Ils ont beaucoup de choses à nous apprendre, oui. » Elle est incapable d'empêcher ses lèvres de s'étirer encore un peu plus, absolument convaincue par ce qu'il dit. Les animaux ne devraient jamais avoir à se plier aux exigences des humains ; à vrai dire, l'humanité aurait tout à gagner à s'inspirer un peu plus des comportements naturels de la faune. Elle ne supporte pas plus que lui de voir les animaux réduits à de simples sources d'amusement, privés de leurs instincts les plus primaires.

C'est pour ça que ses chats n'ont jamais eu de collier, rien qui ne puisse les limiter dans leurs comportements. Pas plus qu'elle ne leur coupe les griffes, Alice n'a jamais cherché à les domestiquer à l'extrême, leur offrant toujours le choix, la liberté d'aller et venir à leur guise. Même si force est de constater qu'à l'exception de Gaia, ses deux autres chats trouvent un certain réconfort à se prélasser sur le canapé, à ne sortir que dans le jardin et à revenir à l'intérieur à la moindre goutte de pluie. Quant à Pan, la demi-nymphe passe un temps exceptionnel à courir avec lui dehors, mettant un point d'honneur à ne jamais le brimer avec une laisse quelconque. « Aucun animal ne devrait avoir à subir la... disons fantaisie de certains humains. Je suis contente que Gaia soit tombée sur vous. Et je crois comprendre ce qui lui a plu. » ajoute-t-elle, en échangeant un regard complice avec son félin.

La surprise se lit sur son visage lorsqu'il accepte, pour le café. Une surprise laissant rapidement place à une véritable expression solaire, un sourire bien trop sincère sur le visage, ne faisant que s'accentuer alors qu'elle attrape la main tendue.

De ses breloques, il est facile de retracer une partie de sa vie pour quelqu'un doté du don de psychométrie ; ici, la bague de fiançailles qu'elle n'a jamais enlevé, là une pierre de protection consacrée trahissant sa nature sorcière, le bracelet familial transmis de père en fils pouvant facilement montrer la relation fusionnelle d'Alice et de son père. En lui tenant la main, l'objet le plus intéressant qu'il puisse effleurer reste la bague représentant du lierre ayant appartenu à sa mère, à travers laquelle il est facile de saisir la nature réelle de la demi-nymphe. Mais Alice n'a pas conscience du puits d'informations qu'elle transmets à Masaru d'une simple poignet de mains. Coupant le contact, elle se contente de se pencher légèrement, Gaia faisant le reste en sautant sur son dos pour venir se caler confortablement sur ses épaules.

« Allons-y ! » lâche-t-elle avec une joie qu'elle ne cherche pas à cacher. Alice a toujours été comme ça ; avenante, prête à accepter de nouvelles personnes autour d'elle sans la moindre once de jugement. Une caractéristique à double tranchant mais dont elle ne voudrait se séparer pour rien au monde.

Ouvrant la marche, la demi-nymphe semble connaître par cœur les rues du quartier. Mais pas suffisamment pour pouvoir prédire la suite des événements, alors qu'ils tournent dans une ruelle qu'ils sont bien obligés d'emprunter pour se rendre à leur destination. Ce sont les pleurs et les supplications qui alertent Alice en premier. Difficile de manquer le spectacle de la femme recroquevillée dans un coin, un homme ayant l'ascendant en se tenant debout devant elle. Et quand ce dernier fait apparaître une boule de feu dans le creux de sa main, Alice réagit en quelques secondes en attrapant une des fioles dans son sac pour la lancer en direction du démon. Une potion explosive, qui blesse légèrement la créature maléfique dans le dos, lui arrachant un grognement de douleur.

« Gaia, rentre. » lâche la brune, regardant son chat bondir jusqu'au sol pour courir sans demander son reste. « Restez derrière moi. » lance-t-elle à Masaru. « Je vous expliquerai tout plus tard, c'est promis. » Sa gentillesse n'a probablement d'égal que sa crédulité. À aucun moment la brune ne se doute de la nature surnaturelle de l'homme qui a pris soin de Gaia. Plus encore, elle le voit comme un innocent à protéger, au même titre que la femme qui se relève en tremblant maintenant que le démon s'est tourné vers Alice. La réalité la rattrape brusquement ; ses pouvoirs seront d'un intérêt limité au milieu de cette zone bétonnée, là où la végétation reste étouffée sous l'intervention de l'homme.

Sa main droite se referme sur une nouvelle fiole, tandis que la gauche fait grandir exagérément quelques mauvaises herbes devant elle. Elle cherche à gagner du temps pour trouver un moyen de le vaincre, pour tenter de mettre en place un plan cohérent qui ne mettrait pas Masaru en danger. Mais les mauvaises herbes se font pulvériser par une nouvelle boule de feu presque immédiatement.

Boule de feu qu'Alice n'a pas le temps d'éviter et qu'elle se prend de plein fouet, brûlant le tissu de son épaule et la chaire en dessous alors qu'elle réprime un cri de douleur. Sa fiole se brise au sol, tandis que le démon ne se fait pas prier pour faire mine de lancer un nouveau projectile enflammé avec l'intention manifeste, cette fois, de blesser bien plus qu'une simple épaule.


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Masaru Takeda
Masaru Takeda
Combats menés : 93
Essence magique : 173
Faceclaim : Takeru Satō
Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) Takeru-Satoh-facts-1
Age : 150 ans réels, 35 ans d'apparence
Occupations : Tueur à gages
Statut civil : Eternel célibataire
Parents : Une phoenix et un démon
Nom mystique : Maze
Camp : Neutre
Espèce : Hybride démon/phoenix

Pouvoirs raciaux : Téléportation, boules d'énergie, immortalité, force, reconstitution
Pouvoirs personnels : Psychométrie (peut percevoir le passé attaché à un objet ou un lieu) + création d'illusions intermédiaires

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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyLun 6 Mai 2024 - 21:50




L’Homme cherchait à dominer ce qui échappait à son contrôle pour maintenir l’illusion de sa toute puissance. Cela avait toujours été et serait probablement toujours en vigueur au cours des siècles à venir.

Masaru ayant vu ce dont étaient capables les humanoïdes à l’encontre des créatures animales, il n’osait imaginer ce qu’il adviendrait si le secret de l’existence de la magie venait à être découvert. Entre les extrêmes des deux camps, les uns souhaitant soumettre les autres, considérés comme inférieurs, les autres ressentant l’urgence vitale d’empêcher les surnaturels de leur nuire, les pertes seraient inquantifiables.

Enfin. Pour l’heure, le problème n’était pas à l’ordre du jour.

Lorsque la main de son interlocutrice s’était retrouvée dans la sienne, il l’avait légèrement serrée afin d’être en mesure de faire glisser ses doigts contre ses bijoux de manière quasiment imperceptible.

Sa peau était d’abord entrée en contact avec une pierre qui lui avait révélé qu’elle était bel et bien de son monde, puis avec une bague en forme de lierre, qui lui avait transmis une vision cauchemardesque.

Au sein d’une clairière qui était pourtant un lieu de rassemblement paisible gisaient des dizaines de corps sans vie, atrocement mutilés. Leur façon de se vêtir et la présence de satyres dans le tableau ne laissaient aucun doute quant à leur nature : il s’agissait de nymphes.

Qui donc pouvait donc bien s’être acharné avec tant de zèle sur autant d’êtres aussi pacifiques que les gardiennes de la nature et dans quel but ? Un visage lui était apparu, déformé par un sourire malsain. Un homme au visage carré et aux yeux clairs, très probablement un démon, au vu de l’aura étrange dont il était entouré et qui semblait avoir littéralement gangrené la terre autour de lui.

Le bracelet de la demoiselle lui avait par la suite fourni d’autres informations. Une nuit qui semblait précéder le massacre, l’une des dames de la forêt avait déposé un petit panier devant une porte qui s’était, bien après sa disparition, ouverte sur un homme qui en avait récupéré le précieux contenu avec une émotion perceptible gravée sur son visage.

Le japonais était loin d’être un spécialiste des relations humaines, mais il savait reconnaître le regard de parents prêts à tout pour préserver les intérêts de leur enfant lorsqu’il le croisait. La nymphe devait être la mère d’Alice, qui était donc comme lui une sang-mêlée et elle s’était sacrifiée pour la soustraire du danger mortel qui pesait sur elle, la laissant aux soins d’un père à priori aimant, qui avait hérité ce jour là à la fois du plus beau des cadeaux et de la plus violente des peines.

Lorsque la pulpe des ses doigts avait terminé sa course sur sa bague de fiançailles, il avait finalement appris que la brune avait été unie à une mortelle mais que leur relation avait brutalement pris fin, quelques mois auparavant.

Etant désormais certain que la jeune femme ne représentait pas de danger pour lui, il avait rompu le contact sans chercher à en voir davantage, conscient d’avoir déjà largement violé son intimité.

A présent qu’il avait tous ces éléments de sa biographie en tête, son sourire lumineux lui paraissait presque surnaturel. L’espace d’un instant, Maze avait admiré sa résilience, qui lui permettait de continuer à briller malgré les épreuves. Lui avait beau être doté d’une force de caractère et d’une ténacité certaines, il avait une vision bien plus sombre et pessimiste de la vie.

L’enthousiasme dont elle avait fait preuve au moment où il avait accepté d’aller boire un café avec elle aurait presque pu lui arracher un sourire, pourtant, la commissure de ses lèvres avait à peine fléchi.

Il la suivait depuis une poignée de minutes lorsqu’ils avaient été témoins d’une agression. Alice avait réagi promptement et il lui avait obéi sans rechigner lorsqu’elle lui avait demandé de rester derrière elle.

Pour lui, c’était l’occasion de voir de quoi elle était capable.

Attentif au moindre des mouvements des protagonistes de l’affaire, il s’était discrètement assuré que Gaïa et la victime étaient en sécurité, puis il avait profité du spectacle.

Les choses avaient bien commencé pour Alice mais, très vite, elle s’était retrouvée en difficulté. Faire usage du peu de végétation à sa disposition contre un pyrokinésiste n’avait, sans surprise, pas été une stratégie efficace. L’utilisation de ses fioles de potions était quant à elle intéressante mais, à vouloir coordonner deux sortes d’attaques sans un entraînement suffisant, elle avait fini par s’emmêler les pinceaux.

Une brûlure cuisante avait eu tôt fait de venir sanctionner ses erreurs. Puisque la leçon était apprise, il avait été temps pour le japonais d’intervenir.

Une roulade souple et une téléportation rapide lui avaient permis de dégager son alliée de la trajectoire d’une seconde boule de feu, qui aurait fait bien plus de dégâts que la première.

Une fois sa protégée hors de danger, il avait pris sa place face à l’assaillant. Ce dernier faisait preuve d’une grande agressivité et était doté d’une force physique au moins égale à la sienne, mais il était trop impulsif et trop sûr de lui pour être véritablement efficace.

Alternant techniques de combat au corps à corps, téléportations éclairs et utilisation de boules d’énergie, le phoenix l’avait affronté pendant une bonne dizaine de minutes sans s'essouffler. S’il rechignait à tuer des innocents, il s’épanouissait dans la lutte, qui le stimulait comme nulle autre activité.Tout, de son attitude au langage de son corps, témoignait qu’il était né pour cela.

Le démon était occupé à laisser une marque brûlante sur son bras lorsqu’il avait finalement remarqué la tâche de naissance qui trônait sur son poignet. Un mélange de surprise et de crainte avait alors traversé son regard et Maze avait mis son court divertissement à profit pour prendre le dessus sur lui.

Quelques secondes plus tard, l’une de ses dagues venait lui trancher la gorge, mettant un terme définitif à leur affrontement.

L’asiatique terminait d’essuyer sa lame lorsqu’il s’était aperçu que du liquide carmin avait giclé en direction de l’herboriste.

Ne sachant pas quelle serait sa réaction face aux récents événements, il avait rangé son arme sans faire de geste brusque et lui avait tendu un tissu propre, avec lequel elle pourrait s’essuyer si elle en ressentait l’envie.

Derrière lui, la femme qu’ils venaient de sauver s’était remise à sangloter, comme si elle était la prochaine cible sur la liste. Conscient que cela risquait d’envenimer la situation, le tueur à gages s’était abstenu d’intervenir auprès d’elle, préférant laisser ce soin à Alice, qui lui semblait bien plus qualifiée pour la tâche.

Les phœnix n’avaient pas vraiment bonne presse parmi les bénéfiques, aussi, il s’attendait à toute sorte de comportements à son égard…

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Alice Martinez
Alice Martinez
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DC : Elijah Winston & Irene Reyes
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Age : trente ans (née le 15 juin 1993)
Occupations : herboriste, elle co-gère le vilice herbalist's shop avec son ex-femme, un petit établissement niché dans l'une des ruelles de Telegraph Hill
Statut civil : célibataire, son cœur s'est brisé lorsque sa signature a scellé son divorce
Parents : francesco martinez (sorcier, en vie) et amalia (nymphe, décédée)
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RELATIONS:


Camp : bénéfique
Espèce : hybride sorcière/nymphe

Pouvoirs raciaux : sorcière : création de formules et de potions, médiumnité et localisation à l'aide d'un pendule et d'une carte
nymphe : communication avec la faune et la flore, invisibilité, capacité à faire apparaître n'importe quelles plantes/fleurs
.
Pouvoirs personnels : phytokinésie (niveau 3) : reconnaissance instinctive des plantes et de leurs propriétés + manipulation de la croissance des plantes + capacité à modifier la structure d'une plante pour la rendre plus grande que sa taille originelle

géokinésie (niveau 2) : capacité, grâce aux vibrations du sol, à percevoir la présence d'autrui dans un rayon de cinq kilomètres + capacité à modifier les propriétés de la terre pour la rendre plus dure ou plus molle
RP EN COURS - (8/8)

S01-E01 + Briar + Masaru + Nathaniel + Lysander + Cyran + Olivia + Borée

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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyMar 7 Mai 2024 - 13:31


Le phœnix, le chat et la nymphe


Elle le remarque ; ce léger fléchissement des lèvres de l'homme, qui ne fait qu'accentuer son propre sourire. Elle garde pourtant pour elle toute réflexion, décidant que le manque d'expression de Masaru n'est pas un problème. Plus encore, qu'elle n'a pas à attendre de sa part une quelconque marque de sympathie, alors même qu'ils ne sont encore que des inconnus l'un pour l'autre. Si Alice est d'une nature avenante et sociable, elle ne s'attend pas nécessairement à ce que les autres le soient également. Plus encore, il est important pour elle de respecter ce que sont les autres, fondamentalement, et la façon qu'ils ont d'entrer en relation ou non. Alors, oui, elle est déjà heureuse qu'il ait accepté de prendre un café avec elle. Une petite victoire personnelle, précieuse aux yeux de la demi-nymphe, alors qu'ils marchent tranquillement vers leur destination.

Elle ne se doute pas qu'il a pu voir d'elle bien plus que ce qu'elle confie de prime abord. Les peines qui l'ont agitée, les pertes avec lesquelles elle a dû se construire. Ce divorce, récent, encore douloureux, dont elle ne comprend pas tout. Cette mère qu'elle n'a jamais eu la chance de connaître. Alice est probablement plus résiliente que ce qu'elle imagine, oui. Et ce sourire, ce simple sourire qu'elle hisse comme un étendard, vient l'aider à traverser les tempêtes que la vie semble vouloir mettre sur son chemin. Sans lui, elle ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui. Alors elle s'y accroche, veut le partager. N'a jamais aspiré à autre chose qu'à être un petit point lumineux dans la vie de ses proches, pour qu'ils ne s’inquiètent pas, pour qu'ils sachent qu'elle sera toujours là pour les soutenir. Quitte à oublier, parfois, qu'elle aussi aurait besoin d'une épaule solide sur laquelle se reposer. Oublier, parfois, que ses émotions sont légitimes et que sa tristesse a le droit de fleurir pour venir faner l'aura solaire qu'elle s'entête à dégager.

Mais Alice a cette faculté de vouloir avant tout être là pour les autres, comme le prouve sa réaction naturelle face à un démon. Protéger, se mettre en danger pour l'autre ; autant de mécanismes plus ou moins conscients l'ayant forgée.

Mais des mécanismes qui ne la protègent pourtant pas des boules de feu, malheureusement. Tout va trop vite, alors qu'elle se sait en mauvaise posture. Son cerveau met plusieurs longues secondes à comprendre ce qui vient de se passer ; l'intervention de Masaru, la téléportation... La demi-nymphe reste figée quelques instants avant que les pleurs de l'innocente ne viennent briser sa torpeur. Les explications attendront. Oubliant sa propre blessure, Alice s'approche de la mortelle pour la prendre dans ses bras. Comme une protection illusoire dans laquelle la jeune femme vient se blottir, terrorisée par ce qui est en train de se passer. Alice lui susurre quelques mots rassurants, vient mettre ses mains contre les oreilles de l'humaine pour la soustraire à la violence de l'affrontement. Un affrontement que la demi-nymphe est incapable de lâcher des yeux. L'évidence lui saute aux yeux, alors que Masaru alterne entre téléportation et boules d'énergie ; elle vient d'inviter un être maléfique à venir prendre un café avec elle. Sans rien voir. Sans rien soupçonner. Et alors qu'elle enveloppe l'innocente de ses bras, la douleur de sa blessure masquée par l'adrénaline, Alice n'est pas sûre de savoir ce qu'elle doit penser de tout ça.

Parce que, être maléfique ou non, il l'a protégée. Elle et l'innocente qu'elle garde à cet instant contre elle. Et lorsque la marque sur son poignet vient trahir sa nature, le trouble d'Alice ne fait que s'intensifier.

L'affrontement se termine, après de longues minutes. La demi-nymphe ne fait même pas attention au liquide qui a été projeté en sa direction. Comme figée, le regard obstinément planté sur la lame que l'homme est en train d'essuyer. Un léger sursaut la ramène à la réalité lorsqu'il lui tend un tissu. Sa première réaction, à elle, est d'attraper une fiole de potion paralysante, avant de stopper son geste en réalisant ce qu'elle fait. Rangeant la fiole sans un mot, la demi-nymphe se relève et aide l'innocente à en faire de même. Continue de la rassurer sans parvenir à lâcher Masaru des yeux. Dès qu'elle le peut, l'autre femme rassemble ses affaires et disparaît de la ruelle en courant, laissant ainsi seuls les deux hybrides.

« Je ne sais pas ce que je suis censée dire... » souffle enfin la brune, brisant le lourd silence qui s'est installé dans cette ruelle. Son épaule la lance, lui arrache une grimace de douleur, mais ne semble plus être un de ses propriétés. « Vous êtes un phœnix. » Le dire à voix haute ne fait qu'accentuer son trouble. Son incompréhension. Et son regard se pose sur le tissu qu'il lui a donné. La faisant doucement revenir à la réalité, la reconnectant à cet instinct qui lui hurle de ne pas réagir comme elle le fait. Car, phœnix ou non, il vient non seulement de la sauver, mais également de sauver l'innocente qu'elle était censée protéger.

« Merci. » fini-t-elle par articuler. « D'abord mon chat, ensuite moi et finalement mon innocente... Vous êtes certain de ne pas être un ange, plutôt ? » Un très léger sourire efface un peu de son trouble alors qu'elle décide de lui faire confiance. Au moins un peu. « Sans vous, nous serions probablement mortes toutes les deux... » Elle ferme les paupières quelques secondes, les rouvrant dans une grimace douloureuse alors qu'elle jette enfin un léger regard à son épaule. « La proposition du café tient toujours... Chez moi ? Je crois que nous avons des choses à nous dire. »

Elle, en tout cas, a un million de questions qui commencent à naître dans son esprit. Des questions qui se bousculent, s'entrechoquent. Elle ne peut s'empêcher de déglutir ; les Phoenix ne sont pas fondamentalement maléfiques, mais on ne peut pas affirmer qu'ils soient non plus fondamentalement bénéfiques. À bien des égards, ils sont le miroir des nymphes ; des êtres guidés par une profonde soif de vengeance là où les gardiennes de la nature recherchent l'harmonie. Ils sont des combattants redoutables là où les nymphes sont pacifistes et incapables de faire du mal à autrui...

Le paradoxe vaut le coup d'être étudié, décide-t-elle, alors qu'elle reste attentive aux moindres faits et gestes de Masaru.  


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Masaru Takeda
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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyMar 7 Mai 2024 - 14:55




Masaru s’était tenu prêt à esquiver la fiole qu’Alice avait saisi lorsqu’il l’avait vu l’extirper de sa poche, mais il ne lui en avait pas voulu pour son geste. A sa place, lui aussi aurait été sur la défensive. Etrangement toutefois, la jeune femme avait finalement rangé sa potion sans en faire usage, ce qui lui avait permis de relâcher temporairement ses muscles.

L’humaine avait sangloté dans les bras de l’hybride pendant quelques instants avant de rassembler ses affaires et d’enfuir en courant. La laisser filer de la sorte n’était pas très prudent, car elle les avait vus faire usage de leurs pouvoirs mais au vu de l’état de panique dans lequel elle se trouvait, elle ne serait heureusement probablement pas crue par ses interlocuteurs lorsqu’elle leur raconterait ce à quoi elle venait d’assister.

Le japonais n’avait pas cherché à travestir la vérité car la brune avait aperçu son tatouage, aussi avait-il légèrement hoché la tête pour confirmer qu’il était bien un phœnix.

Il avait accueilli ses remerciements avec humilité mais il avait détourné les yeux au moment où elle l’avait soupçonné d’être un être céleste qui s’ignorait.

Il avait tué des centaines d’individus depuis sa venue au monde, plus d’un siècle auparavant. Certains méritaient leur sort, d’autres n’avaient été que les victimes malheureuses d’un contrat qu’il était tenu d’honorer.

Et puis, bien qu’il ne l’avait côtoyé que pendant quelques mois, dont il avait haï chaque minute, il n’oubliait pas que son géniteur était un démon et que, quelque part sous sa peau, son héritage attendait peut-être patiemment de pouvoir s’exprimer… Il le sentait, parfois, tout proche, dans les rares cas ou sa fureur prenait le pas sur sa raison.

- Je ne vous veux aucun mal mais je n’ai rien d’un ange, croyez-moi.

Contre toute attente, malgré les circonstances et la confusion dans laquelle elle semblait se trouver, Alice avait renouvelé son invitation à venir boire un café à son domicile.

Manifestement, elle n’avait pas fini de l’étonner…

- Je vous suis, si c’est réellement ce que vous souhaitez…

Il lui semblait important de lui laisser une potentielle porte de sortie, au cas où elle désirerait se rétracter. A sa place, lui ne lui aurait jamais dévoilé son adresse.

- Essuyez votre visage avant de vous mêler de nouveau à la foule, cela nous évitera d’attirer l’attention.

Il avait remarqué que la demoiselle souffrait de sa brûlure mais l’endroit et le moment lui semblaient mal choisis pour s’en occuper.

Lorsqu’elle s’était mise en mouvement, ne pouvant pas ouvrir la marche car ne connaissant pas leur itinéraire, il s’était efforcé de demeurer à sa hauteur, pour ne pas renforcer son stress en progressant dans son dos, en dehors de son champ de vision.

Une fois à l’intérieur de son logis, il avait limité au maximum sa prise d’initiatives pour ne pas paraître intrusif, attendant que son hôte lui indique où il avait la permission de s’installer.

En parallèle, comme à son habitude, il avait brièvement étudié les lieux, au cas où la bienveillance étonnante de la colombienne dissimulerait en réalité une tentative de le piéger ou toute autre entreprise condamnable.

Finalement, ses yeux en amande avaient fini par se poser sur l’épaule d’Alice.

- La brûlure est relativement étendue, probablement du deuxième degré. Avez-vous besoin d’assistance pour la panser ?

Lui avait pris l’habitude de se rafistoler seul mais il savait que beaucoup préféraient être pris en charge par une tierce personne, ne serait-ce que pour des questions pratiques.

Quoi qu’elle décide, décoller ses vêtements de la surface suintante de la blessure serait loin d’être une partie de plaisir.

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Alice Martinez
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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyMer 8 Mai 2024 - 0:20


Le phœnix, le chat et la nymphe


Il est probablement imprudent de s'obstiner à vouloir de l'homme à ses côtés. Mais Alice peut l'être, parfois. Souvent, en ce moment. Une pensée fugace s'envole pour son être de lumière ; qu'aurait à dire Cyran de la situation, lui qui semble vouloir la protéger de quelque chose de bien plus abstrait que des démons ? Songe rapide, parce qu'elle reporte déjà son attention sur Masaru. Ne s’inquiète pas non plus de ce que racontera l'innocente ; la demi-nymphe a assez d'expérience en la matière pour savoir qu'elle ne court aucun danger de ce côté là. Il y a bien le risque que la femme raconte ce qu'elle a vu, mais au vue de son état émotionnel, Alice est presque certaine que personne ne pourrait la prendre réellement au sérieux. Tout au plus, ses révélations seraient mises sur le coup du traumatisme et l'affaire classée comme une agression.

« Je vous crois. Quand vous dites que vous ne me voulez pas de mal. » dit-elle. Pour ce que ça vaut. Elle ne sait pas pourquoi elle s'obstine ainsi à vouloir faire confiance au phœnix, malgré la crainte qu'il a réussi à lui inspirer quelques instants plus tôt. Un instinct ou la preuve évidente de son imprudence ? Elle veut lui donner une chance, alors qu'elle semble étudier avec un sérieux tout particulier le moindre de ses traits, incapable de détourner le regard. « C'est réellement ce que je veux. » Il n'y a pas vraiment d'hésitation dans ses mots. Elle devrait sûrement en avoir quelques unes, mais elle n'y arrive pas, même si de la méfiance reste sous-jacente, quelque part en elle. Mais elle n'hésite pas, parce qu'il aurait pu disparaître, la laisser en très mauvaise posture, et a choisi à la place de la protéger. Ça compte, pour Alice. Ce genre d'actes, les actions spontanées et désintéressées. Elle essuie son visage, camoufle sa blessure en refermant sa veste non sans lâcher un petit gémissement de douleur. La chaire à vif frotte sur le simili cuir, alors qu'elle doit se concentrer à chaque pas pour que son visage ne trahisse pas trop ce qu'elle est en train de ressentir.

Le trajet, court, se fait dans le silence. Alice est trop concentrée sur le contrôle de ses expressions pour véritablement penser à faire la conversation, à vrai dire, son regard s'accrochant de temps à autre à l'homme qui marche à sa hauteur. Il reste encore les interrogations et le doute, malgré tout. Mais elle essaie de ne pas plus y penser qu'à cette blessure qu'elle devra soigner. Chaque chose en son temps, se dit-elle. Et voir la porte de chez elle est un véritable soulagement.

La maison, comparées à celles que l'on peut trouver plus loin, est de taille modeste, tranche dans le paysage. Les plantes y poussent librement, enfermant le petit bâtiment dans un écrin de verdure. Pas qu'elle ne veuille pas entretenir son jardin ; elle le fait, prend soin de soigner les plantes sauvages qui colonisent le devant de la maison. Mais elle aime le spectacle de la nature qui reprend ses droits, qui vient s'insinuer dans la moindre fissure du béton. Les couleurs de quelques fleurs sauvages ressortent au milieu de tout ce vert, ajoutant des touches de violet, de blanc et de jaune au tableau global.

Alice insère sa clef dans la serrure avant de s'engouffrer à l'intérieur de la petite maison. L'intérieur n'est que la continuité de l'extérieur, dès l'entrée. Partout, des plantes semblent avoir pris d’assaut les meubles, les coins d'angles ou pendent du plafond. C'est comme de se retrouver au milieu d'un jardin, à l'exception qu'ici se trouve un meuble à chaussures surplombé d'un vide poche sur lequel Alice pose ses clefs. Là, un magnifique miroir sur pieds fait face à la porte d'entrée, tandis que des escaliers en bois semblent conduire à un étage. La demi-nymphe ôte ses chaussures et ses chaussettes. Elle a toujours préféré être pieds nus. « Vous pouvez garder vos chaussures, si vous voulez. » Pan débarque dans l'entrée, la queue battante, pour venir réclamer des caresses. Le chien-loup est plus impressionnant que véritablement dangereux, alors qu'il vient renifler l'étranger avant de retourner auprès de sa maîtresse. « Pan, Masaru. Masaru, Pan. » indique Alice, en essayant de sourire. Un essai qui se conclue par une expression de douleur lorsqu'elle enlève la veste. Et d'un geste, la brune invite l'homme dans son salon.

Un canapé, un fauteuil à bascule et d'autres meubles en bois côtoient encore davantage de plantes et de fleurs. C'était déjà le cas avant son divorce mais, depuis, la demi-nymphe a remplit les vides par de la verdure, brouillant les pistes entre l'intérieur et l'extérieur que l'on aperçoit à travers la baie vitré. Et, sur le canapé, roulés en boule l'un contre l'autre, Freyja et Vidar relèvent la tête paresseusement. La femelle aussi rousse que le mâle est blanc, ils complètent la famille tandis que Gaia passe rapidement sans faire mine de porter la moindre attention ni à sa maîtresse ni à son sauveur en filant directement dans le jardin par l'une des chatières installées à des endroits stratégiques de la maison.

« Vous pouvez vous installer où vous voulez. » dit-elle, avant de se laisser elle-même tomber dans le fauteuil à bascule. Un léger gémissement lui échappe et elle acquiesce à la proposition de Masaru. « Laissez-moi quelques minutes... » précise-t-elle, se préparant mentalement à la suite. Puis elle se relève pour aller rapidement dans la cuisine et en revenir avec une paire de ciseaux, quelques compresses, de quoi nettoyer la zone et un pot remplit d'une mixture blanchâtre qu'elle vient poser sur la table basse. Et, dans un geste de confiance qu'elle ne devrait probablement pas avoir, elle tend les ciseaux à l'homme. « Mon haut est déjà fichu. Et je pense que nous aurons besoin de ça pour couper le tissu autour de la plaie. »

Elle inspire profondément en laissant Masaru faire ce qui doit être fait. Ses poings se serrent, son visage se crispe, alors que sa mâchoire se contracte pour retenir le cri qui voudrait lui échapper. Sa respiration se fait plus rapide, également. Et, sans qu'elle ne le contrôle, des larmes roulent sur ses joues alors que le tissu est décollé. Puis, presque soudainement, sa main vient s'accrocher au poignet du phœnix alors que la douleur devient insupportable. Son regard se fixe dans le sien, également. Presque suppliant. « Attendez... » demande-t-elle, essayant de calmer son souffle chaotique. Son sourire a disparu, pour le moment. Elle prend une nouvelle inspiration alors qu'elle lâche enfin le poignet du japonais pour lui permettre de continuer les soins. « Le baume... Le baume se met en couche très épaisse... » arrive-t-elle à articuler.

« Vous pouvez y aller. Je suis prête. » Elle n'en est pas sûre, mais elle ne peut pas rester non plus avec une blessure de ce type non soignée. « Vous devez me trouver pathétique... » souffle-t-elle, alors que de nouvelles larmes menacent de couler. Ses paupières se ferment dans une expression de douleur, qui se mêle à la crainte de passer pour une sorcière particulièrement inexpérimentée. Ce n'est pas tellement le cas, mais le combat et la gestion de la douleur physique n'ont jamais été sa plus grande force, en réalité, et elle vient d'en faire la démonstration.


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Masaru Takeda
Masaru Takeda
Combats menés : 93
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Faceclaim : Takeru Satō
Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) Takeru-Satoh-facts-1
Age : 150 ans réels, 35 ans d'apparence
Occupations : Tueur à gages
Statut civil : Eternel célibataire
Parents : Une phoenix et un démon
Nom mystique : Maze
Camp : Neutre
Espèce : Hybride démon/phoenix

Pouvoirs raciaux : Téléportation, boules d'énergie, immortalité, force, reconstitution
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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyMer 8 Mai 2024 - 11:31




Masaru s’était débarrassé de ses chaussures, les posant parallèlement l’une à l’autre dans le sens de la sortie, avant de saluer le chien de son hôte en le gratifiant de quelques caresses. La dernière fois qu’il avait eu affaire à un canidé, l’animal n’avait pas été aussi amical avec lui pourtant, il ne montrait aucun signe de crainte.

L’intérieur de l’hybride était à son image, lumineux et presque intégralement recouvert de plantes en tous genres. Le Phoenix avait apprécié l’ambiance, même si ce petit écrin de nature n’était pas encore entièrement suffisant pour lui permettre de baisser totalement sa garde.

Il était resté debout en attendant que la jeune femme revienne avec de quoi se soigner puis, sans plus de cérémonie, après avoir néanmoins pris le temps de se désinfecter les mains, il avait commencé à découper son vêtement.

Puisqu’il avait grandi dans un clan majoritairement féminin, la vue d’un corps de femme dénudé ne l’émouvait pas outre mesure, pas dans un contexte comme celui ci en tous cas.

Décoller toutes les fibres du tissu de la plaie avait été relativement fastidieux, la laine et la chaire à vif ne faisant pas bon ménage. Même s’il était conscient que son intervention devait être douloureuse, il avait été un peu surpris de voir des larmes couler sur le visage de sa patiente.

Pour autant, il ne l’avait pas jugée.

Son esprit était celui d’une créature paisible, pas celui d’un combattant aguerri et son corps, visiblement peu habitué à être meurtri, au vu de l’état impeccable de sa peau halée, encaissait la désagréable expérience comme il le pouvait.

Il s’était figé lorsqu’elle s’était saisi de son poignet en l’implorant de faire une pause, disposé à lui laisser le temps de reprendre ses esprits. Ses yeux en amande étaient restés rivés dans les siens, bien qu’il soit peu coutumier de ce genre de contact prolongé, jusqu’à ce qu’on lui annonce qu’il pouvait reprendre son ouvrage en lui donnant des explications quant à l’utilisation du baume de soins.

Il allait reposer ses doigts fins sur la blessure lorsqu’il avait senti que la demoiselle n’était probablement pas aussi prête qu’elle l’avait affirmé quelques secondes auparavant. Yeux clos, crispée par la peur de souffrir, elle semblait sur le point de pleurer de nouveau.

- Ne vous souciez pas de ce que je pourrais penser de vous. Cela n’a aucune espèce d’importance. Focalisez vous plutôt sur votre respiration.

Les tueurs à gages n’étaient pas réputés pour leur douceur pourtant, quelque chose lui donnait envie de ménager la nymphe. Cela ne serait pas suffisant pour anesthésier toute sensation mais il pouvait néanmoins tenter quelque chose pour rendre le moment moins pénible pour elle.

- Regardez moi.

Aussitôt que la sorcière avait rouvert les yeux, le paysage avait changé autour d’elle. Elle se trouvait désormais au centre d’une clairière, semblable à celle dans laquelle avait vécu sa mère. Un lieu paisible, où elle perdrait temporairement la notion du temps et pourrait se laisser aller à une rêverie distrayante, grâce à ses talents d'illusionniste.

L’onguent avait été apposé avec des gestes précis et rapides. Le songe qu’il avait créé était complexe, aussi ne pourrait-il pas le maintenir indéfiniment.

Après quelques minutes d’attentions, l’épaule de la demoiselle avait finalement été entourée d’une fine couche de cellophane, peu compressante, avant qu’il relâche son emprise mentale sur elle, un verre d’eau tendu dans sa direction.

- Buvez.

Lui-même avait écopé de quelques blessures pendant l’affrontement mais leur traitement pouvait attendre.


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Alice Martinez
Alice Martinez
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Essence magique : 149
Faceclaim : Sofia Carson ((c)alune)
DC : Elijah Winston & Irene Reyes
THEME SONG

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Age : trente ans (née le 15 juin 1993)
Occupations : herboriste, elle co-gère le vilice herbalist's shop avec son ex-femme, un petit établissement niché dans l'une des ruelles de Telegraph Hill
Statut civil : célibataire, son cœur s'est brisé lorsque sa signature a scellé son divorce
Parents : francesco martinez (sorcier, en vie) et amalia (nymphe, décédée)
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RELATIONS:


Camp : bénéfique
Espèce : hybride sorcière/nymphe

Pouvoirs raciaux : sorcière : création de formules et de potions, médiumnité et localisation à l'aide d'un pendule et d'une carte
nymphe : communication avec la faune et la flore, invisibilité, capacité à faire apparaître n'importe quelles plantes/fleurs
.
Pouvoirs personnels : phytokinésie (niveau 3) : reconnaissance instinctive des plantes et de leurs propriétés + manipulation de la croissance des plantes + capacité à modifier la structure d'une plante pour la rendre plus grande que sa taille originelle

géokinésie (niveau 2) : capacité, grâce aux vibrations du sol, à percevoir la présence d'autrui dans un rayon de cinq kilomètres + capacité à modifier les propriétés de la terre pour la rendre plus dure ou plus molle
RP EN COURS - (8/8)

S01-E01 + Briar + Masaru + Nathaniel + Lysander + Cyran + Olivia + Borée

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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyMer 8 Mai 2024 - 18:03


Le phœnix, le chat et la nymphe


Les démons laissent des traces ; une expérience douloureuse déjà faite par le passé, même si Alice évite au maximum les confrontations. Elles sont parfois inévitables, néanmoins... Mais la douleur, elle, n'est pas quelque chose à laquelle elle parvient à s'habituer. Bien au contraire. Qu'il s'agisse de la sienne ou de celle d'autrui, elle n'a jamais été à l'aise avec la souffrance. Elle n'en veut pas à Masaru de raviver la morsure de la plaie en la manipulant. Il ne le fait que dans le but de la soigner et, à vrai dire, elle lui en est plutôt reconnaissante, consciente qu'elle n'aurait probablement pas réussi seule. Et s'il ne la juge pas, elle ne peut s'empêcher de le faire elle-même. De détester cette faiblesse qui fait couler quelques larmes sur ses joues.

Elle acquiesce, pourtant. Voudrait le remercier de ce qu'il est en train de faire, de cette absence de jugement qu'il lui apporte, aussi. Mais elle se contente de faire ce qu'il lui dit en tentant de se concentrer sur sa respiration. De la maîtriser, tout en essayant de réprimer un sanglot d'appréhension. Elle n'a définitivement pas grande chose d'une combattante, à cet instant.

Ses sourcils se froncent lorsque la voix du phoenix résonne à nouveau. Difficilement, elle rouvre les paupières, se laisse guider par Masaru. Bonne ou mauvaise idée ? Elle ne saurait le dire, la douleur anesthésie ses capacités de réflexion. Mais puisqu'elle lui a fait confiance jusque là, elle n'hésite pas très longtemps à plonger son regard dans celui de son guérisseur. Et lorsque son salon s'efface pour la laisser au milieu d'une clairière magnifique, familière dans son inconscient, la brune a l'impression de pouvoir de nouveau respirer. Elle se concentre sur le chant des oiseaux, s'imagine une légère brise qui vient lui caresser le visage, a l'impression d'être en paix dans cette projection. La douleur est toujours là, en fond. Plus supportable alors qu'elle se laisse happée par l'illusion.

Le retour à la réalité lui arrache un léger sourire, alors qu'elle ferme les yeux dans l'espoir de retrouver la clairière, le soleil et le chant des oiseaux. Et elle ne rouvre les paupières que pour regarder le verre d'eau et le prendre délicatement pour le porter à ses lèvres, acquiesçant à nouveau d'un léger mouvement de tête. Le baume fait déjà son effet, applique sur la plaie un effet de froid délicat tout en anesthésiant la zone. Une mixture qu'elle a faite elle-même, ignorant les conseils des livres d'herboristerie pour faire confiance à son propre instinct jusqu'à trouver la composition la mieux adaptée à son organisme.

« Vous êtes blessé... » remarque-t-elle enfin, ses yeux glissant sur les quelques plaies visibles avant de venir se raccrocher à ceux de Masaru.

Elle pose doucement le verre pour se lever à nouveau, contourne le canapé pour ouvrir un large buffet en bois massif remplit de bocaux divers, devant lequel elle reste quelques instants avant d'en saisir un d'une main sûre malgré l'absence d'étiquette sur le verre. « C'est de la poudre de lavande, d'hysope et de monarde écarlate. Ajoutée à de l'eau, c'est un onguent antiseptique très efficace... » explique-t-elle, en lui tendant le bocal.

« Voyez ça comme un remerciement. Ce n'est pas grand chose, mais ça sera efficace sur vos blessures et ça accélérera la guérison. » Elle ne sait pas si elle peut se permettre de le soigner. Elle l'a senti se figer, tout à l'heure, lorsqu'elle a pris son poignet et la dernière chose qu'elle voudrait serait de le mettre mal à l'aise. « Est-ce que vous avez besoin d'aide ? Pour les soins ? Je suis plus douée pour ça que pour les combats, je vous le promets. » déclare-t-elle tout de même, risquant un léger sourire comme pour apporter un peu de légèreté à cette rencontre aussi étrange que fascinante pour elle.

Parce qu'elle a envie de pouvoir lui rendre la pareille. De définitivement effacer sa première réaction, défensive, après avoir découvert ce qu'il était. Elle ne pense pas qu'il mérite une pareille méfiance, en réalité. Et c'est très certainement idiot de sa part, elle en a vaguement conscience. Car elle sait que les phœnix sont des tueurs dans l'âme. Qu'ils ne répondent qu'à cet appât du gain qu'elle-même a tendance à mépriser, qu'importe la nature de la cible. Pourtant, elle continue de mettre un pied sur le terrain volontaire de la confiance, se réinstallant pour reprendre le verre d'eau qu'elle porte une nouvelle fois à sa bouche.

« La clairière que vous m'avez montré... Elle m'est familière. Comment vous avez fait pour que ça me semble si familier ? » demande-t-elle enfin, encore bercée par la douceur de la scène qu'il a su projeter dans son esprit. « C'était vraiment magnifique... Merci, de m'avoir montré ça. » ajoute-t-elle, avec une touche d'innocence dont elle n'a même pas conscience, encore émerveillée par ce que la magie peut produire. Pourtant, elle a grandit entourée par cette magie. Entourée par les tours que son père lui faisait parfois pour l'entendre rire aux éclats. Combien d'heures a-t-elle elle-même passé, assise dans le jardin, à faire fleurir la moindre fleur présente autour d'elle ?

Et pourtant, elle continue de s'émerveiller. Elle ne veut pas perdre cette capacité. Ni celle-ci, ni celle qui lui permet de percevoir du bon même dans les âmes les plus tourmentées.


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Masaru Takeda
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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyMer 8 Mai 2024 - 22:27




Alice avait repris des couleurs et retrouvé son sourire après avoir bu, ce qui semblait indiquer qu’elle se sentait mieux.

Masaru avait volontiers accepté l’onguent dont elle lui avait fait cadeau, en gage de sa gratitude, mais il avait hésité lorsqu’elle avait proposé de s’occuper de ses blessures.

L’une d’elle se trouvait dans son dos, à proximité de sa colonne vertébrale, de fait, elle serait difficile à panser par lui-même. Accepter son aide lui permettrait effectivement une rémission plus rapide.

Toutefois, son corps en disait si long sur lui qu’il hésitait à le dévoiler à cette inconnue et il pouvait encore s’être trompé sur ses intentions à son égard.

Une fois débarrassé de son tee-shirt en kevlar, il serait plus vulnérable…

Quelques secondes s’étaient écoulées dans un silence quasi religieux avant qu’il se décide finalement à dévoiler son torse. Il était un combattant surentraîné en pleine possession de ses moyens, le risque qu’il prenait était donc plus que raisonnable.

Bien qu’il soit doté d’une carrure de prime abord peu impressionnante, le haut de son corps était finement sculpté, des trapèzes aux abdominaux, témoin des heures de sport et de missions auxquelles il se livrait quotidiennement.

Sur sa peau, des centaines de marques et de cicatrices, collectionnées au fil des années. Brûlures, coupures, impacts de balles, morsures, sévices infligés par des clients mécontents ou d’autres tortionnaires, hématomes … il aurait pu, sans difficultés, servir de sujet d’étude à un apprenti médecin légiste.

S’il avait l’opportunité de se reconstituer, ces marques du temps pourraient intégralement disparaître mais, puisqu’il était un hybride et qu’il ignorait encore s’il était doté de cette capacité, il vivait pour l’heure comme s’il était incapable de renaître de ses cendres.

Espérant que son hôte ne lui poserait pas trop de questions, il avait déplacé ses longs cheveux bruns sur son épaule pour dégager la base de son cou, abîmée par les serres du démon, et y donner l’accès à la nymphe.

Hormis cette plaie, la brûlure qui s’étendait sur son avant bras à la lisière de sa marque de naissance et une balafre plus ancienne sur son ventre, qui peinait un peu à cicatriser car trop tardivement et trop grossièrement recousue, il n’avait que des égratignures.

- La prochaine fois que vous affrontez quelqu’un, tâchez de vous concentrer plutôt sur l’utilisation de vos potions, qui semble être votre point fort.

Ses muscles n’étaient pas suffisamment développés pour qu’elle soit réellement efficace au corps à corps. Quant au pouvoir dont elle avait fait usage, il semblait trop peu offensif pour faire la différence… à moins qu’elle rechigne à l'utiliser à pleine puissance, par bonté d’âme.

- Sauriez-vous vous servir d’un arc ou d’une arbalète ? En empoisonnant la pointe de vos flèches, vous pourriez faire des dégâts conséquents sans trop vous exposer.

Quand le sujet de son illusion était revenu sur le tapis, il était resté volontairement évasif, conscient que son interlocutrice risquait de peu apprécier d’apprendre qu’il s’était introduit dans ses souvenirs sans autorisation.

- J’ai beaucoup voyagé et je sais dans quel genre d’environnement évoluent les nymphes. De plus, je vous ai laissée consciente d’une partie de votre intérieur pour ne pas que vous vous sentiez trop dépaysée. Les meilleures illusions sont celles qui ont une base réelle.

Debout dans le salon, il avait attendu que la jeune femme fasse les quelques pas qui les séparaient pour le rafistoler, sans montrer d’appréhension particulière. La douleur était une vieille amie qu’il avait su apprivoiser, elle ne le surprenait plus désormais que dans les cas les plus critiques…

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Alice Martinez
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.
Pouvoirs personnels : phytokinésie (niveau 3) : reconnaissance instinctive des plantes et de leurs propriétés + manipulation de la croissance des plantes + capacité à modifier la structure d'une plante pour la rendre plus grande que sa taille originelle

géokinésie (niveau 2) : capacité, grâce aux vibrations du sol, à percevoir la présence d'autrui dans un rayon de cinq kilomètres + capacité à modifier les propriétés de la terre pour la rendre plus dure ou plus molle
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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyDim 12 Mai 2024 - 22:05


Le phœnix, le chat et la nymphe


Elle est heureuse qu'il accepte, dans son silence, de la laisser lui venir en aide. Heureuse de pouvoir faire enfin quelque chose pour lui après ce qu'il a fait pour elle.

Mais elle ne s'attendait pas aux cicatrices, aux marques qui parcheminent sa peau. C'est un combattant, ça ne fait plus aucun doute. Un combattant auquel elle pourrait apprendre quelques astuces pour mieux soigner ses plaies, ne peut-elle s'empêcher de penser. Elle remarque ici et là des rafistolages grossiers, des cicatrices qui mériteraient une attention toute particulière... Son regard vient s'accrocher au visage de l'homme, tandis que son expression faciale trahit facilement l'hésitation qui l'agite alors que des questions se cognent entre elles dans son esprit.

« Voyons voir ce qu'on peut faire... » glisse-t-elle en décidant de réprimer un peu de sa curiosité, sans assurance d'y parvenir très longtemps. Si elle s'écoutait, elle pourrait passer des heures à l'écouter parler de chacune des marques qui déchirent sa peau, dans un intérêt sincère pour lui et les épreuves par lesquelles il a pu passer. À la place, elle prend le temps de laver ses mains et de préparer l'onguent, non sans attraper au passage deux autres préparations dans son buffet.

Elle retrouve son sourire, plus léger. La douleur de sa brûlure diminuant et emportant également avec elle l’inquiétude des derniers jours, la demi-nymphe se sent presque plus légère à cet instant. « Je ne me suis jamais posé la question de savoir si je saurais me servir d'un arc ou d'une arbalète. » avoue-t-elle, dans un petit rire qu'elle ne parvient pas à réprimer. S'imaginer empoisonner ses flèches lui laisse une image un peu inconfortable en tête, mais il a raison sur un autre point ; l'utilisation des potions est son point fort.

Elle a depuis longtemps compris qu'elle n'était pas une combattante, n'a jamais cherché à élever ses pouvoirs plus hauts que ce qu'ils sont actuellement. Elle n'a rien d'une guerrière, rien d'une tueuse et elle n'exploite probablement pas entièrement ses pouvoirs. Mais elle est douée pour préparer des potions, pour en décupler la puissance en changeant parfois très légèrement les recettes. Le grimoire que lui a donné son père en est témoin ; Alice a passé de longues heures à tester et corriger les instructions des potions qu'il renferme, passionnée par cette science. Sa connaissance des propriétés des plantes est probablement une force à exploiter, un potentiel dormant chez elle.

Alice s'installe finalement près de Masaru, dans une position assez confortable pour pouvoir faire ses soins, sans cesser de réfléchir à ce qu'il vient de lui dire. « Tout le monde n'est pas fait pour combattre. » dit-elle, consciente pourtant que les démons ne feront pas grand cas de son pacifisme. « Mais je prends vos conseils. Même si je ne suis pas convaincue par l'arc. Ce serait une bonne solution, je crois que ça me conviendrait bien, mais c'est assez... voyant. » relève-t-elle en laissant fleurir une moue amusée sur son visage.

Une moue qui se transforme rapidement en une vague méfiance diffuse. Car elle ne se souvient pas lui avoir dit directement qu'elle était une demi-nymphe. Le détail la frappe un peu... mais elle fini par regarder le décor qui les entoure. Il n'est peut-être pas nécessaire de le dire pour que ce fait saute aux yeux, finalement. Peut-être qu'il suffit juste de savoir additionner 2 + 2 pour en arriver à en déduire sa nature magique. « Il est si évident que je suis une nymphe ? » lance-t-elle tout de même, avant de laisser échapper un léger rire spontané. Soulagée d'en arriver à la conclusion qu'il n'a fait qu'être observateur.

« Je serais curieuse de vous entendre parler de vos voyages. Je n'ai connu que San Francisco et San Juan de Pasto... » Alice a toujours été bavarde, mais elle s'en rend d'autant plus compte à cet instant. « Peut-être que vous aurez l'occasion de me les raconter, un jour. Je vais commencer. » prévient-elle, enfin.

Et ses gestes sont d'une rare douceur alors qu'elle commence à soigner la blessure. Alice a toujours été aussi douce que bavarde, restant attentive aux réactions physiques de l'homme. Même si elle se doute qu'il saura encaisser la douleur, elle ne veut pas provoquer de souffrance inutile. Ses doigts viennent délicatement appliquer le baume sur la griffure qui lui strie la base du cou, tandis qu'un air concentré se lit sur ses traits. « Il faudrait aussi traiter la brûlure et probablement s'occuper de la blessure qui peine à cicatriser, sur votre ventre. » annonce-t-elle.

Il est plus qu'évident qu'elle n'est pas un danger pour lui. Elle ne remarque même pas la méfiance qui plane pourtant toujours un peu, trop prise par sa tâche. Des deux, c'est elle qui se trouve la plus vulnérable à cette seconde, alors qu'elle ne réalise pas pleinement que baisser complètement sa garde pourrait un jour causer sa perte.Elle attend juste une confirmation avant de saisir un autre bocal, se décalant légèrement pour lui faire poser son bras sur sa jambe, pas gênée le moins du monde par cette proximité physique.

« Si je me concentre davantage sur l'utilisation des potions, vous pensez que je pourrais prendre l'avantage dans un combat ? Je ne suis pas aussi rapide que vous, probablement pas aussi endurante non plus. Mais je peux apprendre. Je suppose que ça n'a pas besoin d'être inné pour avoir la capacité de s'améliorer en combat. » Elle ne sait pas vraiment sur quel terrain elle est en train de s'engager. Mais elle se dit que prendre des conseils n'a jamais fait de mal à personne.


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Masaru Takeda
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Statut civil : Eternel célibataire
Parents : Une phoenix et un démon
Nom mystique : Maze
Camp : Neutre
Espèce : Hybride démon/phoenix

Pouvoirs raciaux : Téléportation, boules d'énergie, immortalité, force, reconstitution
Pouvoirs personnels : Psychométrie (peut percevoir le passé attaché à un objet ou un lieu) + création d'illusions intermédiaires

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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyLun 13 Mai 2024 - 9:00




Masaru avait remarqué le trouble d’Alice lorsqu’elle avait posé les yeux sur son torse mais il avait choisi de ne pas le relever, pour ne pas amplifier un quelconque malaise.

A la place, il avait préféré réagir à ses questionnements en matière de combat.

- Je vous suggère d’essayer. Lorsqu’ils se plient, ce sont des armes de jet peu encombrantes, faciles à dissimuler en dessous d’un manteau.

Il s’était interrompu durant quelques secondes avant d’ajouter, pour répondre cette fois à ses interrogations au sujet de sa nature de nymphe :

- Votre intérieur est plus fleuri que le parc du Présidio, vous communiquez avec votre chat et vous commandez à la végétation… les indices me semblent plutôt clairs.

Puisqu’une certaine proximité s’était installée entre eux, il s’était autorisé à évoquer son don de psychométrie, en espérant qu’elle ne lui en tiendrait pas rigueur d’avoir « sondé » son passé contre son gré.

- Je suis également doté d’un talent qui me permet d’interroger l’histoire des objets. Vos bijoux, en ce qui nous concerne.

Il avait conscience d’avoir eu un geste désagréable à l’égard de son interlocutrice mais il ne ressentait pas de culpabilité particulière car questionner la nature et les intentions des inconnus qu’il rencontrait était bien souvent une question de survie, pour quelqu’un comme lui.  

Il n’avait pas cillé lorsque la jeune femme avait commencé ses soins. En réalité, son toucher était si discret qu’il avait eu peine à croire qu’elle avait bien commencé son ouvrage. Cela le changeait incontestablement des cautérisations et autres traitements à la dure et il fallait bien avouer que ce n’était pas désagréable.

- Je ne suis pas né sur ce continent, mais au Japon. Je me suis d’abord contenté d’explorer les pays frontaliers, Corées, Chine, Russie… puis, il y a une dizaine d’années, je me suis installé aux Etats-Unis. Cela m’a donné l’occasion de me rendre également au Canada et dans la plupart des pays d’Amérique latine.

Au cours de ses missions, il avait pu remarquer que beaucoup des gens qui peuplaient cette partie du globe avaient le sang-chaud et se livraient à des activités aussi dangereuses que controversées. Une aubaine, pour passer inaperçu lorsque l’on était soi-même un tueur à gages, mais il peinait à imaginer la douce nymphe dans un tel environnement.

- Je ne suis pas certain que vous trouveriez mes récits de voyage divertissants. Il ne s’agissait guère de tourisme, j’en ai bien peur…

D’un petit geste de la tête, il avait indiqué à la brune qu’il consentait à ce qu’elle s’occupe de l’ensemble des plaies qui requéraient son attention. Son bras était posé sur sa jambe, mettant son tatouage en évidence, lorsqu’il avait légèrement haussé les sourcils.

- Pensez-vous que je sois né doté de l’ensemble de mes compétences martiales ? J’ai effectivement des prédispositions, mais j’ai surtout suivi un entrainement intensif pendant de nombreuses années avant d’en arriver à ce niveau. Si vous trouviez un maître, je suis convaincu que vous pourriez vous étonner vous-même et faire des progrès rapides. Devenir une redoutable potionniste, archère, ou n’importe quoi d’autre. Les seules limites sont celles que l’on se fixe.

Bon. Bien sûr, il faudrait également qu’elle apprenne à se montrer un peu plus méfiante et impitoyable en cas de nécessité mais, une fois encore, rien n’était impossible.

- Pensez-vous qu’il faille rouvrir la plaie, pour repartir sur une bonne base ?

Ses yeux s’étaient baissés sur la balafre qui lui barrait l’abdomen. Défaire sa couture approximative serait loin d’être une partie de plaisir, d’autant que les bords de la plaie étaient inflammés, mais cela serait peut-être préférable pour obtenir un résultat propre et une guérison plus aisée.
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Alice Martinez
Alice Martinez
Combats menés : 300
Essence magique : 149
Faceclaim : Sofia Carson ((c)alune)
DC : Elijah Winston & Irene Reyes
THEME SONG

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Age : trente ans (née le 15 juin 1993)
Occupations : herboriste, elle co-gère le vilice herbalist's shop avec son ex-femme, un petit établissement niché dans l'une des ruelles de Telegraph Hill
Statut civil : célibataire, son cœur s'est brisé lorsque sa signature a scellé son divorce
Parents : francesco martinez (sorcier, en vie) et amalia (nymphe, décédée)
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RELATIONS:


Camp : bénéfique
Espèce : hybride sorcière/nymphe

Pouvoirs raciaux : sorcière : création de formules et de potions, médiumnité et localisation à l'aide d'un pendule et d'une carte
nymphe : communication avec la faune et la flore, invisibilité, capacité à faire apparaître n'importe quelles plantes/fleurs
.
Pouvoirs personnels : phytokinésie (niveau 3) : reconnaissance instinctive des plantes et de leurs propriétés + manipulation de la croissance des plantes + capacité à modifier la structure d'une plante pour la rendre plus grande que sa taille originelle

géokinésie (niveau 2) : capacité, grâce aux vibrations du sol, à percevoir la présence d'autrui dans un rayon de cinq kilomètres + capacité à modifier les propriétés de la terre pour la rendre plus dure ou plus molle
RP EN COURS - (8/8)

S01-E01 + Briar + Masaru + Nathaniel + Lysander + Cyran + Olivia + Borée

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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyVen 17 Mai 2024 - 13:45


Le phœnix, le chat et la nymphe


Elle pourrait l'écouter parler pendant des heures. Elle trouve quelque chose de réconfortant dans le ton de sa voix, dans sa façon de poser ses mots. Et ses idées sont loin d'être mauvaises. Elle peut réfléchir à l'idée d'un arc ; en tout cas, il a fait germer les graines de cette possibilité dans l'esprit de la demi-nymphe, alors qu'elle acquiesce avec sérieux. Si l'arme peut être dissimulée, peut-être n'est-ce pas une mauvaise idée de l'essayer ?

Et alors qu'elle continue d'y réfléchir, de se familiariser avec l'image d'elle se servant d'un arc, la réflexion de Masaru la fait éclater d'un rire spontané, joyeux, qui semble emplir la pièce. « Un point pour vous. » concède-t-elle. « Je ne suis qu'à demi-nymphe, pour être tout à fait honnête. » ajoute-t-elle, jouant la transparence avec le phœnix.

L'honnêteté a toujours fait partie des valeurs qu'elle défend... aussi se contente-t-elle de regarder ses bijoux lorsqu'il poursuit. Se demande ce qu'il y a vu. Il aurait pu garder cette information pour lui, ne pas admettre s'être servi de ses pouvoirs pour la sonder. Mais elle ne lui en veut pas. S'il est évident qu'elle est une demi-nymphe, il est tout aussi évident que Masaru est doté d'une prudence et d'une méfiance naturelle qui justifient à eux seuls cette intrusion. Et elle n'a rien à cacher, en réalité. Rien qui pourrait la mettre suffisamment mal à l'aise pour en vouloir à quelqu'un d'avoir voulu assurer ses arrières. « Merci. De me le dire. » glisse-t-elle simplement, en venant effleurer la bague de sa mère.

Et ça lui paraît plus clair, pour la clairière. Il l'a certainement vue. Et plutôt que d'avoir l'impression d'une violation de son intimité, Alice ressent une vague de sympathie pour l'homme. Il aurait pu choisir n'importe quoi pour l'aider à surmonter son épreuve. Il a choisit la chose qui l'apaisait le plus, instinctivement.

Elle l'écoute alors qu'elle le soigne avec toute la douceur dont elle est capable. Sourit légèrement en imaginant des endroits où elle n'a jamais été. « Vous avez déjà été en Colombie ? » demande-t-elle alors, cherchant instinctivement les points qui pourraient les relier.

Ce pays est tout autant une partie d'elle-même que sa nature de nymphe et de sorcière. Un héritage culturel, apporté par son père. Même en la faisant grandir à San Francisco, il a toujours pris soin de l'initier à ses origines. Elle se souvient encore des vacances passées à San Juan de Pasto, les recettes de sa tante, les longues heures passées à étudier les potions avec son arrière-grand-mère... Même si elle n'a pas très bien vécu le déménagement soudain pour se réfugier en Colombie lorsqu'elle avait quinze ans, elle aime ses origines.

« Laissez-moi être seule juge de ce que je pourrais trouver divertissant ou non... » glisse-t-elle, douce dans son ton, mais démontrant tout de même qu'elle n'est pas qu'une créature fragile. Même si elle a conscience de ce que sont les Phoenix, même si elle doute pouvoir trouver quoi que ce soit de divertissant dans le travail de tueurs à gage qui colle à leur réputation.

Puis il lui arrache de nouveau un sourire, à mesure qu'il parle. « Je suppose qu'il ne me reste plus qu'à trouver un maître, dans ce cas. » C'est sur lui qu'elle pose son regard, l'idée venant s'accrocher à son esprit à mesure qu'elle y réfléchit. « Quelqu'un qui sait de quoi il parle et qui semble pouvoir remarquer un potentiel qui m'échappe... » ajoute-t-elle, en lui tendant clairement une perche timide. Parce qu'elle aime son approche. Parce qu'après tout, elle ne risque rien à avancer quelques pas timides en sa direction. Réalistement, elle a besoin de quelqu'un qui puisse lui apprendre à faire face. Quelqu'un qui puisse l'aider à développer son potentiel... Ne serait-ce que pour faire face à Lysander.

Mais son attention toute entière se reporte sur la cicatrice mal recousue qui barre l'abdomen de Masaru. Si elle était en mesure de parler en soignant le reste, soignant avec la même douceur l'avant-bras que la nuque du Phoenix, celle-ci risquait de lui demander un peu plus de concentration.

« Je le crains, oui. » Elle lui offre un sourire désolé. Réellement désolé. « Allongez-vous. » dit-elle, tout en se relevant pour aller chercher une trousse à pharmacie bien plus conséquente, qu'elle pose sur la table pour l'ouvrir et en sortir une paire de ciseaux chirurgicaux, des compresses et du désinfectant, finissant par s'agenouiller sur le sol pour être à la hauteur de la plaie. Ses gestes sont aussi précis que lorsqu'elle fait une potion, un air concentré lui barrant le visage alors qu'elle applique méticuleusement une crème anesthésiante autour de la plaie, avant de désinfecter son matériel et la peau du japonais. « Je vais commencer... Je suis désolée... » glisse-t-elle, en relevant le visage vers celui de Masaru. « Ce sera vite terminé. » assure-t-elle. Elle est certaine que Masaru a l'habitude d'encaisser bien plus que ça, mais elle n'aime tout de même pas l'idée de devoir rouvrir une plaie.

Pourtant, elle s'exécute, rouvrant méticuleusement la plaie en serrant la mâchoire. Presque comme si c'était elle qui souffrait. Elle avait songé à devenir infirmière, avant de se tourner vers l'herboristerie. Soigner les gens et prendre soin d'eux a toujours été dans sa nature. Mais c'est précisément ce genre de situations qui l'ont poussée à se diriger plutôt vers les plantes médicinales. La peur de devoir faire souffrir l'autre...

Mais, en l’occurrence, la plaie de Masaru n'est pas belle à voir et mérite une attention toute particulière que la demi-nymphe s'applique à lui apporter. Elle vient délicatement éponger le sang qui s'échappe de la blessure fraîchement rouverte, lève régulièrement les yeux vers l'homme pour s'assurer qu'il peut tenir le coup. « Qu'est-ce qui vous a poussé à venir à San Francisco ? » lance-t-elle, pour détourner l'attention de l'homme, essayer de rendre ce moment moins pénible. « J'imagine que lorsqu'on voyage comme vous le faites, on ne reste pas au même endroit trop longtemps sans avoir une bonne raison pour le faire. »

En réalité, elle n'en sait rien. Elle-même reste à San Francisco car c'est là qu'elle se sent le mieux. Là où elle a grandit, dans ce cadre familier qui la rassure et qu'elle ne se sentira probablement jamais prête à abandonner.


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Masaru Takeda
Masaru Takeda
Combats menés : 93
Essence magique : 173
Faceclaim : Takeru Satō
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Age : 150 ans réels, 35 ans d'apparence
Occupations : Tueur à gages
Statut civil : Eternel célibataire
Parents : Une phoenix et un démon
Nom mystique : Maze
Camp : Neutre
Espèce : Hybride démon/phoenix

Pouvoirs raciaux : Téléportation, boules d'énergie, immortalité, force, reconstitution
Pouvoirs personnels : Psychométrie (peut percevoir le passé attaché à un objet ou un lieu) + création d'illusions intermédiaires

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MessageSujet: Re: Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice)   Le phœnix, le chat et la nymphe (Alice) EmptyAujourd'hui à 14:56



Masaru avait légèrement incliné la tête lorsque son hôte l’avait remercié pour son honnêteté. Elle se montrait plus que correcte avec lui depuis le début de leur rencontre, il était donc normal qu’il en fasse de même.

Il avait acquiescé lorsqu’elle lui avait demandé s’il avait déjà eu l’occasion de se rendre au Colombie et, puisqu’elle était visiblement originaire de ce pays sulfureux, qui était donc probablement cher à ses yeux, il avait jugé bon d’en dépeindre un tableau le plus positif possible.

- Je m’y suis rendu quatre ou cinq fois, oui. Les humains que j’y ai rencontré sont parmi les mieux équipés et les plus persévérants qu’il m’ait été donné de voir.

Dans sa bouche, c’était un véritable compliment. Malgré ses pouvoirs et de très nombreuses années d’entrainement, il avait vu certains lui résister bien plus longtemps qu’il l’aurait imaginé, lorsqu’ils s’étaient retrouvés impliqués dans ses affaires et qu’il n’avait donc pas eu d’autres choix que de les éliminer, au même titre que ses cibles plus habituelles.

- Y êtes-vous née ?

Il n’avait guère l’habitude de parler de la pluie et du beau temps, mais il lui semblait poli de s’intéresser à la vie de son interlocutrice, puisqu’elle semblait avoir de l’intérêt pour la sienne.

L’entendre dire qu’elle allait se mettre à la recherche d’un maître l’avait rassuré : elle lui était sympathique et avec un bon enseignement, elle serait plus à même de se défendre contre les menaces contre lesquelles elle semblait vouloir se dresser, malgré une absence quasi-totale de compétences martiales.

Lorsqu’il avait compris qu’elle pensait à lui pour l’instruire cependant, il avait légèrement froncé les sourcils.

- Vous entrainer avec moi risquerait de vous attirer des problèmes bien plus importants que ceux que vous avez déjà, Alice. Je ne pense pas que le jeu en vaille la chandelle.

Même si cette position le poussait à se sentir désagréablement vulnérable, il avait consenti à s’allonger sur le canapé, lorsqu’elle le lui avait demandé.

Les ciseaux avaient tranché le fil qu’il avait grossièrement utilisé pour suturer sa plaie sans trop provoquer de douleur, mais ses abdominaux s’étaient contractés lorsqu’il avait fallu ré-écarter les bords infectés de la blessure pour la désinfecter en profondeur.

Le japonais sentait son sang couler le long de ses flancs en flux régulier, malgré les efforts de la demi-nymphe pour l’éponger mais plutôt que de s’inquiéter de ce phénomène, plutôt fréquent chez lui, il s’était concentré sur le chemin des gouttes carmin sur sa peau, entrant dans une sorte de médiation destinée à lui permettre de mieux gérer la souffrance.

Ses muscles s’étaient peu à peu détendus lorsqu’il était parvenu à retrouver une respiration calme et profonde, ce qui minimiserait sa peine. Ne pouvant pas fermer les yeux, n’étant pas dans un environnement 100% sécurisé, il se contentait de regarder le plafond, presque sans cligner des yeux.

En cherchant à le divertir, la propriétaire des lieux lui avait fait perdre une partie de sa concentration.

Fort heureusement, ayant été confronté à bien pire, il était capable d’encaisser son traitement sans risquer de perdre connaissance, aussi avait-il fait un effort pour prolonger leur conversation.

- Mon clan a ses origines en Amérique. Les premières phœnix, comme vous le savez certainement, y sont nées à l’époque des procès de Salem. J’ai quitté le Japon pour venir à la rencontre du clan de San Francisco.

Il s’était abstenu d’évoquer les raisons de cette migration, plutôt forcée que voulue, pour ne pas se désigner comme « un loup solitaire » mais il avait néanmoins poursuivi, pour répondre à ses questionnements :

- Je ne suis pas constamment à San Francisco et je n’ai pas de résidence fixe. Cependant, il se trouve que cette ville concentre tellement de curiosités surnaturelles et de contrats qu’il me semble pertinent de rester à proximité.


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