[Pandémonium] Et une bouteille de Rhum - Moïra

Et une bouteille de RhumEntre le pandémonium et la recherche de sa mère, Lysander était plutôt occupé. Diriger le bar préféré des démons et êtres maléfiques n'était pas de tout repos. Entre la chicane, les batailles et les tueries il ne savait plus trop où donner de la tête. Par chance, il avait trouvé des employés qui savait gérer cet endroit. Tous et chacun armé de leurs pouvoirs avaient tous les droits sur les clients et sur la façon de réagir face à eux. Il ne pouvait être toujours disponible, après tout il était le propriétaire, son gérant était celui qui réglait le plus de problème, mais par moment c'était à lui de faire en sorte de faire comprendre à tous et chacun que ce lieux n'était pas là pour attiser les problèmes, mais bien pour venir boire en verre entre maléfique.

Bien qu'il ait 350 ans, il cherchait sa mère depuis plus de 10 ans, ce qui avait occasionné qu'il avait rencontrer tout un tas de personne, certains avec qui il avait créer des liens positifs, alors que pour d'autre il s'agissait plutôt de liens négatif. Dans ces connaissances en qui il avait une petite part de confiance, tout en gardant quelques craintes, il y avait Moïra. Les deux se connaissaient depuis quelques années et malgré quelques doutes, Lysander avait confiance en elle. Tout du moins, il savait qu'elle n'essaierai pas de l'assassiné quand il aurait le dos tourné.

Ce soir, il était au bar. Il aimait par moment jouer le rôle du barman, ça lui permettait de discuter avec les démons présents et par moment même d'entendre des futurs plan machiavélique auxquels il ne prendrait pas part. Puisqu'il n'avait jamais donné, et n'avait pas l'intention de la donné, son allégeance à la source des enfers. Il préférait largement être un démon libre qu'un démon attaché à un être surpuissant qui avait souvent la grosse tête.

Alors qu'il venait à peine de prendre un shooter de brandy, son "amie" arriva et elle prit place au bar. Bonsoir Moïra, qu'est ce que je te serts? Moïra avait aidé Lysander à chercher sa mère à travers les années, il lui était très reconnaissant et appréciait ces moments passés à ses côtés.

Moïra franchit les portes du Pandémonium d'un pas mesuré, ses talons hauts claquant sur le sol comme un rappel de sa présence imposante. Elle était rarement vue dans de tels endroits, préférant les recoins plus discrets de la ville, mais ce soir était différent. Une étrange intuition l'avait poussée à venir ici, un sentiment magnétique qui l'avait attirée vers ce repaire démoniaque. Dans cet antre, elle n'était plus l'assistante du procureur, mais Morana, reine de l'hiver. Un titre qui s'étiole avec les années passées parmi les mortels. Mais ce n'était pas pour lui déplaire. La démone n'a jamais cherché à sortir du lot ni à obtenir la moindre reconnaissance de la part de ses pairs. Son seul charisme suffisait à obtenir ce qu'elle souhaitait des autres. Inutile d'en rajouter.

Les ombres dansantes et les rires démoniaques qui résonnaient dans l'atmosphère enfumée du bar ne la dérangeaient pas. En fait, elle se sentait presque chez elle dans cet établissement, même si elle n'y a jamais été totalement à l'aise. Trop de chahut, trop de quidams en quête de violence.

Elle se dirigea vers le bar, son regard glissant sur les visages familiers et les inconnus qui peuplaient l'endroit. Lorsqu'elle atteignit le comptoir, elle trouva Lysander, le propriétaire du club, en train de jouer les barmen en toute détente, comme s'il jouait un rôle. Morana alla s'installer face à lui.

— Bonsoir, Lysander, dit-elle d'une voix calme, mais pleine d'une assurance glaciale. Elle pose son sac à côté et s'installe sur un des tabourets. Un verre de whisky.

Ni la démone ni l'assistante du procureur ne s'encombraient de formules de politesse. Ce qui n'était pas sans attirer une certaine antipathie à son égard. Son regard sombre croisa celui de Lysander, un sourire énigmatique jouant sur ses lèvres.

— Je me suis dit que je pourrais trouver quelque chose d'intéressant à faire ici ce soir. Comment avancent tes affaires ?

Morana se passionne rarement des histoires des autres, mais avec Lysander, c'était différent. Il faut dire que les démons de sa trempe se font rares. Ce qui lui laisse présager un avenir antinomique au radieux : tout ce qu'elle aime !

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