Little bird don't trust the tree. He trusts his wings || Ft. Irene Reyes
Invité
Sujet: Little bird don't trust the tree. He trusts his wings || Ft. Irene Reyes Sam 25 Mai 2024 - 20:07
Little bird don't trust the tree. He trusts his wings
IRENE REYES & AKHELA
Fermant la porte de son bureau derrière lui, le docteur Stark étouffa un soupir. Du coin de l'oeil, il observa son patient s'éloigner, d'une démarche qui trahissait légèrement la méfiance. Se détournant pour fermer à clef, il se remémora le contenu de leur séance. Enfin. Il n'y avait pas grand chose à triturer en tout sens dans son esprit, le gamin n'avait quasiment pas décroché un mot. Troisième entrevue. Akhela se passa une main sur le visage avant d'évoluer à son tour dans les couloirs.
« Je vais prendre ma pause. Je finirais de remplir les dossiers à mon retour. »
Insérant le sourire de politesse de mise à la secrétaire à la suite de ses propos, il se dirigea vers la sortie. Le barbu n'avait pas spécialement faim, mais il avait besoin de prendre l'air, ou tout du moins d'être à l'extérieur. Après avoir passé la porte, il tira son paquet de blondes de l'intérieur de sa veste pour sortir une cigarette. Il l'alluma à l'aide d'un clipper aux couleurs criardes, qu'il replaça dans sa poche. Akhela tira pensivement une bouffée, avisant la circulation et le mouvement des passants vaquants à leurs occupations.
Finissant par s'intéresser à son environnement, un air surpris passa brièvement sur son visage alors qu'il constata qu'il n'était pas seul. Reconnaissant immédiatement la jeune femme, il l'interpella par réflexe.
« Reyes ? Excuses-moi. Je crois que je ne me suis pas habitué à te revoir ici. »
C'est sûr qu'Akhela n'aurait pas pu se douter qu'elle reviendrait ici de son plein-gré. Pour la simple et bonne raison qu'ils avaient passé plusieurs heures en consultation, et qu'ils avaient tellement échangé que le psy n'était même pas encore habitué à toutes ses intonations de voix... Pour ainsi dire, en dehors des infos de son dossier, il n'avait globalement rien pu savoir.
Quoi qu'il en soit, Irene semblait changée, depuis qu'elle venait passer du temps ici. Stark n'avait pas franchement cherché à aller à sa rencontre, et leurs échanges s'étaient résumés à de la politesse. Mais... Peut-être que ? Pendant qu'il avait son attention, il repensa à son jeune patient. Une connexion se faisant dans son cerveau, il ajouta :
« Dis moi, je ne veux pas empiéter sur ta pause mais, tu connais un peu Anderson ? »
Irene Reyes
Combats menés : 55
Essence magique : 185
Faceclaim : jenna ortega ((c) ècooh)
DC : Alice Martinez & Elijah Winston
Age : vingt-cinq ans
Occupations : écume les petits boulots sans réussir à véritablement se poser professionnellement
Statut civil : célibataire
Camp : neutre à tendance bénéfique
Espèce : sorcière
Pouvoirs raciaux : création de formules et de potions, médiumnité et localisation avec un pendule et une carte
.
Pouvoirs personnels : chronokinésie (niveau 1) : capacité à ralentir le temps autour d'elle
télépathie (niveau 3) : perçoit le danger en interprétant les pensées d'autrui par un bourdonnement sourd dans l'oreille + capacité à lire dans les pensées + peut calmer les douleurs psychiques d'une autre personne en se concentrant sur ses pensées pour apaiser physiquement la personne
Elle sait ce que ça fait. De se retrouver ici, de marcher dans ces couloirs, de chercher du sens à une présence qui n'en a pas. Gamins qualifiés de difficiles, aux situations plus complexes encore que les masques qu'ils se sont façonné ; Irene en est familière. Elle ne les voit pas comme des mômes à problèmes, elle.
Elle les voit comme ils sont ; des êtres qui ont grandit avec des bâtons dans les roues, qui tentent de se construire comme ils peuvent, entre les injonctions et les désirs. Venir faire du bénévolat ici a été un choix du cœur. Une façon d'apporter sa pierre à l'édifice et d'alléger un peu le quotidien de jeunes qui sortent du cadre. Elle est appréciée, ici. Parce qu'elle ne cache pas qui elle est, pas plus que son parcours. Que certains mômes s'y retrouvent, parfois, quand ils discutent avec elle autour d'une partie de babyfoot. Ici, Irene fait un peu d'animation, propose des temps de répit. Des trucs sans enjeux, juste le plaisir de partager un moment sans prise de tête. Un moment où elle peut écouter, aussi, sans jamais chercher à en savoir trop. Elle est bien placée pour savoir que ça doit venir des jeunes, refuse catégoriquement de jouer le jeu des adultes qui veulent leur tirer les vers du nez.
Adulte, elle l'est devenue, sans même s'en rendre compte. Mais elle continue à se sentir plus proche des gamins qui vont et viennent ici que de ceux qui les encadrent. Presque une question de principe, finalement. Non pas qu'elle considère que les adultes d'ici soient défaillants ; ils manquent juste de compréhension, parfois. Pas de bienveillance, Irene n'irait jamais jusqu'à dire ça. Juste de compréhension. Et c'est ce qu'elle capte dans les mots de Tommy, alors qu'il lui fait une roulette survitaminée qui la fait sourire légèrement. « Eh, t'as triché, j'ai vu. » qu'elle lui lance, pour dédramatiser la confidence, avant de relancer une manche avec la même technique, savourant le bruit métallique de la petite balle frappant le but. Tommy proteste, fait rire la brune, qui hausse les épaules. « C'est l'jeu. » qu'elle rétorque, marquant ses derniers points pour remporter la partie avant de lui tendre la main que le jeune serre à contre-cœur.
Tommy fini par s'éloigner et Irene en profite pour lâcher le babyfoot. Un vrai aimant à mômes, ce truc, elle l'a remarqué dès son premier jour de bénévolat ici. Un espèce de lieu sacré, où les rires s'entremêlent avec les confidences et les protestations. Un endroit où parler, l'air de rien. Elle aime bien et elle commence à être douée pour manier les petits bonhommes du terrain, s'est même fait une réputation ici. Le but, c'est de la battre ; souvent, ils s'y mettent à plusieurs. Parce qu'elle ne les laisse pas gagner, ce n'est pas dans son tempérament. Et ils apprécient, juste le fait qu'elle les laisse être des ados normaux qui se font rétamer au babyfoot. Quand ils gagnent, ils savent qu'ils sont les seuls à féliciter. Pour Irene, ça vaut toutes les conneries de réassurance que les éducateurs essaient de mettre en place, qui ne marchent pas la plupart du temps. Mais là, elle a assez joué. Et elle profite d'une accalmie pour se glisser dehors et sortir un paquet de roulées de la poche arrière de son jeans. Elle roule sa cigarette, la coince entre ses lèvres pour l'allumer avec un vieux briquet usé qu'elle a certainement emprunté à quelqu'un sans le vouloir. Et elle s'adosse contre le mur, tirant à intervalle régulier.
Son nom de famille lui fait relever les yeux vers l'homme, légèrement surprise ; dans des lieux comme celui-ci, sa télépathie ne s'apparente qu'à un amas de pensées qui lui fusent dans le crâne et dont elle a l'habitude de faire abstraction. Elle n'est pas suffisant concentrée pour sentir venir quelqu'un. « Dr Stark. » lance-t-elle en guise de salutations, avant d'esquisser l'ombre d'un sourire. « Ouais, qui l'aurait cru ? » L'échange aurait pu s'arrêter là. Irene n'a jamais été très causante avec le psychiatre. Le voir n'a pas été un choix, alors elle a fait le seul qu'elle pouvait encore faire à cette époque là ; ne rien lui dire. Leurs séances avaient souvent été longues. Et elle, mutique. De l'eau a coulé sous les ponts, depuis, mais elle garde cette réserve, reporte à ses lèvres la roulée dont s'échappe une légère fumée. Elle savait qu'elle le croiserait ici. Elle ne fait rien pour l'éviter, à vrai dire. Ils n'ont juste jamais vraiment eu l'occasion de se parler.
Alors quand la voix de Stark se met de nouveau à retentir, le regard qu'elle avait de nouveau fixé sur le bitume se raccroche aux traits de l'homme. « Ouais. » qu'elle dit. Peu loquace, toujours. Avant qu'elle ne lève légèrement les yeux au ciel, surtout pour elle-même. Pas besoin d'être télépathe, sur ce coup, pour savoir qu'il doit galérer avec ce gamin là. Même si elle n'est pas bien sûre de comprendre pourquoi il lui demande ça. Ni ce qu'il cherche vraiment à faire en lançant la conversation sur ce sujet. « Il vous donne du fil à retordre, hein ? »
Un léger rire lui échappe. Pas vraiment moqueur ou méchant, juste un constat amusé. Elle s'est toujours demandé pourquoi il s'entêtait à vouloir aider des gamins qui ne voulaient pas réellement de son aide. « Vous devriez installer un babyfoot, dans votre salle. Déjà, parce qu'il est super doué à ça. Ensuite, parce que les gamins parlent quand ils sont concentrés sur autre chose que leurs problèmes. Quand ils arrêtent de voir l'adulte en face d'eux comme un fouille-merde qui veut juste assez d'éléments pour grossir des dossiers déjà pas bien jolis. Si vous voulez qu'il se livre, faut offrir un truc de vous en retour. Pas juste attendre que ça marche. » Elle arrache une nouvelle taffe à sa cigarette et se rend compte avec un certain amusement que c'est peut-être l'une des premières fois qu'il entend autant sa voix.
Mais si ça peut aider un peu les gamins, elle est prête à donner quelques tips. Stark ne lui a jamais vraiment paru méchant ; il a juste toujours fait partie à ses yeux de la catégorie des adultes un peu fouille-merde, de par son métier.
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Sujet: Re: Little bird don't trust the tree. He trusts his wings || Ft. Irene Reyes Lun 27 Mai 2024 - 12:53
Little bird don't trust the tree. He trusts his wings
IRENE REYES & AKHELA
« Ouais. Il vous donne du fil à retordre, hein ? »
La brune laissa échapper un rire léger. C'est bien la première fois qu'il la voyait faire ça. Elle retrouva cependant bien vite son sérieux habituel, avant d'enchaîner sur la plus longue prise de parole qu'il ne lui ai jamais connu. Tirant pensivement sur le cylindre de tabac, Stark hoche machinalement la tête. Oui, bien sûr qu'un support détourné aidait à la création d'un lien. Cependant Stark n'était ni animateur, ni ergothérapeute, ni même éducateur.
Il avait un rôle précis, et quand bien même il lui arrivait fréquemment de sortir du cadre, il ne pouvait pas se le permettre à chaque fois. La vie ne ressemblait malheureusement pas à du "je te donne quelque chose que tu aimes pour obtenir ce que je veux", il était pas comportementaliste canin. Ce qui n'empêchait en rien que le médecin était d'accord sur le principe. Projettant un petit nuage de fumée au dessus de lui, il haussa les épaules, hésitant. Reyes n'avait pas accès à toutes les informations du dossier, ce qui était sûrement mieux comme ça... Quand bien même il ne briserait pas le secret médical, Akhela s'autorisa à justifier son inquiétude. Après tout, des jeunes qui refusaient de parler, il en avait eu, et il comprennait leur réticence en général. Mais pour Anderson, les choses étaient différentes.
« Je prends note pour le babyfoot. L'équipe est assez inquiète à son sujet. Pas qu'il cause beaucoup de problèmes ici, mais il est en attente d'un jugement, et le tribunal prendra place d'ici peu de temps. Un bilan psy est fortement conseillé pour sa défense, si ce n'est pas moi, ce sera un autre psychiatre. »
Peut-être que le jeune homme serait plus prompt à se livrer avec une nouvelle personne, mais Stark avait de sérieux doutes là-dessus. Il soupira légèrement avant de tirer sur sa clope.
« Qu'il soit dans le déni ou l'instinct de protection au vu de son passé, c'est bien compréhensible... Mais s'il demeure aussi silencieux, la cour retiendra seulement qu'il refuse de coopérer, et cela ne lui rendra pas service. »
Et ça, malheureusement, c'était courant. Les juges ne s'attardaient généralement pas trop sur la psychée fragile des jeunes accusés, et tendaient même à des condamnations lourdes, soit disant pour l'exemple. Akhela haussa les épaules.
« Bien... J'imagine que je vais devoir retravailler mes techniques de repêche au babyfoot, dans ce cas. »
Tant pis, il sortirait encore du cadre. De toute façon, il ne pouvait pas laisser Anderson s'enfoncer seul sans tenter quelque chose.
Irene Reyes
Combats menés : 55
Essence magique : 185
Faceclaim : jenna ortega ((c) ècooh)
DC : Alice Martinez & Elijah Winston
Age : vingt-cinq ans
Occupations : écume les petits boulots sans réussir à véritablement se poser professionnellement
Statut civil : célibataire
Camp : neutre à tendance bénéfique
Espèce : sorcière
Pouvoirs raciaux : création de formules et de potions, médiumnité et localisation avec un pendule et une carte
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Pouvoirs personnels : chronokinésie (niveau 1) : capacité à ralentir le temps autour d'elle
télépathie (niveau 3) : perçoit le danger en interprétant les pensées d'autrui par un bourdonnement sourd dans l'oreille + capacité à lire dans les pensées + peut calmer les douleurs psychiques d'une autre personne en se concentrant sur ses pensées pour apaiser physiquement la personne
Irene n'a jamais vraiment aimé les psy parce qu'ils lui ont toujours paru trop rigides. Trop ancrés dans leur profession, à imaginer pouvoir prendre sans rien donner en retour. Et ça ne fonctionne pas. Pas avec des gamins comme Anderson. Ou comme elle. Pour se confier alors que l'adulte représente un danger, il faut avoir confiance. Savoir qu'il est possible d'établir un lien sincère. Pas juste s'asseoir sur un siège en face d'un type qui prend des notes, qui jauge la santé mentale de mômes qui ont traversé des trucs qu'ils n'auraient jamais dû traverser. Irene n'est pas 100% convaincue que le Dr Stark soit exactement comme ça. Il fait des pas de côté, elle le sait. Il a essayé, avec elle, sans que ça n'arrive à prendre. Et quelque part, elle ne peut pas lui enlever qu'il fait un sacré pas de côté à cet instant en venant lui parler, en admettant qu'il se trouve dans une impasse. Elle écoute, la brune. En tirant sur sa cigarette, ses billes marrons tournés vers le psychiatre. Elle écoute et elle analyse. Elle la connait, l'histoire d'Anderson. Pas dans le détail, mais assez pour être au courant du jugement à venir. Elle n'a pas cherché à en savoir plus, lui a juste dit que s'il avait besoin de parler, elle était là. Ou qu'il pouvait juste compter sur elle pour lui dépanner une clope ou lui foutre une raclée au babyfoot. Ça l'avait fait sourire, ça. Et Anderson sourit au moins aussi rarement qu'Irene.
« Ouais, et vous pensez pas qu'il en déjà conscience, de ça ? » qu'elle rétorque, avant de soupirer. De terminer sa clope pour en rouler une deuxième dans la foulée. « Écoutez, j'suis pas psy et j'vous dirais pas comment faire votre travail. Mais ici, vous avez des mômes qui font pas confiance à des gens comme vous. Pas que vous soyez méchant, hein. Mais ici, c'est pas des patients qui ont décidé de venir vous voir et c'est important de le garder en tête. Vos préoccupations, les mômes comme Anderson en ont rien à foutre. » Elle termine par mouiller sa feuille avant de la coller et se fiche le bout filtré entre les lèvres pour allumer la cigarette. « Vous êtes en train de décider pour lui de c'qu'il est censé livrer ou non pour son propre bien. Je sais pas si vous avez déjà vécu ça, mais c'est juste fatigant d'avoir l'impression d'être un dossier et d'avoir en face de soi un adulte qui croit savoir c'qui est le mieux en se basant sur les écrits d'autres adultes qui pensent exactement la même chose. J'doute pas que l'inquiétude de l'équipe soit fondée, hein. Et j'doute pas que vous voulez l'aider. Mais j'pense pas que votre positionnement est le bon. Vous prenez le truc du mauvais bout. » Elle hausse les épaules. Peut-être qu'elle a tord, dans le fond. Irene n'a pas fait de grandes études, n'a pas étudié la psychologie et encore moins la psychiatrie. Il n'y a que son expérience sur laquelle elle peut s'appuyer.
« Il parlera pas à un autre psy. Parce qu'au final, vous êtes plutôt bon dans c'que vous faites, j'cherche pas à vous descendre avec ce que je dis. Mais visiblement, vous voulez mon avis... Et mon avis, c'est que plutôt que de vouloir lui faire dire ce qui lui fait mal, peut-être qu'il faudrait commencer par comprendre ce qui lui fait du bien. Vous obtiendrez rien sans créer un truc de confiance. Un truc qui le fera se sentir vraiment écouté et pas juste observé. » Elle ne lui a jamais autant parler qu'aujourd'hui. La preuve qu'il suffit parfois de prendre le problème dans un autre sens pour que le dialogue puisse se débloquer. Peut-être aussi qu'elle a juste grandi, que les enjeux ne sont plus les mêmes aujourd'hui qu'il y a quelques années. Qu'elle ne se sent plus menacée par ce que Stark pourrait écrire dans son dossier. « J'peux vous aider à travailler votre repêche, j'suis plutôt douée. Mais sortez un peu de votre bureau pour trainer là où se trouvent les jeunes. J'sais que c'est pas votre boulot, que vous êtes pas éduc et encore moins animateur... Mais j'pense que vous faites ça depuis assez longtemps pour capter que les jeunes d'ici ont besoin de plus que juste du secret pro et la parole d'un type qu'ils connaissent pas pour se sentir en sécurité. » Elle ne sait pas pourquoi elle lui tend une perche comme celle-ci. À lui de voir s'il veut la saisir, écouter ce qu'elle a à dire maintenant qu'il a réussi à la faire parler.
« Pourquoi c'est à moi que vous êtes venu parler ? J'suis pas la plus qualifiée pour ça. » qu'elle ajoute néanmoins. C'est une réalité. Il aurait pu choisir n'importe quelle personne de l'équipe pour tenter de trouver une solution, mais c'est à elle qu'il est venu s'adresser. Et ça l'intrigue, finalement.
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