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 don't think i need you ▬ wyatt

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Irene Reyes
Irene Reyes
Combats menés : 55
Essence magique : 185
Faceclaim : jenna ortega ((c) ècooh)
DC : Alice Martinez & Elijah Winston
don't think i need you ▬ wyatt 4b030963e728dee7a01c36373c43368537e06b03
Age : vingt-cinq ans
Occupations : écume les petits boulots sans réussir à véritablement se poser professionnellement
Statut civil : célibataire
Camp : neutre à tendance bénéfique
Espèce : sorcière

Pouvoirs raciaux : création de formules et de potions, médiumnité et localisation avec un pendule et une carte
.
Pouvoirs personnels : chronokinésie (niveau 1) : capacité à ralentir le temps autour d'elle

télépathie (niveau 3) : perçoit le danger en interprétant les pensées d'autrui par un bourdonnement sourd dans l'oreille + capacité à lire dans les pensées + peut calmer les douleurs psychiques d'une autre personne en se concentrant sur ses pensées pour apaiser physiquement la personne
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Tamora

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MessageSujet: don't think i need you ▬ wyatt   don't think i need you ▬ wyatt EmptyLun 27 Mai 2024 - 22:36

DON'T THINK I NEED YOU
@Wyatt Halliwell & @Irene Reyes


Pister ce démon n'aurait dû être qu'une formalité, une simple recherche d'informations pour Tamora. Parce qu'Irene n'est pas tellement du genre à s'engager elle-même dans la lutte du bien contre le mal, elle. Pas que ça ne l'intéresse pas, mais elle préfére rester éloignée de conflits qui la dépassent, d'attentes qu'elle ne veut pas remplir. Ces Fondateurs, ou peu importe comment ils se font appeler, ne sont pas grand chose de plus pour elle que des chimères cherchant à tirer des fils invisibles. Et elle n'est pas une poupée. Née sorcière, elle ne considère pas que ça la définit complètement. Pourtant, elle est bien là, dans cette ruelle, à traquer un démon. Pour Tamora. Parce qu'elle ferait n'importe quoi pour Tamora, c'est un fait. Irene ne compte pas aller à la confrontation. Ne compte même pas se faire voir, à vrai dire. Et elle essaie au maximum de bloquer les pensées qui affluent dans son esprit. Des pensées qui lui donnent la nausée, en réalité.

Ses oreilles ne cessent de bourdonner depuis qu'elle a commencé sa traque et c'est probablement le plus emmerdant dans l'histoire. Elle ne peut pas vraiment douter, maintenant, de la nature maléfique de l'être qu'elle suit, des plans un peu merdiques qu'il élabore. Et s'il en venait à attaquer un innocent devant elle ? La question effleure son esprit, mais elle tente de la rejeter. Elle fera ce qu'il y a à faire et ça ira ; voilà ce qui apparaît comme une réponse spontanée. Elle ne laisserait pas un innocent mourir devant ses yeux, mais si elle peut éviter d'intervenir... Le démon s'arrête et, dans l'ombre, Irene en fait de même. Et elle ne réalise qu'il se trouve dans son dos, la seconde suivante, que lorsque les bourdonnements dans ses oreilles lui foudroient le crâne. Elle a juste le temps de se retourner avant de sentir la morsure de la lame dans sa chaire, dague qu'il enfonce dans son ventre en y prenant un plaisir qu'elle capte par vagues télépathiques. Elle ferme les yeux quelques secondes, canalise son énergie pour puisser dans ses forces et ralentir le temps autant qu'elle le peut. Assez longtemps, au moins, pour se dégager et courir dans la première direction qui s'offre à elle. Eh merde, dans l'histoire, c'était elle l'innocente, finalement.

Elle entre dans ce qui semble être un grand bâtiment désaffecté, referme la porte avant de se laisser tomber au sol. Une main sur sa plaie lui fait comprendre qu'elle est en train de perdre beaucoup de sang. Trop de sang. Sa respiration s'accélère un peu, alors qu'une sensation de froid la recouvre, fait frissonner son corps aussi sûrement que si San Francisco était plongée dans une nuit éternelle. Elle n'aime pas du tout cette sensation. Pas plus que les tremblements qui commencent à agiter ses mains. Un gémissement de douleur lui échappe tandis qu'elle essaie d'attraper son téléphone. Deux heures du matin, affiche l'écran, avant qu'elle ne cherche le numéro de Tamora. L'appelle, sans succès. Le téléphone sonne dans le vide, mange les minutes qui lui sont définitivement comptées. « Putain... » qu'elle articule, avant de serrer la mâchoire. Elle ne veut pas crever ici. De cette façon. Elle ne veut pas laisser son frère seul, lui faire revivre la blessure familiale qu'ils se traînent tous les deux depuis l'enfance. Alors elle réessaie d'appeler Tamora et fini par laisser tomber son téléphone. Le sang continue de couler, tâche ses vêtements, laisse une traînée chaude sur sa peau alors que le reste de son corps continue de perdre en température. Une belle mort de merde, qu'elle ne peut pas s'empêcher de se dire.

Elle essaie bien de bouger, mais ça ne fait que lui arracher un nouveau grognement de douleur. Ses mains tremblent tellement qu'elle n'est pas bien sûre de savoir comment elle arrive à allumer sa clope, mais elle le fait. Elle ne pense même pas vraiment à appeler les secours. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle va mourir dans ce bâtiment, embrochée par une quelconque dague rituelle à la con et qu'elle n'a même pas pu dire au-revoir à son frère ou aux autres. Ça lui serre un peu le cœur, aussi, de réaliser que Tamora tombera sur tous ses appels en absence le lendemain alors qu'il sera trop tard. « Bordel. » qu'elle lâche dans un murmure. Elle ne peut pas abandonner si facilement. Elle ne peut pas juste se laisser vaincre comme ça, aussi bêtement. Abandonner ceux qui comptent sur elle. Abandonner toutes les choses qu'elle a à vivre. Et ça lui revient en mémoire ; les espèces d'anges gardiens qu'on lui a collé. Elle en a rendu certains timbrés. Elle ne sait même pas combien se sont succédé pour tenter de la protéger. Réalistement, pas tant que ça, mais assez pour qu'ils finissent par lui foutre la paix.

Et, au final, elle ne sait même pas comment s'appelle son Être de Lumière. « Fait chier... Machin ! Truc ! L'Ange ! » qu'elle appelle, lâchant ses mots aux murs de l'usine désaffectée, par dépit, comme seule solution restante. Son égo en prend un coup, mais son égo ne vaut pas sa vie.  
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Wyatt Halliwell
Wyatt Halliwell
Combats menés : 127
Essence magique : 195
Faceclaim : Sam Corlett, Lux
DC : Olivia, Surya & Lexie
Age : 35 ans, c'est son âge réel. Physiquement figé à l'âge de ses 31 ans.
Occupations : Propriétaire et gérant du P3
Statut civil : Un cœur à prendre
Parents : Piper Halliwell et Léo Wyatt
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Inside me
⊱ ────── {⋅. Aroud me .⋅} ────── ⊰

Camp : Neutre
Espèce : Hybride sorcier × être de lumière

Pouvoirs raciaux : -
Être de lumière
Éclipse, soin, connexion psychique (ils peuvent entendre l'appel de leurs protégés, ressentir sa souffrance, les localiser et parler leur langue) immortalité.

Sorcier
Création de formules et de potions,
Pouvoirs personnels : don't think i need you ▬ wyatt Tumblr_osj25m5dbh1r0jhazo2_400
Pouvoir 1 - Champ de Force
Niveau 1 - Un champ de force protecteur et à priori infranchissable s'étend autour de lui pour le protéger des attaques physiques et magiques. L'activation se fait dès qu'il sent une menace et il n'en contrôle pas la taille.

Pouvoir 2 - Télékinésie
Niveau 1 - Lévitation. Grâce à la force de son esprit il peut déplacer les objets sans les toucher. Un pouvoir qui semble pas mal impacté par le côté être de lumière, comme sa tante Paige, quoique pas autant qu'elle.
Niveau 2 - Déviation. Sûrement apparu grâce à une combinaison entre son champ de force et son talent de télékinésie, lui permet de dévier les pouvoirs qui arrivent sur lui, du genre boules de feu. Il ne peut pas dévier un pouvoir psychique.
Niveau 3 - Strangulation. Evolution de son pouvoir de télékinésie qui lui donne la possibilité d'infliger des douleurs à ses adversaire par la pensée, comme appliquer une forte pression télékinétique sur le cou d'une personne dans le but de l'étranger.
RP en cours [3/3]

Irène + ★ Fratrie + ☆ Masaru

★ RP à jour || ☆ RP pas à jour


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MessageSujet: Re: don't think i need you ▬ wyatt   don't think i need you ▬ wyatt EmptyDim 25 Aoû 2024 - 22:08

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Don't think I need you

@"Irène Reyes"

Il flânait dans les rues. Tout simplement. S'il prenait rarement le luxe de dormir dans un lit, dans son lit, déambuler sans but et sans motif à travers les avenues et ruelles de San Francisco lui arrivait souvent. C'était apaisant en un sens, d'avoir à penser à rien. Ou plutôt de ne viser aucune destination, laisser ses pas le porter là où ils le désiraient pendant que son esprit.. Vagabondait. De là à dire qu'il ne pensait à rien.. Au contraire, milles pensées le traversait, mais au lieu de les voir s'entrechoquer les unes aux autres dans un chaos infernal, il avait l'impression d'y voir clair, d'avoir un raisonnement logique. Posé. C'est ainsi que marchant droit devant lui il repensa à l'attaque qu'il avait arrêtée in extremis à l'encontre de sa sœur, sans que cette dernière ne soit au courant. Sauf qu'il n'aurait peut-être pas autant de chance la prochaine fois. Wyatt soupira, il lui faudrait trouver une solution à cela. Pour protéger sa famille.

Il entend soudainement une clochette dans son esprit, un instant il essaye de se concentrer dessus, un peu agacé que ce son vienne couper le fil de ses pensées. Une protégée, une nouvelle. Encore, quand est-ce que les fondateurs allaient comprendre qu'il en avait marre d'être à leur service constamment ? Pas de danger immédiat. En fait, il pouvait même dire avec certitude que la protégée en question n'avait pas conscience qu'elle faisait sonner ses petites cloches. Et donc tant qu'elle ne l'appellerais pas en personne, il prévoyait bien de l'ignorer. Inutile d'intervenir pour une petite frousse de rien du tout. Le message ne passerais jamais auprès des fondateurs s'il se précipitait à la moindre broutille. Ainsi il repris sa marche sans plus y penser, laissant une nouvelle pensée fuser dans son esprit. Plus absurde cette fois. Je mangerais bien de la soupe à la tomate. Faudrait qu'il pense à en acheter pour en ramener à la famille. Mieux encore, demander à Mélinda d'en faire. Elle qui semblait avoir hérité du talent culinaire de leur mère. Mélinda avait hérité beaucoup de Piper,  plus que lui ou Chris, qui semblait tenir d'avantage de leur père. Un père que Mélinda semblait renier. Était ce pour cela qu'elle semblait si peu lui ressembler ?

Ses oreilles teintèrent à nouveau. "Raaah ! On ne peut pas être tranquille deux minutes ?!" Quelques passants lui lancèrent un regard outré, voir choqués tandis que d'autres prenaient soin de l'éviter. Bah. Il s'en fichait bien de toute façon. Il ferma les yeux, souffla. Bon. Protégée. Qu'est-ce qu'elle avait encore à faire sonner ses oreilles de la sorte ? Il ressent une certaine détresse. De la douleur. Un peur. Et du courage. Elle semble blessée, mais il ne veut pas intervenir. Il ne veut pas s'engager à la protection de quelqu'un d'autre. Pas alors qu'il avait déjà tant à faire. Wyatt secoue la tête. On pourra l'accuser de négligence peut-être, mais il préfère ne pas s'impliquer, c'est plus sûr pour sa "protégée". Alors qu'il allait rouvrir les paupières et reprendre sa marche en ignorant royalement les signaux d'alertes envoyés par Irène, il entendit sa voix, son appel. Pouvait -on vraiment appeler cela un appel ? Ce dernier l'agaça. Pourtant il ne pu pas se résoudre à l'ignorer. Il soupira. "Fait chier". La localiser fut facile, d'ailleurs ses pas semblaient l'avoir menés non loin du lieux où elle se trouvait, peut-être qu'en continuant encore, Wyatt serait tombé sur elle, comme fruit du hasard. Mais il préféra penser que non.

Le mi être de lumière arriva prêt d'Irène après s'être éclipser dans sa direction. La chercha à sa hauteur, ne la vit pas, baissa les yeux, tomba sur elle, avachit contre un mur, clope dans une main, l'autre essayant de contenir le sang qui se faufilait pourtant entre ses doigts. Vraiment ? Assez étonnamment, ce spectacle lui tira un sourire. Pas amusé, plutôt sarcastique. Sérieusement ? Cette situation était assez risible non ? Cette fille... était étrange. "Machin truc l'ange ? Sérieux ? T'as pas trouvé mieux pour appeler à l'aide ? Je sais pas moi, même un "oh grand être suprême" par exemple ?" Il adopte un ton plaisantin un peu cynique, eh bien quoi, oui, il ouvre la conversation, c'est qu'elle à l'air un peu détendu, la jeune femme, assise là, dans un état pas possible alors qu'elle fume une cigarette et trouve le moyen d'être irrévérencieuse envers la seule personne capable de lui sauver la vie.. Non pas qu'il attende des courbettes, à la vérité cela l'aurait agacé. Mais tout de même. Machin ? Truc ? Elle aurait pu faire montre de meilleures appellations. "Tu t'es fait ça comment sérieux ? On t'as pas appris à ne pas te lancer bêtement dans la chasse au démon ?" Il lui fait des remontrances. C'est que, dans l'idée, il aimerait bien ne pas avoir à intervenir tout les trois quatre matins, lui. Parce que maintenant qu'il avait répondu à l'appel il savait bien Wyatt, qu'elle devenait son entière responsabilité.

Il resta planté là comme hésitant à la soigner. S'il ne le faisait pas et repartait est-ce que quelqu'un d'autre viendrais enfin se charger d'elle et le délester de cette responsabilité ? Hmph. Mais en avait-il vraiment envie ? Elle avait l'air intéressante cette jeune femme, pour changer. Loin de ces jeunes écervelés qu'il avait déjà pu côtoyer Dans son regard, il y voyait autre chose, une sorte de chaos très différent du reste. C'était intriguant. Oui. Il décida de rester. Mais il resta quand même planté là, sans bouger, attendant une réponse de sa part avant d'agir, comme s'il attendait qu'elle réponde pour réellement se décider. Non, parce qu'il avait vraiment pas envie de baby-sitter une miss je-me-met-dans-les-pires-situations-possibles comme sa mère et ses tantes avaient fait avec Billy Jenkins. Tu ne seras pas ma Billy. Pensa t-il avec certitude, lui lançant presque un regard accusateur comme si elle pouvait comprendre ce qu'il se passait dans sa tête.

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Tamora

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MessageSujet: Re: don't think i need you ▬ wyatt   don't think i need you ▬ wyatt EmptyMar 3 Sep 2024 - 22:13

DON'T THINK I NEED YOU
@Wyatt Halliwell & @Irene Reyes


Elle n'y croit pas trop, à l'apparition d'un ange quelconque venu d'elle-ne-savait-où pour lui sauver les miches. Vraiment pas. Elle sait, en théorie, qu'elle est protégée par un être de lumière. Elle sait qu'ils ont un lien, qu'elle peut l'appeler. Qu'en théorie, toujours, il est censé accourir dans la seconde s'il sent qu'elle est vraiment en danger. Et le danger, là, est assez flagrant ; elle pourrait mourir, ce soir. Si elle ne fait rien. Si elle ne met pas son égo de côté. Si elle continue à réfléchir avec sa fierté. Sauf qu'elle ne peut pas. Elle ne peut pas abandonner Andres. Elle ne peut pas s'abandonner elle-même, même si ça signifie devoir demander l'aide d'un parfait inconnu. Elle ne sait même pas comment il s'appelle. L'Ange. Machin. Truc. Ça sonne bien, et elle arrive même à esquisser un léger rictus. C'est qu'elle serait presque hilarante, même dans cet état. Elle ne s'attend pas à grand chose, alors quand les orbes lumineuses s'agitent sous son nez, elle fronce un peu les sourcils. Donc, ce truc d'Ange, ça marche vraiment. Et maintenant ?

Elle s'attendait à tout, sauf aux mots qui sortent de la bouche de l'homme. Ses sourcils se froncent même un peu plus. « Tu veux aussi que je te déroule le tapis rouge et que je chante tes louanges ? » qu'elle rétorque, du tac au tac. Même mourante, elle garde sa répartie. La voix est plus sifflante, plus lasse, plus fatiguée, mais la hargne reste là. Ancrée. Mécanisme de défense à la con. Probablement totalement inutile dans cette situation très précise.

Et ce n'était pas tout à fait comme ça qu'elle imaginait les fameux êtres de lumières. Parce qu'il y a définitivement quelque chose qui se dégage de celui-ci. Quelque chose qui lui plait, à Irene, d'une certaine façon. Peut-être juste sa façon de l'aborder, un peu bourrue, comme elle. Ou juste le fait qu'il ne soit pas totalement paniqué par la situation. Parce que ça doit bien paniquer, un être de lumière, en voyant sa protégée en train de se vider de son sang, non ? Elle grimace un peu, d'ailleurs, essaie de resserrer un peu la pression sur sa plaie. « Tu veux pas me soigner avant l'interrogatoire, nan ? » Elle laisse sa tête partir en arrière, pour buter contre le mur derrière elle. N'a plus vraiment la force de la tenir, sa cigarette, alors elle la laisse s'échouer au sol.

Et puis, il y a une pensée qui la traverse. Pas la sienne, c'est clair. Elle ne met pas longtemps à capter que ça vient de lui. De nouveau, elle fronce les sourcils. « Si je crève parce que tu fais un putain de transfert, je reviens te hanter, c'est clair ? » qu'elle lance. Soupire, avant d'ajouter, pour la beauté de l'explication ; « J'suis télépathe. Et j'en ai rien à foutre de qui est Billy, je veux juste pas crever ici. » Elle essaie bien de se redresser en sentant qu'elle s'avachit, mais ça ne fait qu'accentuer la douleur. Et elle lâche une complainte gémissante, un son qu'elle déteste entendre de sa propre voix alors qu'elle serre la mâchoire pour la faire taire. « Écoute, j'suis pas ravie que tu sois là. Mais j'peux pas mourir aujourd'hui. » qu'elle ajoute, presque en dernier recours.

Le ton est donné. Irene est loin d'être la protégée la plus facile, il s'en rendra vite compte. Parce qu'elle n'en veut même pas, de cet être de lumière. Tout ce qu'elle veut, c'est partir d'ici. Retrouver son frère. Mentir à Tamora en lui disant que son téléphone l'a appelée tout seul au milieu de la nuit. « Soigne-moi et tu me reverras plus. J't'ai appelé une fois, c'est déjà trop. » Elle garde un aplomb incroyable pour quelqu'un qui se vide de son sang. Mais elle a toujours été forte, Irene. Un peu trop, même, à rester cachée derrière ses murailles pour éviter que le monde puisse l'atteindre.  
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Wyatt Halliwell
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MessageSujet: Re: don't think i need you ▬ wyatt   don't think i need you ▬ wyatt EmptySam 7 Sep 2024 - 15:36

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Don't think I need you

@"Irène Reyes"

Wyatt ne s'était pas attendu à ce qu'elle soit si réactive face à sa première pique. Cela aurait pu le blesser dans son égo s'il en avait eu un, mais à vrai dire la réponse franche et direct d'Irène avait eu pour effet de l'amuser. De l'impressionner aussi un peu, il fallait l'avouer. Qu'elle arrive à garder cet humour acerbe, cette répartie même dans sa situation, c'était une qualité qu'il voyait. Comme un sorte de feu en elle qui prouvait qu'elle tenait à s'accrocher à la vie. Pourtant derrière ce ton qu'elle emploie, il entend dans sa voix qu'elle s'épuise. ""Vient m'aider s'il te plait" aurait suffit." Répond t-il d'un ton un peu plus doux, bien qu'il ne bougera pas pour autant, pas immédiatement.

Elle enchaine, d'un ton agacé lui semble t-il, il n'a pas l'impression qu'elle soit particulièrement en état de panique. Juste pressante. Mais bon, comment ne pas l'être au vu de son état actuel ? C'est vrai qu'il aurait pu la soigner à peine arrivé prêt d'elle. De son côté, elle aurait peut-être pu faire preuve de moins de fierté et l'appelé plus tôt non ? Comme si c'était entièrement sa faute si elle se trouvait là à se vider idiotement de son sang. "Si quelqu'un avait jugé bon de t'informer de cela au préalable on n'en serais peut-être pas là toi et moi. N'est-ce pas le meilleur moment pour apprendre que celui où tu écoutes un tant sois peu ?" Parce que Wyatt avait la nette impression qu'elle était bien du genre à n'en faire qu'à sa tête. Donc s'il voulait faire des remontrances et interroger sa protégée c'était son droit. Bien sûr qu'il allait la soigner. Mais étonnement, il n'arrivait pas être paniqué ou pressé par la situation. Serait-ce à cause d'elle ? De son attitude si particulière ? Si provocatrice, d'une certaine façon ? Ou bien juste parce qu'ils n'étaient pas encore bien proche, si ce n'est que par ne sait on quel coup du destin ils s'étaient retrouvés tout deux liés dans la relation gardien/protégée.

La jeune femme semble s'affaiblir encore, laisse sa tête partir en arrière tandis que la cigarette qu'elle tenait encore en main quelques instant plus tôt vient s'écraser au sol. Etonnamment, la voir dans cet état de faiblesse, elle qui semble si forte, avec un caractère si sauvage, le touche. Il se sent réellement concerné par son état. Non pas qu'il se fiche des gens en général, il à grandit dans une famille de sorcières lui apprenant à protéger les innocents. Une tâche peu au gout du jour pour lui. Mais Irène elle avait ce quelque chose de plus, quelque chose qui ne la définissait pas uniquement et simplement comme étant "une innocente". N'allons pas jusqu'à dire qu'il voulait la protéger. Non. Mais en tout cas il ne voulait pas la voir mourir. Il fronce les sourcils quand elle enchaine face à la pensée qui lui a traversé l'esprit. "Une télépathe, amusant. La psychanalyse est comprise dans le lot ou bien c'est un supplément ajouté ?" répond t-il railleurs. Pourtant elle à tapé juste et ça lui coute de l'admettre. Il la voie tenter de se redresser, n'essaie pas de l'aider, pas sûr qu'elle apprécierait le geste, son mouvement lui arrache un gémissement de douleur. Idiote. Pense t-il en la regardant, sachant pertinemment qu'elle pouvait l'entendre, entre sa pensée, tendis qu'elle serre la mâchoire pour taire la douleur qui la traverse. "Tu ne vas pas mourir, qu'on le veuilles ou non je suis ici et je ne vais pas te laisser crever là comme si je n'avais rien vu. Je voulais juste que les choses soient claires entre nous." Reprend finalement Wyatt avant de s'approcher pour s'accroupir prêt d'elle.

Comprenant bien que la jeune femme à ses côtés était dotée d'un sacré caractère, il ne cherche pas à se montrer brutal ni même à la dorloter. Il a bien compris qu'en faire des caisses serait inutile avec elle, voir même carrément mal accueilli. De toute façon ça tombait bien parce qu'en faire des tonnes c'était pas vraiment son genre. "Je me permet." Murmure t-il doucement en prenant sa main pour la déplacer et observer la plaie un instant. Il soupire tandis qu'elle même relance une nouvelle phrase, il lâcha un rire cynique face aux mots prononcés. "Ah ! Une seule fois ? Volontairement peut-être, mais je te ferais savoir que tu m'as appelé deux fois." Réplique t-il tendis qu'il active son don de soin. Et la première fois tu n'était même pas blessée, complète t-il mentalement, se sentant un peu coupable de la situation, oubliant qu'elle à accès à ses pensées. La blessure est importante, assez pour l'avoir affaiblie, assez pour avoir pu la tuer. Pourtant grâce au don reçu de son père, la blessure se referme vite et bientôt il n'en reste plus la moindre trace. Il observe son travail d'un air satisfait avant de remonter le regard vers Irène.

"Je m'appelles Wyatt, au fait, au cas où tu aurais à nouveau besoin de mon aide un jour." Annonce t-il d'un ton posé, comme un être de lumière sérieux. Quoique. Est-ce qu'un être de lumière réellement investit auprès de sa protégée aurait réellement commencer par reprendre la conversation avec ses mots ? Elle même venait de dire qu'elle ne contais pas l'appeler de nouveau, mais vu le caractère dont elle avait fait preuve en sa présence, il se doutais qu'elle se retrouverais sûrement encore de nombreuses fois dans des situations pas possibles. "Reste assise encore un peu le temps de reprendre des forces.." Ajoute t-il avant de se souvenir de quelque chose. Sans se relever, ni même la quitter des yeux, il fouille dans la poche de sa veste et en ressort une barre chocolatée. "Tient, prends là." Lance t-il avec un air dégagé, ne cherchant ni à la couver, ni à lui donner un ordre. Tout en veillant sur elle quand même. Juste un peu. Assez en tout cas pour lui donner sa dernière barre chocolatée en tout cas, celle qu'il gardais dans sa poche en cas de petit malaise, parce qu'il lui arrivait d'en faire quand il oubliait de manger ou qu'il restait dehors à chasser les démons trop longtemps.

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MessageSujet: Re: don't think i need you ▬ wyatt   don't think i need you ▬ wyatt EmptyJeu 26 Sep 2024 - 21:09

DON'T THINK I NEED YOU
@Wyatt Halliwell & @Irene Reyes


Elle sent son souffle qui lui échappe, de plus en plus. Ça lui brûle les côtes de respirer, tandis que le froid commence à l'envelopper. Fallait forcément qu'elle tombe sur quelqu'un d'aussi têtu qu'elle. Le genre à lui faire la morale alors qu'elle est en train de crever sur le sol. Ouais, elle aurait dû être plus prudente ; en même temps, comment aurait-elle pu prévoir que le démon serait un tel bâtard ? Elle aurait sûrement pu le prévoir, à la réflexion. Les démons la jouent rarement fair-play, elle était juste sûre d'avoir été assez discrète pour qu'il ne tente pas de la tuer. À en croire le sang qui continue de vouloir la fuir, elle a fait une erreur quelque part.  

« Okay, ta gueule. » parvient-elle à faire grincer entre ses dents, avec une difficulté croissante. Pas sûr que de dire ça à la seule personne qui peut la sauver de la mort soit la meilleure des idées, à cet instant très précis, mais Irene n'a jamais cherché à se faire aimer. Ça ne va pas commencer maintenant, juste parce que Monseigneur-La-Morale est son être de lumière. Pourtant, elle faiblit, Irene. De plus en plus. Elle n'a même plus mal maintenant, elle ne sent plus vraiment son corps. Ne sait même pas comment elle trouve cette force de continuer à lui envoyer des piques. C'est la seule défense qui lui reste, la seule chose qu'elle peut encore faire alors même que fumer devient impossible.

Alors elle est la première surprise d'entendre ce qui ressemble à un rire lui échapper. Un truc minuscule, parce qu'elle n'a plus vraiment la force de rire... Mais dans d'autres circonstances, elle aurait certainement eu du mal à réprimer un sourire amusé. Et c'est un exploit, de réussir réellement à l'amuser. Elle aurait certainement admirer sa répartie, dans d'autres circonstances. L'aurait trouvé clairement rafraîchissante « C'est en option. Idiot. » qu'elle lâche, en écho à la pensée qu'elle a capté, l'esquisse d'un nouveau rire qui se transforme en une toux douloureuse qui vient lui arracher une plainte de douleur.

Mais jusqu'au bout, elle se montrera fière. Jusqu'au bout, elle voudra serrer les dents. Et c'est ce qu'elle fait, en essayant de réprimer la douleur, en essayant de contrôler sa respiration. Il fini par s'approcher et un frisson désagréable la parcourt. Elle déteste cette proximité. Se contente d'acquiescer, pourtant, en le laissant faire ce qu'il a à faire pour qu'elle ne meurt pas ce soir. Ses sourcils se froncent, alors qu'il parle. Qu'il pense. Et la sensation est particulière alors que sa plaie se referme et qu'elle sent la vie revenir progressivement en elle. Elle respire mieux, la douleur s'estompe, la chaleur semble revenir dans tout son corps. Et quand il remonte le regard vers elle, elle soutient le sien sans sourciller.

« Irene. » Elle ne comprend pas bien ce qui se passe. Ce qu'il fait encore là. Ses sourcils se froncent un peu plus quand elle voit la barre de chocolat, qu'elle prend machinalement. « Pourquoi tu fais ça ? Tu m'as soignée, t'as fait ton job. Tu devrais pas te casser ? » Elle a du mal à le quitter des yeux. Et, à la réflexion, elle n'est pas sûre qu'elle ait vraiment envie qu'il s'en aille tout de suite. Pas sûre d'avoir envie de se retrouver à nouveau seule ici. « Et je t'ai pas appelé deux fois. J'ai même pas pensé à toi deux fois. Enfin, si, là, quand j'étais en train de crever. Mais j'vois pas pourquoi j'penserai à toi si c'est pas le cas. » qu'elle ajoute. « Et ça marche comment, t'façon ? T'es un genre d'antenne à sorcières ? T'entends ce que je pense ou un truc comme ça ? »

Elle se redresse un peu pour regarder la barre chocolatée avant de l'enlever de son emballage et de la casser en deux. La première partie est vite engouffrée dans la bouche de la sorcière, tandis qu'elle tend l'autre moitié à son être de lumière. « J'ai pas besoin de tout manger. » qu'elle lâche, pour justifier son geste. En réalité, c'est surtout qu'elle a l'habitude de partager, toujours. De ne pas penser qu'à elle. Elle a beau donner l'air d'avoir un caractère de merde – et sûrement est-ce le cas – elle n'a jamais réellement été égoïste. Ceux qui la connaissent assez bien savent même qu'elle est plutôt généreuse et que, dans le cas présent, elle se sentirait mal de manger toute la barre chocolatée. Et puis, c'est peut-être aussi un peu sa façon de dire merci, d'une certaine manière.   
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